dimanche 21 avril 2019

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués

Le Tenancier vous avait, l’été dernier, mis en copie un extrait de l’ouvrage de Jean-François Vilar, Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Puisque l’on ne peut s’acquitter aussi facilement d’un tel écrivain, voici la retranscription du roman en feuilleton radiophonique, avec le cortège de déceptions que recèle toujours une telle entreprise. En effet, rien n’est plus désagréable qu’une voix se substitue à celle de l’auteur, du moins à celle que l’on se figure lors d’une lecture. Quand bien même, l'évocation vaut la peine d'être écoutée. On vous recommande de toute façon tout Vilar et on tentera à l’avenir de retrouver encore de quoi vous appâter…

Épisode 1



Épisode 2
 

Épisode 3



On trouvera la notice de cette émission ici.

4 commentaires:

  1. Jules22:42

    Un roman absolument crépusculaire, peut-être mon préféré de Vilar. On imagine mal ce qu'il aurait pu produire après ça. D'ailleurs, il me semble qu'il n'a plus écrit.

    RépondreSupprimer
  2. Il a tenté de le faire, je crois. Il semble qu'il ait laissé une ébauche de roman qui devait suivre celui-ci et se déroulant à Prague...

    RépondreSupprimer
  3. En 1982, je lisais la revue Polar de Guérif et consorts (1ère série, avant le magazine en kiosques, bien avant la revue de bibliothèque chez Rivages), j'ai acheté pour 17 Fr. dans une maison de la presse C'est toujours les autres qui meurent (rien que pour cette merveille de titre, malgré le prix décerné, je me serais jeté dessus à bras raccourcis, même en ignorant alors que Vilar avait créé le festival d'Avignon).

    J'ai d'ailleurs acheté illico au fur et à mesure tous les titres de cette collection "Fayard/Noir" dirigée par le même François Guérif (c'était vachement moins cher que les Nouvelles éditions Oswald : 45 Fr. le volume, avant qu'ils ne se résignent en 1983 à diviser drastiquement le prix par deux, youpi !), mais je n'en ai lu que deux, des putains de purs chef-d'œuvres : Un jumeau singulier de Westlake et La fille de nulle part, de Fredric Brown.

    Mais pas le Goodis, pas le Thompson, pas le Vilar : ce serait pour plus tard.

    Mais là, j'ai sous la main deux ouvrages dédicacés de J-F V., et je puis vous assurer qu'il les soignait fichtrement, ses dédicaces : des collages à la Max Ernst aux petits oignons, bellement ouvragés, du travail de première bourre !

    Je vous montrerai ça un de ces jours…

    RépondreSupprimer
  4. Ah j'espère bien, George !

    RépondreSupprimer