mardi 12 mai 2015

Saint-Côme

Saint-Côme
Patron des chirurgiens.
Payer le tribut à Monsieur Saint-Côme : pour une personne atteinte de maladie vénérienne, avoir à faire à un médecin. — Sur le témoignage de la Baudoin, elle n'a pas encore eu d'enfants, ni payé le tribut à M. Saint-Côme. (Inspect. de Police.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

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lundi 11 mai 2015

« Soudain, une immense carrière rouge... »

« Soudain, une immense carrière rouge. Vu d’en haut, c’est un cratère au fond duquel gît, dans une eau rougeâtre, une excavatrice inutile, qui rouille. A côté, rouillant, un camion. Personne, pas âme qui vive, silence oppressant. Mais, chose étrange, au milieu de tout cela brûle un feu, allumé au pétrole. Il tremblote, feu fantôme, vent. En bas, dans la plaine orangée, je vois les stries de la pluie et l’annonce de l’effondrement du monde flamboyer dans le ciel. Un chemin de fer court a travers le pays, et traverse les montagnes. Les roues flamboient. Un wagon prend feu. Le train s’arrête, on essaie de l’éteindre, mais on ne peut plus. On décide de poursuivre vite, plus loin. Le train repart, il repart tout droit dans le sombre cosmos. Dans l’obscurité profonde de l’univers flamboient les roues, flamboie un unique wagon. D’incroyables effondrements d’étoiles se produisent, des mondes entiers s’écroulent sur eux-mêmes, à partir d’un point unique. La lumière ne veut plus s’évader, même l’obscurité la plus profonde devrait ici être lumière, et le silence, rugissement. L’univers est rempli de néant, c’est le vide béant le plus noir. des voies lactées s’épaississent en non-étoiles. Une félicité se déploie, et de cette félicité, naît une non-chose. Telle est la situation. Une nuée de mouches et un tourbillon d’insectes ignobles bourdonnent autour de ma tête, si acharnés que, malgré mes grands moulinets de bras, ils me poursuivent encore, assoiffés de sang. […] » 

Ramoner

Ramoner
Ramoner une femme : pratiquer avec elle la futution — Ramone-là moi encore pendant une bonne demi-heure. (Rétif, Anti-Justine.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

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Modestes réflexions autour des catalogues

A partir de quel moment a-t-on commencé à élaborer des catalogues ? On ne parle pas ici que des catalogues de ventes de libraires, comme nous y avons fait allusions dans nos billets récents, mais bien plutôt de ceux qui étaient destinés à inventorier. On soupçonne que ceux-ci sont apparus à partir du moment où le nombre d’écrits dépassait la capacité mémorielle de ceux qui entretenaient les bibliothèques. Sans nul doute, les bibliothèques antiques possédaient de tels documents, y compris sous la forme de tablettes d’argile, étant donné la pléthore de divers documents sur certains chantiers de fouilles — enfin, quand on pouvait y accéder…
Nonobstant le support, il fallait bien répertorier le contenu des bibliothèques et bien que l’on soupçonne la mémoire de l’érudit antique bien plus vaste que l’homme contemporain il semble logique qu’une sauvegarde de l’inventaire ait existé. J’ignore pour ma part si ces bibliothèque pratiquaient le prêt. Peut-être. C’est en tout cas avéré au moyen âge alors que le contenu des rayonnages était moins copieux. La bibliothèque d’un érudit romain pouvait comporter plus d’un milliers de rouleaux alors que les monastères richement dotés du haut moyen âge en atteignaient six cent à grand peine. On songe volontiers que l’existence de tels documents était aussi redevable à une précaution juridique, un inventaire daté pouvait sans doute faire preuve de possession en cas de vol ou de litige (à ce titre, certains manuscrits du moyen âge comportaient une malédiction à l’endroit de l’éventuel voleur…). Enfin, il ne faut pas négliger le rôle de vecteur d’échanges culturels, un inventaire de bibliothèque monastique étant plus aisé à consulter que devoir se déplacer par monts et par vaux pour aller vérifier par soi-même. Un autre aspect du catalogage, pas si évident, est que les ouvrages n’étaient pas classés par ordre alphabétique comme notre logique le voudrait mais plutôt par affinités et même par ordre d’importance… Un tel registre pour deux cents ou trois cents volumes ne représentait pas un immense difficulté à consulter, d’autant que les registres d’érudition des rédacteurs et des consultants étaient à peu près similaires. La généralisation de la pensée scholastique de même que l’emploi du latin dans toute la chrétienté ont favorisé ces normes particulières à nos yeux dans l’établissement des listes. L’emploi d’un lingua franca (bien éloignée du globish que nos « élites » affectionnent tant) a sans doute été cruciale pour la circulation de ces catalogues. On imagine — est-ce avéré ? — de tels documents circulant systématiquement de monastère en monastère, belle amorce de réflexion et surtout beau thème d’un roman. On nous signale dans l’oreillette qu’un obscur auteur italien du XXe siècle aurait déjà abordé en partie le sujet. Comme quoi, les bonnes idées…
Il semble que l’idée de classer, répertorier, voire classifier ait accompagné la création de la notion de bibliothèque. Cette pratique va se perpétuer, se diversifier et se spécialiser. On a bien sûr la célébrissime classification Dewey chère aux bibliothécaires. Ces derniers établiront encore des catalogues à l’ère contemporaine, mais plus axés sur l’exposition, les listes de consultation et de prêt ayant rejoint depuis quelques temps le giron des bases de données électroniques. Le processus pour les libraires est à peu près similaire : on continue de rédiger des catalogues de vente pour les articles prestigieux mais le tout venant appartient désormais à l’informatique. On reviendra sur tout cela si on a le temps…

