vendredi 17 novembre 2023

Noir & blanc


Eugène Sue : Les mystères de Paris (1843)

6 commentaires:

  1. Quel auteur sympathique, ce bon Eugène !
    Ça me rappelle qu'il faut que je lise Les Mystères du peuple, hélas moins connu que celui-ci et dont la dernière édition remonte à plus de 40 ans, me semble-t-il.

    Une chose me chiffonne, cependant : la ponctuation aberrante à la deuxième ligne, autour des tirets d'incise — qui d'ailleurs devraient être des virgules.

    Je précise que je n'ai rien à voir avec cette madame Georges.

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    1. Oui, la ponctuation est assez bordélique. Cette page sort de l'édition Flammarion, presque ses œuvres, in-12 sous percaline rouge ornée. Je pensais avoir l'édition à peu près complète et vous me rappelez l'existence de ces Mystères du peuple qui n'y figurent pas. La question est de savoir si Flammarion l'avait incluse et donc que je ne possède pas une série complète. Diable ! Il est dans les détails, nous le savons. À propos de Sue, toujours, sachez que les Mystères de Paris sont en cours de réédition en 10/18, occasion de comparer la ponctuation avec la présente page qui a dû être composée d'après une édition populaire, que l'on peut supposer bâclée question typo. J'ajoute encore que le design de couv. de l'édition 10/18 est consternante de conformisme vis-à-vis de ce qui se fait à l'heure actuelle dans la littérature "de genre". Manquerait plus que le gaufrage, tiens...

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  2. Bah, ça m'étonne pas, depuis le déménagement de l'U.G.E. de la rue Garancière.

    Je vous avais raconté de vive voix je crois ma très vive déconvenue voici cinq ou six ans, lorsque alléché par une invitation des éditions 10/18 à une journée de rencontre avec d'impétrants libraires je me suis rendu place d'Italie avec en tête un topo à déballer pour les jeunes sur l'historique de la maison et l'idée de me retrouver entre gens de bonne compagnie, du genre Dominique de Roux, Christian Bourgois, Francis Lacassin, voire Jean-Claude Zylberstein (certes tous morts alors, mais bon).

    Horreur ! j'ai dû me taper durant des heures, au milieu de jeunes ébaubis d'admiration et d'ambition, l'avanie de manadjeuses élevées à Dallas et au MacDo' qui ne cherchaient qu'à refourguer immondement leur came — bref, de vulgaires vendeuses !

    Heureusement, le buffet était délicieux, l'alcool coulait à flot et on m'a aimablement offert quelques nouveautés de la maison (ainsi qu'une débile boîte promotionnelle en forme de coffret à thé…)

    Misère, déprime, bref.

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    1. Vous ne me l'aviez pas racontée (ou alors, j'ai la mémoire qui flanche), mais l'épisode ne m'étonne pas du tout. Au moins une chose reste dans l'édition : la picole. Ça rassure.

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    2. Hélas (?), même pas !
      Le public, c'était des jeunes fraîchement émoulu(e)s d'écoles de commerce — tout comme les com' du bastringue —, elles buvaient du jus de papaye ou du Coca bio, y'avait que moi pour écluser les boutanches de bons crus.

      À un moment du buffet j'ai repéré une plus vieille, genre 40-50 balais, j'ai commencé à lui causer des séries des années 70, elle m'a pris pour un brindezingue (elle ne connaissait queude à tout ça).
      Alors je suis retourné m'empiffrer de délicieux petits fours et m'enfiler en douceur des gorgeons, et je me suis taillé fissa.

      Et désolé motre mémoire flanche, Tenancier, car je suis certain de vous avoir narré cette misérable journée : vous m'aviez recommandé d'y consacrer un billet (mais vraiment ça me déprimait trop rien que d'y repenser. Tiens, je vais aller me suicider, ça ira mieux !)

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  3. Erratum.
    Lire au dernier § : "Et désolé mais, oui, votre mémoire", etc.

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