vendredi 2 juin 2017

Ahem !...

De la précarité des correcteurs et de la précarité de la correction :


Cette version révisée nous a été communiquée par Armelle Domenach.
(Vous trouverez  la lettre sur le site ActuaLitté)

mardi 30 mai 2017

Gloire à nos pionniers !

Noms des Pionniers de l'Espérance (1945) :

MAUD

LE PROFESSEUR

ROBERT

TOM

RODION

TSIN-LU

lundi 29 mai 2017

Connaissons nos classiques

Listes des camps fortifiés romains autour du village gaulois
(dans le sens des aiguilles d'une montre)
:

Petibonum

Laudanum

Babaorum

Aquarium

vendredi 26 mai 2017

À l'acheteur hésitant

Si des histoires de mer aux chansons de matelot,
La tempête et l’aventure, la chaleur et le froid,
Si des goélettes, les îles, les robinsons marronnés,
            Et les flibustiers, et l’or bien caché,
            Et toute la vieille histoire romanesque,
            Exactement redite à la façon de jadis
Peuvent plaire, comme elles m’ont plu autrefois,
            À la jeunesse plus sage d’aujourd’hui :
 
— Alors, ainsi soit-il, allons-y ! Sinon !
Si la studieuse jeunesse a perdu cette soif,
Si elle a oublié ses anciennes passions,
            Kingston, ou Ballantyne le brave,
            Ou Cooper des bois et des vagues :
Alors, tant pis, ainsi soit-il encore ! et qu’avec
            Tous mes pirates je partage la tombe
Où ceux-ci reposent avec leurs créations !
 

Robert Louis Stevenson
L’Île au Trésor (1883)
(Traduction d’André Bay)

mardi 16 mai 2017

Tic tac

« Les ventes aux enchères, en proposant parfois les mêmes catégories d’objets, permettent de fixer la cote des écrivains qui les ont possédés. Ainsi la montre en argent de Lewis Carroll a atteint la somme de £ 9.350, celle de G.K. Chesterton 1.100 seulement — toute deux ayant malgré tout  doublé la mise. Celle de Ian Fleming, qui avait été estimée à £ 1.500, n’en a fait que 880. »
Times, 15 décembre, repris dans Le Magazine Littéraire n° 273, janvier 1990
  Pourtant, dans les Bond, il y a toujours de grosses montres coûteuses…

mardi 9 mai 2017

Quand le Tenancier trouve une nouvelle histoire à raconter, c'est un peu comme ça :

« fort mauvais goût »

On sent que la mort devient de l’embarras avec l’âge, une perspective ennuyeuse, un sas vers le pourrissement : organes nobles ou matière grise, tout y passe. La postérité rassure les trouillards : « Créons, c’est l’heure, laissons des trucs et des machins derrière-nous avant le grand effroi, le pied qui dérape !... » Le morbide ressemble à un amusement adolescent ou une passion de vieillard qui « colifichise » ses attributs, une passion vaguement sexualisée. Elle se garde toutefois du puant et du sale — mais y’a des pervers, n'est-ce pas ? La mort s’avère plutôt un truc dégueulasse, un truc de mauvais goût et il devient donc normal de la traiter par le « fort mauvais goût ».
Tant mieux, pas de regret à avoir : il en est qui ont utilisé ce mauvais goût pour en faire un colifichet pour la postérité. L’auteur trouvait cela bien agréable. Il persiste à le penser, même si ça vaut dans les soixante-cinq boules pour les autres.


(Cliquez sur l'image pour savoir)

mardi 7 mars 2017

Pause qui pourrait durer, si...

A l'heure où un nombre conséquent de crétins prétend régenter nos existences au terme d'une farce électorale, considérant que l'attrait pour le présent blog s'amenuise en ces périodes et, de plus, se trouvant fatigué de toutes ces conneries, le Tenancier se vote une pause.
Après, elle pourrait fort bien durer s'il s'avère qu'un parti fasciste accède au pouvoir en France. Il serait à partir de ce moment-là, impossible de faire comme si de rien n'était et de donner des gages de normalité à des gens pour lesquels le soussigné voue un dégoût viscéral.
Cinq ans de vacances, c'est presque autant que sous l'Occup' !...
À bientôt, j'espère.

dimanche 12 février 2017

Lard-Frit

Revenons doucement aux affaires.
Cette période de méditation forcée m'a tenu quelque peu éloigné d'internet (vrai en 2009, ce qui n'est plus le cas en 2017), du moins de la contemplation de ce que font mes petits camarades. Dans un sens, c'est tant mieux.
On a donc pioché dans ce que l'on aime.
Citons pour cette rentrée dans l'atmosphère une production pas blogueuse pour un rond mais qui ravira les papivores qui sommeillent en nous. Il s'agit du site personnel de Jean-Louis Le Breton.
On laissera aux quelques curieux le soin d'approfondir les détails de la carrière(1) du personnage, lequel est aussi intéressant et, je le parie, aussi chaleureux qu'il le fut à l'époque ou je le croisais à Paris. Mézalormedirévou, pourquoi mentionnez-vous ce site ? C'est que Jean-Louis Le Breton fut l'immortel créateur de la revue Lard-Frit(2) et qu'il la propose de nouveau sur ce site au format PDF et de telle manière que vous pourrez reconstituer la série avec un petit coup de massicot ou de cutter, des agrafes, etc. En effet, les numéros sont présentés sous leur forme imposée ce qui signifie que les pages ont été distribuées de telle manière que vous pourrez reconstituer la succession des pages une fois imprimées et le cahier assemblé(3).