Quenouille

Quenouille
Membre viril.
Si je vous montre, Jeanneton,
Ma quenouille et mon peloton.
(Parnasse des Muses.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

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Une historiette de Béatrice

Quand un client me dit qu’un livre est moins cher chez le voisin, je lui conseille d’aller vite l’acheter là-bas. Néanmoins c’est immanquablement à moi qu’il l’achète. Les gens sont bizarres.

Cette historiette a été publiée pour la première fois en mai 2012 sur le blog Feuilles d'automne

Parties

Parties
Sous-entendu : Les parties sexuelles de l'homme ou de la femme.
Qui les brûle par les parties
Dont elles se sont diverties
(Scarron, Virgile.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

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10/18 — Collectif Change : Change de forme, tome 2 : Folie, histoire, récit




Collectif Change
dirigé par Jean-Pierre Faye & Jacques Roubaud

Change de forme, tome 2 : Folie, histoire, récit

n° 977

448 p.
Au début, deux pages occupées par les « Publications du Centre Culturel de Cerisy-la-Salle (50210) » chez 10/18, Plon, Mouton, P.U.F. et H.M.H (Canada)
Achevé d'imprimer le 30 juillet 1975 sur les presses de l'imprimerie L. P.-F. L. DANEL, Loos (Nord)
N° d'édit. 788 - Dépôt légal n°9417 : 3e trimestre 1975

Avertissement :

« Du 2 au 11 juillet 1973 s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle un colloque intitulé Changement de Forme, Révolution, Langage sous la direction de Jean-Pierre Faye et de Jacques Roubaud. C'est la plupart des communications qu'offre cet ouvrage en deux tomes (I. Change de forme : biologies et prosodies ; II. Change matériel : folie, histoire, récit) ainsi qu'un exposé de Pierre Roubaud, empêché de venir au colloque.
Les manuscrits ont été établi avec l'aide de Jean-Pierre L. Colle, sous la responsabilité de Jean-Pierre Faye. »

TABLE DES MATIERES :

Prélude II. par Jean-Pierre Faye

I. - Formes de l'expérience, par Michel Armelino et Yves Buin (6 juin 1973).
Présentation par Jean-Pierre Faye
Discussion au cours de la communication avec M. Alfandari, Ph. Boyer, M.-O. Faye, B. Formery, F. Gaillard, J. Guéron, G. Lemoine-Luccioni, E. de Marez-Oyens, J.-C. Montel, M. Pierssens, J.-C. Polack, M. Ronat, J. Roubaud, D. Sabourin

II.A. - Le langage du grand groupe, par Jean-Claude Polack et Danielle Sabourin (Groupe III)
Lecture d'une séance du Grand Groupe par J.-C. Polack (restituée après enregistrement).
Discussion au cours de la communication avec M. Alfandari, M. Armelino, Y. Buin, J.-P. Faye, M.-O. Faye, F. Gaillard, J. Guéron, C. Koronéos, G. Lemoine-Luccioni, P. Lusson, J.-C. Montel, J. Peignot, L. Robel, M. Ronat, J. Roubaud

