On s’est permis de reprendre cette image qui circule sur des
réseaux sociaux et que l’on attribue à coup sûr à Michel Onfray, préfaçant le
livre sur Proudhon par Thibault Isabel (le « philosophe bisontin » est
apprécié par nos amis les fascistes). Si l’on concevait quelques doutes sur les
fidélités politiques de l’homoncule médiatique, on s’en affranchit désormais
avec aisance à la lecture de cette petite ignominie. Rien ne l’excuse. Même un
imbécile possède encore la ressource de se taire…
dimanche 17 mai 2020
samedi 16 mai 2020
vendredi 15 mai 2020
Une historiette de Béatrice
jeudi 14 mai 2020
mercredi 13 mai 2020
L'Imprimerie nationale en 1900
Rue Vieille-du-Temple, l’Imprimerie nationale continue
d’occuper, d’encrasser, le noble hôtel de Rohan. Les chevaux du Soleil,
sculptés à la façade, s’ébrouent dans une décor de ballots, de vieux papiers,
dans une atmosphère d’encre et de poussière. En 1925 seulement, elle émigrera
rue de la Convention.
Elle imprime de tout, en dehors des paperasses officielles. Et, de ces locaux sordides, naissent de merveilleuses harmonies en noir et blanc, des modèles de clarté et d’équilibre. Le même soin est apporté à une affiche de ministère qu’à une impression de luxe. Cette année, précisément, pour d’éclectiques bibliophiles, L’imprimerie nationale a tiré l’Imitation de Jésus-Christ en même temps que deux ouvrages dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont aucun caractère mystique : Le Jardin des Supplices, de Mirbeau, et Parallèlement, de Verlaine. Trio assez singulier pour que s’en émeuve l’administration. Pudiquement, le ministère de la Justice, dont dépend l’Imprimerie, refusa son visa. Du coup, Arthur Christian, le directeur, sentit, bien que vieux routier de la politique, le sol céder sous ses pieds. Tout, d’ailleurs, finit par s’arranger. Les trois volumes parurent, sans la signature de l’Imprimerie nationale. Mais pourra-t-on empêcher que la marque en soit perceptible aux connaisseurs, ce mince trait, à peine visible, accolant la hampe des l minuscules, et qui est l’indicatif de la maison. |
Robert Burnand : Paris 1900 (1951)
mardi 12 mai 2020
Pensée entre deux rayonnages
Contrairement à une idée reçue, Croc-blanc ne fait pas partie de la littérature de niche. |
10/18 — Robert Jaulin : La mort sara
Robert Jaulin
La mort sara
n° 542
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « 7 », dirigée par Robert Jaulin
Volume triple
445 pages (448 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1971
Achevé d'imprimer 14 avril 1975
(Contribution du Tenancier)
Index
La mort sara
n° 542
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « 7 », dirigée par Robert Jaulin
Volume triple
445 pages (448 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1971
Achevé d'imprimer 14 avril 1975
(Contribution du Tenancier)
Index
lundi 11 mai 2020
Une historiette de Béatrice
dimanche 10 mai 2020
10/18 — Jacques Sternberg : Le cœur froid
Jacques Sternberg
Le cœur froid
n° 758
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double
191 pages (192 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1973
(Contribution du Tenancier)
Index
Le cœur froid
n° 758
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double
191 pages (192 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1973
(Contribution du Tenancier)
Index
samedi 9 mai 2020
vendredi 8 mai 2020
Une historiette de Béatrice
jeudi 7 mai 2020
mercredi 6 mai 2020
Revoir, corriger et recuire
[Courteline] était, quant à lui, d’une parfaite modestie.
