mardi 10 octobre 2023

Réflexion sur l'écriture qui laisse le Tenancier rêveur devant l'évidence

« Le travail d'une bonne prose comporte trois niveaux : un niveau musical, dans lequel elle est composée ; un niveau architectonique, dans lequel elle est construite : enfin un niveau textile, dans lequel elle est tissée. »

Walter Benjamin : Rue à sens unique

(C'est donc pour cela que le Tenancier a souvent envie de tisser).

5 commentaires:

  1. Anonyme11:19

    Je ne trouve pas que ce soit évident. Je me méfie des comparaisons qui dissimulent un fait, une chose, un visage derrière des (res)semblants. Enfin je ne considère pas Walter Benjamin, auteur estimable, comme une autorité. J’ai dit.

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    1. Oui, on pourrait en discuter... et ce serait très agréable, mon cher Didier. Cela dit, on a trouve bien pire comme vision de l'écriture et je préfère cette citation qui a le mérite d'être lapidaire à toutes les conneries qui circulent par des écrivains-qui-ont-réussi du genre de Werber ou de Thilliez, ne serait-ce que par sa brièveté (et puis, au moins, là, c'est gratuit)...

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    2. Anonyme14:22

      Ah si tu me prends par les dégoûts et les aversions, je suis d’accord.

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    3. Tout de même, je pense que ce genre de citation est plus incitative pour une personne qui se trouve confrontée aux soucis liés aux premiers écrits. En ce sens, c'est plutôt pédagogique, ça insiste à ne pas se satisfaire de chaque mouture que l'on produit. Tatillon comme je te connais, tu ne peux pas nier cet aspect-là, je pense...

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  2. Anonyme11:19

    Le commentaire précédent est signé Didier.

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