II.B. - Dendrites, par Thérèse Moreau-Hicks
Articulation, par Jean-Pierre Faye

III. - La narration bègue de l'histoire, par Jean-Claude Montel
Discussion avec Ph. Boyer, A. Fabre-Luce, J.-P. Faye, F. Gaillard, R. Gaon, C. Koronéos, G. Lemoine-Luccioni, P. Lusson, E. de Marez-Oyens, J. Peignot, M. Ronat, P.-L. Rossi, J. Roubaud

IV. - Le manifeste naratif - « Tout » sur la révolution et la contre-révolution, par Jean-Pierre Faye
Discussion avec M. de Gandillac, J.-C. Montel, J. Peignot, M. Ronat

V. - Laure, la révolution et la désécriture, par Jérôme Peignot
Présentation par Mitsou Ronat
Discussion avec M. Alfandari, J.-P. Faye, M. Pierssens, M. Ronat

VI. - Du cannibalisme comme changement de forme et économie, par Paul-Louis Rossi
(Intervention de Mitsou Ronat au cours de la communication)
Discussion avec M. Alfandari, Ch. Bertaux, J.-P. Faye, F. Gaillard, J.-C. Montel, L. Robel, M. Ronat

VII. - La dialectique du conflit, par Jean-Marc Tisserant

VIII. - Ecriture et... voir, par Philippe Boyer
Discussion avec M. Alfandari, M. Benabou, Ch. Bertaux, J.-P. Faye, J.-C. Montel, J. Peignot, M. Pierssens, M. Ronat

IX. - Changer les formes de l'armée, par Bernard Rémy, avec Daniel Dobbels (Groupe IV)
Discussion avec M. Alfandari, R. Champagne, J.-P. Faye


(Contribution de Grégory Haleux)
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Ordinaires

Ordinaires
Menstrues. — Cette matrone lui a dit de se mettre un tampon entre les cuisses et de faire comme si elle avait ses ordinaires. (Inspect. de Police.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

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vendredi 8 mai 2015

10/18 — Collectif Change :Change de forme, tome 1 : Biologies et prosodies




Collectif Change
dirigé par Jean-Pierre Faye & Jacques Roubaud

Change de forme, tome 1 : Biologies et prosodies

n° 976

324 p.
Au début, deux pages occupées par les « Publications du Centre Culturel de Cerisy-la-Salle (50210) » chez 10/18, Plon, Mouton, P.U.F. et H.M.H (Canada)
Achevé d'imprimer le 30 juillet 1975 sur les presses de l'imprimerie L. P.-F. L. DANEL, Loos (Nord)
N° d'édit. 787 - Dépôt légal n°9416 : 3e trimestre 1975

Avertissement :

« Du 2 au 11 juillet 1973 s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle un colloque intitulé Changement de Forme, Révolution, Langage sous la direction de Jean-Pierre Faye et de Jacques Roubaud. C'est la plupart des communications qu'offre cet ouvrage en deux tomes (I. Change de forme : biologies et prosodies ; II. Change matériel : folie, histoire, récit) ainsi qu'un exposé de Pierre Roubaud, empêché de venir au colloque.
Les manuscrits ont été établi avec l'aide de Jean-Pierre L. Colle, sous la responsabilité de Jean-Pierre Faye. »

TABLE DES MATIERES :

Prélude I. par Jean-Pierre Faye

Ouverture par Jean-Pierre Faye

I.A. - Présentation d'une théorie générale du changement, par Jacques Roubaud.
Discussion avec J.-P. Aron, Ph. Courrège, A. Danchin, P. Lusson, J. Paris, L.S. Roudiez, P. Zumthor.

I.B. - L'objet qui change, par Pierre Roubaud

II. - Apprentissage et changement dans le système nerveux central, par Philippe Courrège et Antoine Danchin (Groupe I.)
(Intervention de Jean-Paul Aron au cours de la communication).

III. - Poétique comme exploration des changements de forme, par Jacques Roubaud (4 juillet 1973)
A. - La destruction de la sextine
Discussion avec J. Guéron, S.-J. Keyser, J. Paris, M. Pierssens, P. Zumthor
B. - La destruction de l'alexandrin

IV. - Sur les bases théoriques de la poésie métrique : Le Shift sur l'arabe classique et autres exemples, par Morris Halle et Samuel J. Keyser (Groupe II).
Traduction Jacques Roubaud.

