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«
Bonjour madame, j’ai un livre très ancien de 1936 à vendre, il doit
valoir très cher et je voudrais savoir combien vous m’en donneriez, ça
ne doit pas courir les rues, il est un peu abîmé quoi mais je vous le
montre quoi. »
Et il sort son Flaubert de la bibliothèque verte, sans jaquette, avec pages manquantes et couverture en lambeaux.
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..........................j'en reviens pas...........................
RépondreSupprimerChère Judith, oui, ça peut paraître navrant ou amusant... Souvent, ce genre d'épisode part de la naïveté ou de la méconnaissance des personnes qui entrent chez le libraire d'occasion ou d'ancien. Il arrive également que celles-ci soient dans une telle purée que cela abolit tout raisonnement. La dèche est à ce point que la moindre merdouille prend les proportions d'un pactole potentiel, un « chopin » miraculeux. Il est parfois difficile pour les libraires de faire redescendre ces personnes sur terre. Il arrive même qu'ils soient traités d'escrocs parce qu'ils se montrent disposés à prendre un ou deux bouquins moyens dans un lot infâme. En somme, Béatrice se trouve confrontée parfois à ces misères, elles se répètent. Quelques fois, c'est plus comique dans la forme et quelque fois, pour ma part, j'en ai vu ressortir de la librairie en gardant un certain pincement au cœur...
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