21 février
1951 : le « flash » arrive sur les téléscripteurs :
dans son
appartement de la rue Vaneau, André Gide vient de rendre le dernier
soupir. Le
chef des informations d’un journal du soir dépêche un reporter — le
premier qui
lui tombe sous la main ; un garçon qui, ordinairement, s’occupe
des faits
divers.
Une heure plus
tard, coup de téléphone dudit, donné de la rue Vaneau :
— Sans
intérêt :
mort naturelle.
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Jean-Paul Lacroix : La presse indiscrète (1967)
Magnifique !
RépondreSupprimerN'ayant pas cet ouvrage de Lacroix (qui a commis beaucoup de recueils humoristiques), je me demande si l'on y trouve des coupures de La Croix…
Incidemment, j'ai fait voici peu un rêve très précis dans lequel André Gide m'avait embauché pour ranger sa bibliothèque. J'annonçais la chose à des amis mais ce nom de Gide ne leur disait absolument rien !