V. - Langue et poésie : Mètre et phonologie, par Jacqueline Guéron

VI.A. - Introduction à la critique générative, par Jean Paris
Discussion avec J. Roubaud, J. Paris, M. Pierssens, P. Lusson, P. Zumthor, J.-C. Montel, Ph. Boyer, J.-P. Faye, J.-P. Aron

VI.B - Leçon d'un songe, par Jean Paris
Discussion avec J.-P. Aron, Ph. Boyer, J.-P. Faye, P. Lusson, J.-C. Montel, M. Pierssens, J. Roubaud, P. Zumthor

VII. - Le grand « change » des rhétoriqueurs, par Paul Zumthor
Discussion avec M.-O. Faye, J. Paris
suivie d'une note sur les « Litanies de la Vierge » de Jean Meschinot par Jacques Roubaud

VIII. - Sur une théorie générale du rythme, par Pierre Lusson

IX. - Traduction, transformation, par Léon Robel
Introduction de Jean-Pierre Faye.
Discussion avec Ph. Boyer, J.-P. Faye, M.-O. Faye, F. Gaillard, J. Guéron, M. Halle, G. Lemoine-Luccioni, P. Lusson, E. de Marez-Oyens, J.-C. Montel, S. Robel, M. Ronat, J. Roubaud, R. Tarr, P. Zumthor

X. - Changement de classe et syntaxe de la rhétorique, par Mitsou Ronat
Discussion au cours de la communication avec Ph. Boyer, J.-P. Faye, M.-O. Faye, F. Gaillard, M. Halle, S.-J. Keyser, P. Lusson, E. de Marez-Oyens, J.-C. Montel, M.-L. Ollier, P.-L. Rossi, J. Roubaud, P. Zumthor


(Contribution de Grégory Haleux)
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Nature

Nature
Sexe de l'homme ou de la femme. — Cet abbé était d'une nature si prodigieuse [qu'] il l'avait pour ainsi dire, effondrée ; ce qui l'obligea à garder le lit trois semaines. (Inspect. de Police.)

Marie-François Le Pennec : Petit glossaire du langage érotique aux XVIIe et XVIIIe siècles (1979)

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jeudi 7 mai 2015

Une bibliothèque idéale ?



On vient à l’instant (ou presque) de remettre au jour un ancien billet sur la fabrication du catalogue et de ce qui s’ensuit lorsqu’il arrive dans les boîtes aux lettres des bibliophiles. On l’a constaté, ce n’est pas forcément une partie de plaisir lorsque l’on se trouve de ce côté-ci de la barrière. Du reste, les conditions très artisanales de leur fabrication ne donnaient que des brochures utilitaires. Après tout nous ne visions pas à l’excellence typographique mais à vendre des livres. En revanche, nombre de libraires parisiens ont produit de petites œuvres d’humour, d’impertinence et surtout de grande érudition. Lorsque le libraire arrête de faire des catalogues il se repaît de ceux de ses confrères. Ceux de Pierre Saunier étaient un régal. Ils doivent l’être encore d’ailleurs mais votre Tenancier n’a plus aucune raison (phynancière surtout !) de les recevoir. Il le déplore, même s’il s’y résout. C’est à l’occasion de l’évocation du Tutu, attribué à Léon Genonceaux, et dont SPiRitus possède une réédition chez Tristram que je me suis souvenu de l’existence de l’édition originale dans le catalogue de Pierre Saunier. J’avais gardé la mémoire de cette notice assez remarquable puisqu’elle complétait admirablement la préface de la première réédition (enrichie depuis d’une postface, semble-t-il). Rappelons de plus que cette préface a été tirée d’un article de Pascal Pia, consultable ici. Pensez donc : plus de deux pages consacrées dans le catalogue à cet ouvrage où, censément, on compte les lignes pour mettre un maximum de références ! Mais il est vrai que cette édition demeure exceptionnelle (son prix aussi : 8000 francs vers 1991).
Ces catalogues ne se résumaient pas à une publication exceptionnelle. Si l’on trouvait d’autres éditions de Genonceaux, tout le Paris décadent et fin-de-siècle se retrouvait également dans ces pages. La littérature romantique, les fous littéraires et les « anticipateurs » (Pawlowski, Le Rouge, etc.) n’étaient pas non plus absents.
S’il est des catalogues ou des brochures que l’on jette volontiers après usage, il est certain que ceux de Pierre Saunier se gardent comme des références et même comme le véhicule du fantasme de la bibliothèque idéale, ou du moins de celles qui n’ennuient pas. Si ces brochures vous encombrent, le Tenancier se fera un plaisir de vous en débarrasser !


Notre billet sur les catalogues se trouve ici.