Le samedi 26 mars était le dernier jour de la libraire Entropie, au 198 boulevard Voltaire.
Notre reporter était sur les lieux.
(Photographies de Florence Marion ©)
Les Graphies d’Éros : désir, signe et chair chez Léo Barthe/Jacques Abeille
Journée d’étude organisée par Arnaud Laimé (Paris 8).
Bibliothèque de l’Arsenal, 1 rue de Sully, 75004 13 avril 2016, 9 h -18 h Entrée sur réservation préalable : arnaudlaime(le petit signe que vous savez)yahoo.fr MATINÉE 9h Accueil des participants, petit déjeuner de bienvenue 9h30 Arnaud Laimé (Université Paris 8), « Qui, de Barthe et d’Abeille ? » Féminin 9h45 Jean-Michel Devésa (Université de Limoges), « Le Féminin chez Jacques Abeille : ce "premier autre qui peine à se faire entendre" » 10h15 Elsa Caboche (Université de Poitiers), « Représentation des femmes et imaginaire du féminin chez Abeille et Barthe » 10h45 Discussion 11h Pause Désir 11h15 Nadine Grafeille (médecin, sexologue), « De la fantasmatique à la réalité » 11h45 Discussion 12h « Jouer et se déjouer : à deux voix autour du désir », échange entre Belinda Cannone (romancière, essayiste) et Jacques Abeille 12h45 Discussion APRÈS-MIDI Nocturne 14h30 Pierre Vilar (Université de Pau et des Pays de l’Adour), « Le cru et l’écrit : sur quelques écrits crépusculaires de Léo Barthe et une leçon de Terrèbre » 15h Éric Vauthier (Université de Varsovie), « La dimension nocturne de l'érotisme dans les récits courts de Jacques Abeille/Léo Barthe » 15h30 discussion 15h45 Pause Image 16h Patrick Wald Lasowski (Université Paris 8), « Aux mains d’Éros » 16h30 Philippe Lemaire (artiste), « "Beau revers du rêve" Quand Jacques Abeille écrit autour de collages » 17h Discussion 17h15 La Reine des oiseaux, projection d’une série d’œuvres formant libre journal 18h Fin de la journée |
EXPLICATION
DES MOTS EMPLOYÉS LES PLUS ORDINAIREMENT DANS LES LEÇONS DE LECTURE A HAUTE VOIX.
1.
ACCENT.
Modification
de la voix ; manière de prononcer ; accent pathétique ou oratoire, qui
exprime les sentiments, et les communique en élevant la voix d'un degré.
8. EUPHONIE. Son agréable qui rend la
prononciation facile, coulante.2. ARTICULER. Prononcer nettement les mots. 3. ANONNER. Parler ou lire en hésitant. 4. ASPIRATION. Action d'attirer l'air dans sa bouche. 5. BÉGAYER. Parler en hésitant sur les syllabes et en répétant. 6. CACOPHONIE. Rencontre de sons désagréables. 7. CONSONNES. Les consonnes, comme le non l'indique (sonne avec), sont des lettres qui ne forment une modification de son qu'avec le secours des voyelles, comme B, M, N, etc. D'après la différente position des organes de la parole, lorsqu'on les prononce, on a distingué les consonnes en six classes :
LES LABIALES,
parce qu'elles sont le résultat du mouvement simultané des lèvres,
comme F, M, P, V.
LES LINGUALES, qui se forment par de simples variations dans les mouvements de la langue, comme D, I, N, R, T. LES PALATALES, parce qu'elles sont formées du mouvement de la langue vers le palais, C fort ou K, G, J, Q, et les lettres mouillées. LES DENTALES OU SIFFLANTES, parce qu'elles résultent du rapprochement des dents, C doux, S, CH, Z. LES NASALES, parce qu'elles retentissent dans le nez, M, N, GN. LES GUTTURALES, parce que, prononcées avec une aspiration forte, elles semblent sortir du fond de la gorge ; elles sont connues dans les langues du Nord ; nous n'en avons qu'une en français, H. 9. ÉMISSION DE VOIX. Action d'émettre, de pousser dehors la voix. 10. EXPIRATION. Action de rendre l'air aspiré. 11. GRASSEYER. Parler gras, mal prononcer l'R en l'adoucissant avec l'A. 12. HARMONIE. C'est le plaisir qui résulte du mélange de plusieurs sons qu'on entend à la fois. 13. INFLEXION. Passage d'un ton de voix à un autre. 14. INTONATION. Formation de sons. 15. MÉLODIE. C'est une suite de sons qui se succèdent agréablement. 16. MODIFIER un son, adoucir, modérer, tempérer un son. 17. MONOTONIE. Uniformité, égalité ennuyeuse de tons. 18. NASILLER. Parler du nez. 19. NASONNER. Parler du nez en bégayant. 20. NOMBRE. Arrangement mélodieux des mots. 21. NUANCER LE DÉBIT. Donner au débit un degré de force ou de faiblesse, lire dans tous les tons, ou passer successivement et sans secousse de l'un à l'autre. 22. PÉRIODE. Assemblage d'une ou de plusieurs propositions, dont les sens est entièrement achevé. 23. PHRASER. Lier les membres d'une phrase. 24. PROSODIE. Prononciation régulière des mots, conformément à l'accent, à la quantité. 25. SACCADER. lire par saccades, par secousse ; détacher avec promptitude un mot d'un autre. 26. SCANDER. Indiquer la mesure d'un vers, le mesurer. 27. VOYELLES. On appelle VOYELLE tout son qui se forme par une seule émission de la voix ; qui ne résulte que d'une situation de l'organe de la parole, sans exiger aucun battement, aucun mouvement dans les différentes parties de cet organe, et qui peut être prolongé, sans variation, aussi longtemps que l'expiration peut fournir d'air. On en distingue de trois sortes :
1°
LES SIMPLES, au nombre
de cinq, a, e, i ou y, o, u.
2° LES COMPOSÉS qui se divisent en DIPHTONGUES OCULAIRE et DIPHTONGUES AURICULAIRES. Dans ces premières, l'œil seul distingue que le son est composé de deux ou trois voyelles, comme OU, EU, AN, IN, ON, UN. Dans les secondes, l'oreille entend distinctement deux sons, quoiqu'on les prononce d'une seule émission de voix, comme IA, OA, OUI, IAN, IEU, etc. 3° LES NASALES, ainsi nommées parce que le son qu'elles produisent semble sortir un peu du nez ; ce qui a lieu quand on ajoute un M ou N à quelqu'une des voyelles simples ou composées, comme AM, AN, EAN, EM, EN, IM, etc.
in : Les Omnibus du Langage, par D. Lévi Alvarès — Paris M. Lévi, 1842
|