Scusez-moi, cher Tenancier mais j'en rajoute un peu : il est stupéfiant comme dans les années 60 et 70, les provinces ont générées un bon nombre de chanteurs à la fois d'un vernaculaire identifiable et d'un comique gras, héritier des comiques troupiers vulgaires de la "Belle époque". Ma connaissance, en ce domaine est limitée mais il semble que les marseillais à pagnolades ayant ouvert la voie, s'y sont engouffrés des provençaux, gascons, béarnais, toulousains, auvergnats à musette, etc... Surtout dans le sud, me semble-t-il. Ailleurs, je ne sais pas. Encore que dans le genre local-loufoque, les gens du Nord aient eu un peu plus de chance avec Raoul de Godewarsvelde qui avait un tant soit plus de classe. Peut-être est-ce juste une période qui correspond à une disparition du pays rural, à un chamboulement économique doublé d'une nostalgie de carte postale...
Rajoutez-en, mon cher Jules, c'est passionnant ! Pour la Bretagne, je m'interroge, n'aurait-on pas une émule contemporaine de Botrel dans la production de l'époque que vous citez ? Ce serait caché par l'emploi de la lange bretonne. Après tout, l'usage d'une langue minoritaire n'est pas une protection contre la connerie ou, au mieux, la poésie charcutière... Quant à cette explosion phonographique, n'est-elle pas due en partie au fait que les coûts de production des disques avaient tout de même baissé... mais la nostalgie de carte postale (et des Noces & Banquets) ont sûrement joué, vous avez raison.
Certes, les coûts de production ont certainement joué et il est vrai qu'on chante des conneries dans n'importe quelle langue. Ceci posé, la poésie de la'lliance du boudin et du clocher est si...franchouillarde que j'ai beau me creuser, je ne vois pas d'artistes la pratiquant en breton, basque, corse, etc. Ce qui ne les empêche parfois pas de bramer d'autres stupidités, bien entendu. Pour la Bretagne, je m'interroge. Peut-être certains visiteurs de ce blog en savent plus sur le sujet. Salud.
C'est pas pour dire, mais il est un autre méridional qui a truffé ses chansons d'odes à la charcuterie : celui qui trouvait le pèze naze. Et pas que dans Saucisson de cheval : Mon père et ses verres, Je suis né au Chili, tout ça grouille de cervelas et de pâté de foie…
Merci en tout cas pour cette découverte mais je suis un peu perplexe : les rares sites qui mentionnent Reyre Samson datent sa discographie des années 80 alors que le graphisme des pochettes et le format des 33 T (17 cm) sont ceux de la fin des années 50. Un ancêtre de l'ami Boby, donc, et que celui-ci connaissait peut-être…
Mon cher Georges, l'exemplaire passé dans mes mains était un 30cm, mais ce sont des souvenirs lointains. Un repressage dans les années 80, où j'ai fait connaissance de cette perle ? J'ai rencontré ce disque grâce au spécialiste de la chanson française à la radio, et mathématicien, ce qui semble une manie de ce côté-là.
Twist à Saint Chamas, comme chantait l'autre.
RépondreSupprimerOn fouille aussi sec pour voir ce qu'a commis ce beau représentant de notre beau midi.
Scusez-moi, cher Tenancier mais j'en rajoute un peu : il est stupéfiant comme dans les années 60 et 70, les provinces ont générées un bon nombre de chanteurs à la fois d'un vernaculaire identifiable et d'un comique gras, héritier des comiques troupiers vulgaires de la "Belle époque". Ma connaissance, en ce domaine est limitée mais il semble que les marseillais à pagnolades ayant ouvert la voie, s'y sont engouffrés des provençaux, gascons, béarnais, toulousains, auvergnats à musette, etc... Surtout dans le sud, me semble-t-il. Ailleurs, je ne sais pas. Encore que dans le genre local-loufoque, les gens du Nord aient eu un peu plus de chance avec Raoul de Godewarsvelde qui avait un tant soit plus de classe.
RépondreSupprimerPeut-être est-ce juste une période qui correspond à une disparition du pays rural, à un chamboulement économique doublé d'une nostalgie de carte postale...
Rajoutez-en, mon cher Jules, c'est passionnant ! Pour la Bretagne, je m'interroge, n'aurait-on pas une émule contemporaine de Botrel dans la production de l'époque que vous citez ? Ce serait caché par l'emploi de la lange bretonne. Après tout, l'usage d'une langue minoritaire n'est pas une protection contre la connerie ou, au mieux, la poésie charcutière...
SupprimerQuant à cette explosion phonographique, n'est-elle pas due en partie au fait que les coûts de production des disques avaient tout de même baissé... mais la nostalgie de carte postale (et des Noces & Banquets) ont sûrement joué, vous avez raison.
Certes, les coûts de production ont certainement joué et il est vrai qu'on chante des conneries dans n'importe quelle langue.
RépondreSupprimerCeci posé, la poésie de la'lliance du boudin et du clocher est si...franchouillarde que j'ai beau me creuser, je ne vois pas d'artistes la pratiquant en breton, basque, corse, etc. Ce qui ne les empêche parfois pas de bramer d'autres stupidités, bien entendu.
Pour la Bretagne, je m'interroge. Peut-être certains visiteurs de ce blog en savent plus sur le sujet.
Salud.
C'est pas pour dire, mais il est un autre méridional qui a truffé ses chansons d'odes à la charcuterie : celui qui trouvait le pèze naze.
RépondreSupprimerEt pas que dans Saucisson de cheval : Mon père et ses verres, Je suis né au Chili, tout ça grouille de cervelas et de pâté de foie…
Merci en tout cas pour cette découverte mais je suis un peu perplexe : les rares sites qui mentionnent Reyre Samson datent sa discographie des années 80 alors que le graphisme des pochettes et le format des 33 T (17 cm) sont ceux de la fin des années 50. Un ancêtre de l'ami Boby, donc, et que celui-ci connaissait peut-être…
Mon cher Georges, l'exemplaire passé dans mes mains était un 30cm, mais ce sont des souvenirs lointains. Un repressage dans les années 80, où j'ai fait connaissance de cette perle ? J'ai rencontré ce disque grâce au spécialiste de la chanson française à la radio, et mathématicien, ce qui semble une manie de ce côté-là.
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