Il existe une longue tradition du livre miniature, qui a
correspondu au besoin d’emporter en voyage avec soi quelques textes ou bien de
les dissimuler, comme ces bibles protestantes cachées dans les chignons lors
des répressions religieuses. Ces ouvrages ont également été à la source d’innovation
en matière d’imprimerie et de reliure. Comment habiller de si petits ouvrages ?
Certains restaurateurs ont découvert que les relieurs anciens usaient déjà d’une
technique approchant le bradel. Bien évidemment, la fragilité et la petitesse des
ouvrages, qui ne dépassent guère les 5 centimètres (on vous dit cela
« à la louche ») pour les grands formats du genre, implique une certaine
rareté et donc un prix élevé. Et nous, donc, les fauchés, les obscurs, les sans
grade ? Eh bien on fera tintin pour ce qui concerne les livres anciens
et la plupart des livres modernes, vu leur prix. De temps à autre, l’on trouve tout de même
quelques publications contemporaines comme ce petit recueil de haïkus publié en 2001 pour un
salon du livre à Aubergenville. Inférons ici que cela constituera notre lot de
consolation.
On reviendra sur le sujet un de ces quatre (et, d'ailleurs si vous avez des exemples dans votre bibliothèque, n'hésitez pas à en causer au Tenancier, hein...)
On reviendra sur le sujet un de ces quatre (et, d'ailleurs si vous avez des exemples dans votre bibliothèque, n'hésitez pas à en causer au Tenancier, hein...)
J'en ai plusieurs, mais encore dans des cartons. Dès que sortirai enfin tous mes livres de ces cartons, je t'en ferai part.
RépondreSupprimerAh oui, merci, je veux bien !
SupprimerLes seuls exemplaires que j'ai, vous les connaissez bien, cher Tenancier...
RépondreSupprimerCela étant dit, il serait bien que vous nous expliquiez ce qu'est le "bradel", n'est-ce pas ?
Otto Naumme