samedi 20 avril 2019

Quand je vois un oiseau marcher comme un canard, nager comme un canard et cancaner comme un canard, j'appelle cet oiseau un canard

8 commentaires:

  1. Auriez-vous fumé du LSD (de la moquette, du canard, un maître-nageur, des coins qu'on oint…) ou bien n'est-ce qu'une praillevète djoque ?

    En tout cas, il me plaît que James dîne, alors merci pour ce cliché apéritif !

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  2. George, il existe un lien entre le titre et l'image. J'aurais pu même en faire un jeu puisque cela fait longtemps...
    Je compte sur votre sagacité.

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  3. Ma sagacité s'appelle de nos jours gougueulisation : désolé, je ne connaissais pas le test du canard (ni d'ailleurs James Riley).

    Un exemple ici, à la fin de l'extrait (à 03'20").

    Mais pourquoi James Dean, nondidju ???

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  4. Regardez donc ce qu'il lit, George...

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  5. J'ignore quelle page suffoque ainsi notre jeune géant qui avait la fureur de vivre à l'est d'Eden, mais pour sûr que c'est du James Withcomb Riley, si je ne m'abuse — quitte à me répéter pour vos beaux yeux.

    Et à propos de Fritz Lang, je vous recommande l'incroyable retour de La panthère rose en 2006, un film de Shawn Levy dans lequel Steve Martin s'avère encore plus hilarant que Peter Sellers sous l'égide de Blake Edwards.

    Voyez par exemple cet extrait, en doublage français, où Clouseau (gendarme typiquement français avec toutes les couleurs locales qui s'entendent mais incarné par un acteur américain) s'efforce en vain de délier les subtilités de l'ango-saxon…

    "Ce dont on ne peut parler, il faut le taire", concluait Wittgenstein, mais cette scène hisse la série Z à des hauteurs linguistiques insoupçonnables : même Escher en deviendrait maboul !

    Ah, et pourquoi prendre Lang, me demanderez-vous ?
    C'est juste que le film grouille de clins d'œil (d'yeux ?), cinématographiques, dont un à la scène d'ouverture de M le Maudit, le plan de l'escalier en colimaçon.

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  6. Votre cinéphilie m'étonne parfois, George.

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  7. Je dirais modestement que cela s'appelle de l'intelligence (intelligere) :
    comprendre les plus basses choses pour les hisser à des hauteurs insoupçonnables.

    Quant aux films, on prend ce qu'on a sous la main.

    Pour ma part, j'ai vu cette sous-merde en français sur la première chaîne belge, la semaine passée, alors que j'aidais un ami sur le chantier de son installation artistique in situ, au château de Seneffe, sous une bruine persistante.

    Et franchement, ça m'a éberlué.

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