Les plus perspicaces d’entre vous l’auront deviné : votre
Tenancier chéri délaisse le blog parce qu’il se trouve de plus en plus court à
causer de préoccupations qui s’estompent peu à peu. Ce blog-ci, ainsi que son
prédécesseur, se consacrait au livre, d’abord comme un libraire en chambre qui
s’ennuie et puis comme une personne qui assume sa transition vers d’autres occupations,
rappelant cependant la chose écrite. Reste que le soussigné piochait de plus
en plus à l’évocation de faits se rapportant à son ancienne activité,
découvrant ainsi que l’on ne demeure pas libraire si l’on n’entretient pas le
muscle spécifique. Sans l’atrophier, le Tenancier pense désormais attribuer cet
organe à d’autres fonctions, célébrant en conséquence la célébrissime fonction
de l’organe (hum).
Bref : que faire de ce blog ? Tout de même, nous avons passé de bons moments ensemble et cela ferait mal à quelques-uns d’entre nous que l’on gomme de façon définitive les participations et les dissipations qui se sont produites ici et auparavant. La conclusion s’annonce d’elle-même, l’on continuera — l’on ne sait à quel rythme et selon quelle humeur — vers des voies connexes. Puisque votre Tenancier écrit un peu, il viendra vous ennuyer avec quelques considérations oiseuses comme il songe à les produire au sujet de ses turpitudes créatives. On gardera les historiettes de Béatrice et l’on causera de temps en temps de livres, mais sans doute moins de la façon qui se voulait pointue et qui prenait à la longue des allures décevantes. On se laissera porter par le courant.
Merci de votre attention.
Bref : que faire de ce blog ? Tout de même, nous avons passé de bons moments ensemble et cela ferait mal à quelques-uns d’entre nous que l’on gomme de façon définitive les participations et les dissipations qui se sont produites ici et auparavant. La conclusion s’annonce d’elle-même, l’on continuera — l’on ne sait à quel rythme et selon quelle humeur — vers des voies connexes. Puisque votre Tenancier écrit un peu, il viendra vous ennuyer avec quelques considérations oiseuses comme il songe à les produire au sujet de ses turpitudes créatives. On gardera les historiettes de Béatrice et l’on causera de temps en temps de livres, mais sans doute moins de la façon qui se voulait pointue et qui prenait à la longue des allures décevantes. On se laissera porter par le courant.
Merci de votre attention.