Voici donc une manière sympathique de s'initier aux joies de l'imposition de pages en commençant simplement et en enrichissant sa bibliothèque. Le soussigné Tenancier en est fort satisfait car il ne possède que quelques numéros originaux et dans un piteux état. Il faut certes aimer l'umour (oui, je l'ai bien écrit) Fluide Glacial car nombre d'illustrateurs et d'auteurs en sont issus : Ucciani, Carali, Leandri, Tignous...


Ces propos bien pesés et enveloppés, le soussigné retourne au découpage du n°9 de Lard-Frit, c'est dire qu'il n'a pas encore fini(4), car il y a encore les numéros spéciaux à faire.
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(1) - Tour à tour et dans le désordre : libraire, musicien, journaliste, écrivain, directeur de revue et immortel auteur de cet aphorisme : "Qui Bogdanoff Bogdabœuf" - on en oublie sûrement.
(2) - Lien sur le site lui-même.
(3) - On parlera de l'Imposition un peu après la notion de Justification... c'est à dire dans quelques temps, pour ne pas trop se mouiller.
(4) - Euh... non, pour rien, parce que c'est rigolo de faire des notes de bas de page.
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À ce billet publié en avril 2009 sur le blog Feuilles d'automne, il est nécessaire d'ajouter les divers commentaires qui ont suivi :
(5)- Euh (suite)... Tenancier, je ne vois pas les traits de coupe, vous cutterisez avec quelles marges ?
La lecture à l'écran, du fait de l'absence de foliotage dans cette revue en impose !
Je vois dans cette revue de J.-L. Breton une continuité partielle fort sympathique du combat de son arrière-grand-mère Maria Vérone. Mais bon, on y verra autre chose aussi, hein ?!
ArD
(6) - C'est vrai, ça : pas de traits de coupe ! Heureusement que j'ai un exemplaire original qui mes sert pour les dimensions. Cela prend un peu plus de temps, il est vrai.
J'ai transmis votre sibylline réclamation à l'intéressé, en espérant qu'il pourra y remédier à l'avenir.
Je ne connaissais pas la filiation avec Maria Vérone. Est-elle avérée ? Et sous quel jour la voyez vous, à la lumière de la couverture du n°4, ci-dessus ?
Nous sommes suspendus à vos lèvres...
Le Tenancier
(7)- L'intéressé ne pourra pas commettre grand chose, puisque selon toute apparence il s'agit de numéros scannés. Mais vous pourriez indiquer les dimensions de l'original.
La filiation avec Maria Vérone est établie sur le site que vous citez, chapitre Téléchargements. Je la vois notamment à la lumière du fond plus qu'à celle de la forme.
ArD
(52, parce que y'a pas de raison) - On pourrait tout de même rajouter des traits de coupe sur des images, je n'en vois pas l'incompatibilité foncière.
75 X 105 mm
Ah, je n'est pas été jusqu'aux téléchargements ! En revanche j'ai découvert quelques morceaux que je ne possédais pas de Los Gonococcos ce qui m'enchante...
Le Tenancier
Ah, cher, vous n'avez l'intégrale des Gonococcos ? Dont ce fabuleux "live" que j'avais en cassette et que j'ai malheureusement perdu (Jean-Louis, si tu passes par là, que tu me lis et que tu as encore une de ces cassettes, je suis preneur !!! Transmettre au Tenancier qui fera suivre ;-)
Quant à l'imposition, cela tombe bien, nous sommes bientôt à l'époque du premier tiers...
Otto Naumme
Seigneur Otto, l'avions paumée dans moult déménagements et séparations, ce qui fait que nous en sommes au même point : nibe de cassette ! Mais en cherchant bien, je pense que l'on peut reconstituer dans son intégralité cet élément du Patrimoine Mondial, rien de moins, en surfant un peu. Cela tombe bien, me suis laissé entendre dire que vous aimiez les chemises hawaïennes.
Pour le sujet de l'imposition, vous êtes viré, mon vieux...
Le Tenancier
En tous cas, ça rappelle le bon vieux temps...
Celui d'une certaine radio de ma connaissance où, si je me souviens, nous fîmes justement connaissance de l'ami Jean-Louis...
Oh con, putaing con, donc... (que j'ai toujours le 45t original, là, par contre, avec le mythique Goldorak lou Larzem)
Otto Naumme
Moi tout pareil idem !
Le Tenancier