|
Fin de
journée, j'étais en train de fermer la porte tout en papotillant avec
Corinne
lorsque nous avons entendu une voix haut perchée et haut speedée:
— Ah
il y a quelqu'un ici ! Tout de même !
Chaque fois que je passe devant cette boutique c'est toujours
fermé ! Je
passe tous les jours devant et c'est toujours fermé, c'est vrai quoi,
ça vous
arrive d'être là ?
— Vous
voyez, je suis là. Aux heures d' ouverture
qui sont affichées ici (en lui montrant, sur la
porte) je suis là.
— Et
voilà! ça ferme à 18h et vous, vous partez
maintenant !
— Il
est 18h monsieur.
—
18h passées même, a ajouté mon amie.
Et il est parti. Nous l'avons
revu 15 mètres
plus loin, nasillant toujours, seul, et seule la fin de sa diatribe
était
compréhensible :
... « c'est un métier,
artiste »...
Tu l'as dit, mon gars.
|
Vous vous en farcissez tout de même de sévères !!! Y'a pas à dire !
RépondreSupprimerOn peut le dire ! Ainsi va la vie du commerçant.... Béatrice
Supprimer"Un artiste de la fin", pourrait-on dire quand on fait Kafka…
RépondreSupprimer