Nous n'avons pas joué depuis longtemps ! Ici, je vous demande dans quel film l'on aperçoit cette vitrine de libraire. Comme j'ai affaire à des cinéphiles avertis, j'ai préféré montré cette image plutôt que la scène suivante, où vous auriez tout de suite deviné...
Brit ou ricain, please?
RépondreSupprimerCher Jules : ricain.
SupprimerPickpocket ?
SupprimerNope...
SupprimerC'est tout de même pas The big sleep ?
RépondreSupprimerC'est plus dans le registre de la comédie...
SupprimerAvec Cary Grant ?
RépondreSupprimerNon, mais sa présence n'y aurait pas été incongrue dans le rôle principal masculin.
SupprimerJames Stewart était de la partie ?
SupprimerNon plus. On n'est pas loin dans la catégorie "grand échalas"...
RépondreSupprimerFunny Face ?
RépondreSupprimerNon (d'ailleurs, je ne le connais pas, celui-là... Il va sur ma liste, merci.)
Supprimer... mais si, je le connais, j'ai été abusé par le titre original !
SupprimerGary Cooper, alors... Allez, on tente : L'extravagant Mr Deeds ?
RépondreSupprimerAh... Non, ce n'est pas ce film.
SupprimerL'homme de la rue ? Toujours de Capra.
SupprimerNon, ce n'est pas Capra... Le livre exposé est un indice de ce qui se passe dans l'histoire...
Supprimerla Garçonnière ?
RépondreSupprimeril y a deux (et même trois) livres exposés : Live alone and like it, le Diable par la Queue, (et accessoirement French words and pictures)
RépondreSupprimeril y en a aussi deux autres dont je ne parviens pas à distinguer les titres
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SupprimerIl s'agit de celui qui est le plus en évidence : Live alone and like it...
J'ajoute qu'avec La garçonnière et Drôle de frimousse on s'éloigne quelque peu dans le temps. J'en dis déjà trop.
Quand même, French words and pictures est également un indice du lieu de la scène qui suit cette image. (Là, vraiment, le Tenancier est d'un générosité inouïe !)
SupprimerSérénade à trois ? Mais je ne me souviens d'aucune librairie.
SupprimerVous brûlez, Jules !
SupprimerJe sèche, oui.
SupprimerAlors si c'est un Lubitsch, The Shop Around the Corner ? Ah mais non, impossible puisque c'est Jimmy qui tient le rôle…
RépondreSupprimerNon plus !
SupprimerAlors gardons Lubitsch et Cooper, et disons La Huitième Femme de Barbe-Bleue (pas vu, pour ma part).
RépondreSupprimerEnfin !
SupprimerOui, George, c'est bien ça, félicitations !
C'est au début de la 46ème minute :
RépondreSupprimerhttps://drive.google.com/file/d/1QwHeB8kD6eWhpKF1NpKy7eiysHnAhU8Y/view.
Merci d'avoir attiré mon attention sur ce Lubitsch que je n'avais jamais pris le temps de visionner (c'est en cours), mais tout le mérite revient à Jules, qui a dépisté Gary Cooper et Ernst Lubitsch — et à vos précieuses remarques en réponse, Tenancier, naturellement !
Oui en effet, merci également à Jules !
SupprimerJe vous devance de peu dans la découverte de ce Lubitsch, d'ailleurs.
Pas vu non plus, on va mater ça. Mais on se trouverait un peu couillon d'annoncer un titre d'un film qu'on ne connait pas par ailleurs. Allez, on fera mieux la prochaine fois.
SupprimerBah, c'est par ténacité ludique, et déduction logique en parcourant les intrigues des films où Cooper joue chez Lubitsch.
SupprimerÇa vaut le jus, Jules, même si Claudette Colbert m'insupporte pas mal à force de tant minauder (cela dit, ça ferait un bon étendard pour MeToo).
Je viens de m'apercevoir que sur la même période, avec Lubitsch on est surtout chez les grands bourgeois, voire les aristos, tandis qu'avec Vidor (que j'adore) on est plutôt chez les prolos, et que Capra navigue entre deux eaux (mais toujours catho !)
Voici pourquoi j'aime vous soumettre ces petits jeux. les commentaires sont toujours intéressants.
SupprimerEt chez Ford, quand on est pas chez les Navajos, on est chez les Irlandais :)
SupprimerAlors zou ! je viens d'en finir la vision, et décidément, quel génie ce Lubitsch !
RépondreSupprimerJe m'aperçois que je n'en connais qu'une demi-douzaine alors qu'il y en a des tonnes et que quasi tout est dispo gratos sur le forum Kébekmac, alors hourrah ! (comme si j'avais que ça à fiche…)
J'ai pris des photogrammes des trois manchettes de journaux complètement impossibles qu'on entrevoit à 01h16mn, c'est assez rigolo (avec en plus les énormités d'incorrections : "Écho des nouvelle", "45 Anne" pour "45e année"…), sans parler de l'article sur le fermier qui zigouille sa belle-mère à coups de serpe…
https://drive.google.com/file/d/1sUJ_TEUuuFtgv9fI50QpvbZphLIhzf2a/view?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/16bjYjPhr0gZRML5NGSCrTVbP-0uRV2Xo/view?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/1F0qdxKdvWPEu3OKN4t4FIAHYQlrrUnVb/view?usp=sharing
Oui, ces manchettes sont amusantes, comme l'évocation de la France vue par Hollywood.
SupprimerIncidemment (comme disait Corneille), à propos de zigouillage de belle-mère — et même de matricide — je suis en train de zyeuter Killer Joe, un Friedkin tardif de 2011 qui vaut carrément le jus.
SupprimerMerci Yves, merci à tous pour cette leçon. Béatrice
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