Si l’évocation de l’existence de
numéros à chaque entrée de
catalogue tenait quelque peu de l’enfonçage de porte ouverte, la suite
l’est
moins, malgré les apparences. Quoi de plus naturel que de commencer la
description d’un livre par le nom de l’auteur, le titre, etc. ? Ce
qui
rend cette idée moins rebattue se situe dans la source des
informations, à
savoir la fiche bibliographique du libraire avant élaboration.
Contrairement à
une habitude assez ancrée dans les sites de ventes lorsque ce sont des
amateurs
qui s’y collent, par exemple, ces informations sont prélevées sur la
page de
titre et non la couverture. Ainsi, nom
d’auteur, titre de l’ouvrage, sous-titre,
traducteur ou préfacier
éventuels, nature de l’écrit (roman,
essai, poésie…), éditeur, date
d’édition et on en passe se situent sur cette page et non sur
la couverture comme il m’arrive bien souvent de le constater. Il suffit
à
chacun de nous d’ouvrir un bouquin dans sa bibliothèque pour constater
la
différence entre les informations consignées sur une couverture en
général et
cette fameuse page de titre. La somme de ces indications permet un
premier
repérage du livre que propose le libraire, parmi les trois éléments
importants
le concernant (on verra les autres plus tard) qui constituent le corps
de la
notice. C’est également la partie qui nécessite le moins de compétences
puisque
cela consiste à copier les éléments qui figurent dans l’ouvrage
lui-même. Pas
de recherche spécifique à effectuer. Il suffit d’avoir de bons yeux.
Cette partie ouvre la description de l’ouvrage, ce sont des
données objectives mises en évidence, souvent en graissant les
caractères, en
alinéa et en tout cas placées en début de notice. Il serait du reste
assez
ballot de mettre ces informations en queue de peloton, nous sommes bien
d’accord. En apparence, rien de bien captivant dans cet énoncé.
Pourtant, ces
données sont souvent négligées par les amateurs, comme nous le disions
plus
haut, et peuvent induire de fâcheuses méprises. L’image d’une
couverture ne
suffit pas toujours à dissiper le doute quant à la nature d’une
édition.
La première partie de la notice est donc la plus
« mécanique », dans le sens où elle ne prête à aucune
interprétation
de la part du libraire. Elle est cependant la plus nécessaire.