Ces derniers temps, votre Tenancier a
subi une sorte de
creux dans l’activité d’écriture, non à cause d’une quelconque
défaillance,
mais parce que les circonstances extérieures l’ont obligé à ralentir et
à
perdre contact avec plusieurs travaux en cours. Rien de plus difficile
de
raccrocher au wagon lorsqu’on la laissé s’évader un peu trop loin. Ici,
l’exercice
a consisté à reprendre les textes à leur fondation et à les réécrire,
même si l’on
a retenu quelques éléments solides sur lesquels on ne trouvait pas trop
à
redire. Tout de même, la distance de plusieurs mois obligeait à un
regard
neuf, à des ratures et des repentirs. Nous voilà repartis dans les
plaisirs non feints de la création, prélude à l’épisode plus studieux
de la
relecture. Tout ça pour vous signaler que, après avoir achevé il y a
pas mal de
temps déjà un troisième recueil du Fleuve (regardez sur la colonne de
droite
pour les deux premiers) qui devrait paraître sous peu, le voici à la
tête de la
moitié d’une table des matières pour un quatrième. Sachez que cela ne
sortira pas
tout de suite pour le travail en cours, parce que l’on doit trouver
d’autres
histoires pour alimenter ce cycle et que rien ne presse, après tout. On
découvre
les meilleurs sujets en ne les cherchant pas, souvent. En revanche,
l’envie de
passer à des thèmes ou univers différents nous titille. On verra bien.
Mais en
attendant, on se remet à travailler à des choses ardues, écrites, et
cela fait
un bien fou. Merci de votre attention sur ce presque rien, mais après
tout nul
n’est tenu d’être tout le temps intéressant, n’est-ce pas ?
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