Il y a quelque temps, votre Tenancier
avait entamé un roman
et en était rendu à environ 95 000
signes(*) avant de l’arrêter pour diverses raisons, mais
surtout
parce que la chose se complexifiait et qu’il devenait nécessaire de
prendre de
la distance. Une grande partie de ce travail était opérée au stylo dans
un bloc
de papier quadrillé, comme de coutume. Le temps passa, accaparé par
l’élaboration
d’autres ouvrages et, l’ennui aidant, on se décida enfin à repêcher ces
débuts
afin de les prolonger. Or, le problème trouve sa source dans le fait
que votre
Tenancier papillonne assez entre les blocs, insérant les divers
chapitres entre
deux nouvelles ou de parties appartenant à d’autres textes longs, ce
qui
aboutit à un effroyable bordel dès qu’il s’agit de collationner ces
blocs. On
vient à ce titre d’évoquer avec la nièce de votre serviteur, le
désarroi
probable qu’un étudiant éprouverait à l’appréhension de ces archives…
Pour le moment, votre Tenancier n’a rien trouvé et se dit qu’après tout il pourrait se contenter des bouts qu’ils possèdent et repartir sur des bases quasi neuves. L’on va y réfléchir. Mais il serait bon qu’il se discipline également, histoire de ne pas perdre trop de temps dans ce genre de recherche.
(*) Par signe, on entend chaque caractère figurant sur nos claviers, y compris les espaces et les ponctuations. Ainsi, avec cette notule, ce billet fait 1399 signes.
Pour le moment, votre Tenancier n’a rien trouvé et se dit qu’après tout il pourrait se contenter des bouts qu’ils possèdent et repartir sur des bases quasi neuves. L’on va y réfléchir. Mais il serait bon qu’il se discipline également, histoire de ne pas perdre trop de temps dans ce genre de recherche.
(*) Par signe, on entend chaque caractère figurant sur nos claviers, y compris les espaces et les ponctuations. Ainsi, avec cette notule, ce billet fait 1399 signes.
Pourquoi le Tenancier papillonne-t-il « entre » les blocs et pas « dans » les blocs ?
RépondreSupprimerPeut-être parce qu'on aime trouver des choses dans les marges. Mais ce n'est pas une mauvaise idée, je trouverais sans doute plus de choses dedans, en effet... et sans doute ce manuscrit de roman !
SupprimerDe quoi faire un superbe cadavre exquis, au pire.
RépondreSupprimerEncore plus de boulot ?
SupprimerÀ bas le travail !
Pardon, c'était ArD. J'avais omis de signer
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi, mais je me suis dit que c'était vous...
SupprimerOui, le pb c'est que l'IA, pour le moment, même avec un "investissement de 109 milliards d'euros" (on n'a pas osé atteindre le 110 milliards…), est incapable de retrouver des écrits dispersés dans des cahiers remplis d'écriture manuscrite…
RépondreSupprimerIl suffit donc de lui donner le sujet du roman disparu (un homme, une femme, une Mustang sur une plage de Deauville) et elle remplacera au pied levé cette perte que l'on espère quand même réparable ! D.H.
Cher Dominique, quel plaisir de vous lire ici, cela nous rappelle le bon temps où vous interveniez plus régulièrement. Vous avez raison pour ce qu'on appelle "l'intelligence artificielle". Je me suis interrogé il y a un certain temps à ce sujet et je me suis résolu à ne plus avoir affaire à des éditeurs qui prévoiraient une diffusion sous format électronique ou du moins qui ne proposeraient pas que l'on s'en passe. Un éditeur comme Flatland, par exemple (il y en a d'autres dans ma bibliographie), respecte ce choix...
SupprimerJe voudrais qu'une forme évoluée du luddisme mériterait d'apparaître afin de contrer la béatitude technologique que l'on tente de nous vendre. C'est pas gagné.
Oh, vous savez, cher Dominique et cher Tenancier, ce que l'on appelle "IA" (terme dénué de sens) respecte en tous points l'un des principes intangibles de l'informatique : GIGO. Autrement dit "Garbage In, Garbage Out" ou, dans la langue de Houellebecq (pas taper !), "De la merde en entrée, de la merde en sortie". Ce qui signifie simplement que cette "IA" s'appuyant sur des données informatiques (existantes ou qu'elle récupère), si celles-ci sont pourries à la base, le programme ne pourra qu'en ressortir quelque chose de pourri.
SupprimerAprès, cher Dominique, je ne doute pas un instant que l'IA saura créer la musique qui irait bien avec votre excellente idée de roman. Je parie que ça commencerait par "Chabadabada".
Quant à votre réflexion sur la diffusion au format électronique, cher Tenancier, j'agrée à votre point de vue, mais ne peut que vous préciser que ce type de diffusion n'a rien à voir avec cette fameuse "IA". Mais si cela vous intéresse, nous pourrons reparler de cette "IA" et de la "connerie concrète" du monde réel...
Otto Naumme