Lorsque parurent ses Œuvres complètes,
il écrivit à un ami suisse :
« Depuis trois semaines, je n’ai pas une minute à moi, ayant à revoir, corriger et recuire tous mes bouquins, près de 400 000 lignes à éplucher une à une, à émonder de “qui”, de “que” et autres beautés de ce genre. Je me suis fait une pinte de mauvais sang ! Le pis est que, n’ayant jamais relu mes ouvrages depuis leur publication, j’ai eu avec eux l’impression de la nouveauté, et elle est propre, l’impression ! Je suis consterné. C’est effrayant ce que tout cela est misérable. Je ne me croyais pas si dépourvu de talent. Au surplus, cela m’est bien égal. L’important, c’est d’avoir bon estomac. » |
Léon Treich : L'esprit français (1943)
mardi 5 mai 2020
lundi 4 mai 2020
10-18 — Léonard Cohen : The favorite Game
Leonard Cohen
The favorite Game
Traduit de l'anglais par Michel Doury
n° 663
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple
314 page (320 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1972
(Contribution du Tenancier)
Index
The favorite Game
Traduit de l'anglais par Michel Doury
n° 663
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple
314 page (320 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1972
(Contribution du Tenancier)
Index
Fable-express un peu khon
« Ch'sais pas ce que j'ai, aujourd'hui, mais j'ai la tête vide. — Eh bien comme ça, les zombies te foutront la paix... » |
(Désolé...)
dimanche 3 mai 2020
Tacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacatacata (bis)
samedi 2 mai 2020
Lecture du Tenancier
ux
(lorsqu’il préface La Fontaine ou Mallarmé), expédie lui aussi ces
premières
œuvres en trois phrases : Je n’oublie pas, Monsieur, que vous n’avez pas commencé d’être des nôtres avec ce gros livre [Les Nuits d’Afrique] : de minuscules plaquettes l’avaient précédé, qui devraient bien, un jour, être rééditées. Vous vous y montriez, en vers et en prose, l’un de nos premiers symbolistes, un peu moins connu, mais un peu plus précoce, un peu plus tourmenté, un peu plus visionnaire que les autres. Ainsi, avant de vivre vos mille et une nuits d’Afrique, vous vous étiez payé le luxe d’une brève « nuit de l’enfer » et celui qui devait emprunter tant de voiliers et de cargos dans monde s’y rêvait joliment « bateau ivre »… […] |
Cette première page du livre de
Dominique Noguez pose d’emblée l’enjeu du livre. Rimbaud ne meurt pas dans les
circonstances que l’on connaît mais se survit à lui-même, rédige un roman
remarquable, Les Nuits d’Afrique, lui
valant l’amitié de Breton. Celui-ci l’excommunie — bien entendu — quelques
temps plus tard, lorsque Rimbaud prend la défense de Claudel dont il épouse la
sœur… Alors, Rimbaud deviendrait-il l’impensable, un poète chrétien, sanctifié
par l’Académie ? Le jeu de Noguez est plus subtil et dépasse le cadre habituel
de l’uchronie, qui emprunte habituellement des voies plus ludiques. Ici il nous
mène à un essai littéraire démontant le mécanisme de l’évolution du «
Grantécivain » (autre titre de Noguez). Curieusement (ou pas, selon votre
chapelle), le cheminement de Noguez reprend quelques jalons posés par Enid
Starkie, fort empreint de l’idée d’un Rimbaud chrétien. Pourquoi pas, si l’on
considère l’évolution de nombre d’écrivains de sa génération ou de celles
d’après dans des voies parfois plus tortueuses. Une véritable curiosité
littéraire, en tout cas, sur des traverses inaccoutumées.
vendredi 1 mai 2020
jeudi 30 avril 2020
Une historiette de Béatrice
mercredi 29 avril 2020
10/18 — Catherine Breillat : L'homme facile
Catherine Breillat
L'homme facile
n° 875
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume simple
120 pages (128 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1974
Achevé d'imprimer 5 juin 1974
(Contribution du Tenancier)
Index
L'homme facile
n° 875
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume simple
120 pages (128 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1974
Achevé d'imprimer 5 juin 1974
(Contribution du Tenancier)
Index
mardi 28 avril 2020
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