Le Tenancier vient de boucler une histoire et, à cette
occasion vient de changer la recharge de son stylo-bille. Le Tenancier écrit fin
et à la main après avoir fait un premier jet au clavier (il fait trois passages
au moins avant les révisions, dont un obligatoirement manuscrit). Pour cette même
occasion, il a terminé le bloc de papier dont il se sert. Donc, les prochains
travaux du Tenancier seront composés avec des accessoires neufs. Le Tenancier a
remarqué que la recharge garantie 3 500
mètres d’écriture. Le Tenancier s’interroge :
combien de blocs tiendra-t-il avec ça ? En définitive, à la question posée
récemment sur Facebook : « Le but d’un écrivain est-il de
raconter sa vie ? », la seule réponse raisonnable serait de poser la
question de son kilométrage et de sa consommation de papier sur la distance.
Cela en dirait long sur sa graphie et ses ratures (qui consomment plus qu’une
écriture régulière — il en va de l’écriture manuscrite comme de la conduite en
bagnole !) et cela nous épargnerait quelques manifestes domestiques. Le
Tenancier est pour l’apaisement et se défie désormais des échanges byzantins.
Mais il n’empêche personne de s’y livrer. Peut-être qu’un jour le Tenancier
vous dira combien de bloc ont été consommés avec une seule recharge de stylo.
Tant pis pour vous.
Postscriptum
Faut pas déconner : le Tenancier est tout juste un écrivaillon (en plus d'être un garçon décevant) et, évoquant le grave problème du sens de l'écriture, il ne pouvait donner qu'une réponse à sa mesure.
Tant pis pour vous.
Postscriptum
Faut pas déconner : le Tenancier est tout juste un écrivaillon (en plus d'être un garçon décevant) et, évoquant le grave problème du sens de l'écriture, il ne pouvait donner qu'une réponse à sa mesure.