mercredi 5 juin 2024

Vues des rives


Neuf ans après avoir rassemblé les nouvelles du Fleuve dans un recueil homonyme (Le Visage Vert, 2015), cinq années écoulées depuis le roman se rattachant à ce cycle (Le Fort, L’Arbre vengeur, 2019), l’on éprouve une certaine joie à vous présenter le petit dernier de chez Letort, Vues des rives, recueil de vingt-deux nouvelles qui complète cet univers. Certains textes consistent en des reprises de publications en revues — L’ampoule, Le Novelliste et Le Visage Vert —, d’autres sont inédits. On y trouve également, outre la superbe illustration de couverture de Marc Brunier-Mestas, huit dessins de Céline Brun-Picard et un d’Élisabeth Haakman.
Mais, au-delà de l’énumération des nombreuses (on s’en doute) qualités de l’ouvrage, il devient nécessaire d’insister sur la préface de Mikaël Lugan dont on souhaite à tout auteur d’hériter d’un travail similaire ! La première lecture de Mikaël s’est révélée très émouvante, en découvrant sa perspicacité et sa compréhension intime de tout le cycle du Fleuve. Au fond, on se demande si l’on a mérité une telle attention. Quoi qu’il en soit, le livre est publié et il marque un jalon important pour la continuité du cycle, non parce qu’il y recèlerait un texte exceptionnel ou « explicatif », mais parce que l’ensemble étoffe un univers encore à la veille de s’enrichir. Du moins, en souhaitant qu’une espérance de vie clémente le permette.

Yves Letort : Vues des rives – Le Visage Vert, 2024

6 commentaires:

  1. Anonyme09:02

    Si j'osais, je dirais que cela coule de source.

    Otto Naumme

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  2. Anonyme21:15

    Ah moi j'aurais écrit « semblable » plutôt que « similaire »...
    Mais si mais, tenancier vosu avez mérité une telle attention. Décoiffez donc votre scrupule.

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  3. Anonyme21:16

    C'était ArD

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  4. Béatrice21:44

    Quel festival ! Félicitations

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  5. Anonyme10:07

    En repensant au titre de votre (je n'en ai aucun doute) excellent ouvrage, cher Tenancier, me vient cette réflexion que, vous seul sans doute ici, comprendez : la Vue Dérive, j'ai déjà donné.

    Otto Naumme

    PS : pour ceux qui ne peuvent comprendre le contexte car ils ne le connaissent pas, il est bien sûr évident qu'il ne s'agit pas là d'une quelconque critique contre les oeuvres de notre cher Tenancier. Bien au contraire. Et réciproquement.

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