Le Tenancier a renoncé il y a
quelques temps à donner corps à son projet de micro édition, en raison, principalement, des frais
bancaires qui
courent sur l’année et qui empêchent donc toute procrastination et toute
dilation
afin de satisfaire le veau d’or. Ainsi donc, on continuera de fabriquer
des
petits machins dans son coin, toujours à tirages plus ou moins infimes
à nos
frais, ce qui implique encore plus de rareté. Pour ce retour à
l’impression, on
ne s’est tout de même pas fichu de nos contemporains en tirant à vingt
cinq
exemplaires, qui se décomposent comme suit :
— Cinq exemplaires de tête, couverture rose, sur vergé teinté réservés aux intimes et à la famille ;
— Cinq exemplaires, couverture framboise, sur vergé teinté réservés aux proches ;
— Quinze exemplaires, couverture framboise, vergé blanc, réservés aux amis et aux éditeurs chéris.
Le texte lorgne du côté du fantastique bibliophile…
— Cinq exemplaires de tête, couverture rose, sur vergé teinté réservés aux intimes et à la famille ;
— Cinq exemplaires, couverture framboise, sur vergé teinté réservés aux proches ;
— Quinze exemplaires, couverture framboise, vergé blanc, réservés aux amis et aux éditeurs chéris.
Le texte lorgne du côté du fantastique bibliophile…
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Et puisque le Tenancier est de bonne humeur, il inaugure une page sur son site d'auteur consacrée à ses productions sur le coin du bureau : Le bac à sable
J'aimerais découvrir le contenu de vos efforts, cher Tenancier, mais j'apprécie d'ores et déjà au plus haut point les teintes choisies pour cette édition. Vous connaissez mon appétence pour les couleurs.
RépondreSupprimerQuant aux frais bancaires, vous faites bien d'en parler, on oublie trop souvent que la micro-édition fait partie de ces activités où de l'argent doit circuler, argent qui ne sort toujours pas de nulle part - et pourtant j'ai longtemps cherché dans ce nulle part...
Otto Naumme
Marseille a été servie.
RépondreSupprimerCet hommage à sainte Wiborade se dissipe comme une fumée odorante et fugace.
ArD
Les Cévennes ont également reçu leur exemplaire, sous un ciel zébré d'éclairs qui trouaient l'ombre torrentielle…
RépondreSupprimerCoïncidence, ArD : je n'ai découvert qu'avant-hier l'existence de cette sainte Wiborade, grâce à la chronique matinale de François Angelier (audible ici).
Quant aux frais bancaires, je leur préfère les films où Douglas Fairbanks erre.
Moi aussi George, pour ne rien vous cacher.
RépondreSupprimerAh, ah : moi qui me croyait le dernier des ignares, cet aveu me rengorge !
RépondreSupprimerLe plus étonnant, en contrepétant un tantinet, c'est que plusieurs siècles avant Flaubert advenait cette Ste Bovary II, elle aussi ivre de livres — comme un plagiat par anticipation.
Du côté de chez moi, le facteur n'a pas encore sonné deux fois, ni même une. Ce qui n'est pas nouveau, ça se traîne un tantinet, de par chez moi. Mais je vais rester patient !
RépondreSupprimerOtto Naumme
Ah oui dites donc, Otto, le courrier marchait mieux du temps du fameux Mystère...
RépondreSupprimerC'est amusant, ArD, parce que je pensais justement au Mystère de l'Abeille il y a peu.
SupprimerEffectivement, chère ArD... Aurais-je un facteur un tantinet taquin ?
SupprimerOtto Naumme