
« Nous nous sommes en effet interrogé sur l’activité de cette association. La revue qu’elle publie pas forcément de manière très régulière s’adresse à un public averti. Ses animations à destination des scolaires sont inexistantes. Nous leur avons pourtant demandé de déposer une demande de contrat local d'éducation artistique pour les écoles maternelles et primaires ».

Il est de règle en ce moment de sabrer tout les budgets
concernant la culture. Ce n’est qu’une étape de la précarisation de la
population. La diminution générale des services publiques, des soutiens à
l’activité culturelle ou sociale est une manière comme une autre de
conditionner le corps social à l’inacceptable. Cette coupe budgétaire n’est
qu’une péripétie dans le vaste repli opéré actuellement. Déjà, nombres
d’activités culturelles sont touchées sous le prétexte qu’elles ne sont pas
rentables. Nous avions déjà une ministre de la culture qui ne lisait pas. Sans
doute faut-il déduire que nous méritons ce qui est en train de se passer.
(On vous renvoie au site du Centre de Documentation pour en
savoir plus sur son activité passée. En illustration deux des productions de l'association.)