Lon Chaney, évidemment, et puis Tod Browning, bien sûr. Mais connaissons-nous le scénariste de The Penalty ou de The Unholy Three, Waldemar Young ?
Filmographie du scénariste Waldemar Young :
1918 : Fast Company
1919 : The Petal on the Current
1921 : The Off-Shore Pirate
1921 : Experience
1921 : Cappy Ricks
1921 : A Prince There Was
1922 : Our Leading Citizen
1922 : If You Believe It, It's So
1922 : Burning Sands
1923 : Salomy Jane
1924 : The Hill Billy
1924 : Dorothy Vernon of Haddon Hall
1925 : The Great Divide
1925 : The Unholy Three
1925 : The Mystic
1926 : The Backbird
1926 : The Flaming Forest
1927 : The Show
1927 : Women Love Diamonds
1927 : London After Midnight
1928 : West of Zanzibar
1928 : The Trail of '98
1929 : Where East is East
1929 : When Caesar Ran a Newspaper
1929 : Sally
1930 : Ladies Love Brutes
1930 : The Girl of the Golden West
1931 : Chances
1931 : Penrod and Sam
1931 : Compromised
1932 : The Miracle Man
1932 : Sinners in the Sun
1932 : Love Me Tonight
1932 : The Sign of the Cross
1933 : Island of Lost Souls
1933 : A Bedtime Story
1934 : Men in White
1934 : Cleopatra
1935 : The Lives of a Bengal Lancer
1935 : The Crusades
1935 : Peter Ibbetson
1936 : Desire
1936 : Poppy
1936 : The Plainsman
1938 : Man-Proof
1938 : Test Pilot
1919 : The Petal on the Current
1921 : The Off-Shore Pirate
1921 : Experience
1921 : Cappy Ricks
1921 : A Prince There Was
1922 : Our Leading Citizen
1922 : If You Believe It, It's So
1922 : Burning Sands
1923 : Salomy Jane
1924 : The Hill Billy
1924 : Dorothy Vernon of Haddon Hall
1925 : The Great Divide
1925 : The Unholy Three
1925 : The Mystic
1926 : The Backbird
1926 : The Flaming Forest
1927 : The Show
1927 : Women Love Diamonds
1927 : London After Midnight
1928 : West of Zanzibar
1928 : The Trail of '98
1929 : Where East is East
1929 : When Caesar Ran a Newspaper
1929 : Sally
1930 : Ladies Love Brutes
1930 : The Girl of the Golden West
1931 : Chances
1931 : Penrod and Sam
1931 : Compromised
1932 : The Miracle Man
1932 : Sinners in the Sun
1932 : Love Me Tonight
1932 : The Sign of the Cross
1933 : Island of Lost Souls
1933 : A Bedtime Story
1934 : Men in White
1934 : Cleopatra
1935 : The Lives of a Bengal Lancer
1935 : The Crusades
1935 : Peter Ibbetson
1936 : Desire
1936 : Poppy
1936 : The Plainsman
1938 : Man-Proof
1938 : Test Pilot
Signalons que parmi ces titres originaux, nous trouvons Les Trois lanciers du Bengale, Cléopâtre (Version De Mille, avec Claudette Colbert), etc.
Mouais…
RépondreSupprimerOn s'échinera pas à souligner, bien sûr, qu'il participa à l'adaptation du Peter Ibbetson de George du Maurier pour Henry Hathaway, sinon on se risquerait à tâter de par trop du surréalisme !
Mais merci, Tenancier, pour l'œil vivace !
Je n'ai pas gardé un grand souvenir de ce Hathaway...
RépondreSupprimerJe reconnais bien là votre misanthropie légendaire : vous manquez de romantisme, cher Tenancier !
RépondreSupprimerDommage, car je l'ai revu récemment avec ma mistonne et je vous assure qu'il est toujours aussi poignant, tout comme Pandora ou Duel au Soleil.
Je crois que c'est Breton qui raconte dans ses entretiens avec André Parinaud combien ce film avait enthousiasmé le groupe surréaliste, après qu'Eluard le leur eut vivement conseillé.
Misanthropie et manque de romantisme ne sont pas forcément liés. De plus, j'ai dû voir ce film il y a une quarantaine d'années, alors... contrairement aux Browning et aux films avec Chaney que je tente de revoir chaque fois que l'occasion s'en présente...
RépondreSupprimerMais pour revenir, à Peter Ibbetson, cela rentre tout à fait dans le registre de l'époque rêveuse, à laquelle je faisais allusion ici même il y a quelques temps, et qui va aboutir au cinéma de Jack Tourneur pendant la guerre.
Justement, il me semble apercevoir une proximité entre les Browning/Chaney et les Tourneur/Lewton, sur laquelle je ne parviens pas à mettre précisément le doigt sinon que ça concerne toujours le…, disons, le BIZARRE. Plus tard apparaîtra Corman, dont Vincent Price sera l'acteur fétiche.
RépondreSupprimerMais je suis sûr que vous pourriez nous pondre quelque chose sur ce passionnant sujet (je parle de cette proximité), cher Tenancier…
Ce que je sais, c'est que le binôme Browning/Chaney est intimement lié au cirque et à l'étrangeté. Ce qui le relie à Tourneur/Lewton, c'est peut-être le sadisme latent... Mais après tout cela traverse une bonne part du cinéma fantastique des années 20 à 40, il suffit de se rappeler aussi les Cooper & Schoedsack, l'attendu Zaroff, mais King Kong également.
SupprimerIl existe peut être un autre rapport entre Browning et Chaney qui dépasse celui qui existe entre cinéaste et son acteur. Chaney est un véritable créateur : les films sont faits pour lui. Reste la question à cent balles : qu'aurait donné un film produit par Lewton avec Lon Chaney dedans...
Et puis sans vouloir s'appuyer une analyse des rapports de sujétion dans la production hollywoodienne, la politique des studios évolue entre les deux binômes que vous citez. Il faudrait replacer ça dans le contexte. Chaney aurait-il eu sa place à la RKO si elle avait contemporaine de ses grands films muets ?
Que de question pour lesquels je ne me sens pas capable de répondre, étant donné que je parle imparfaitement l'anglais et que le principal des sources est dans cette langue.