dimanche 2 octobre 2016

10/18 — Jack London : Les vagabonds du rail




Jack London

Les vagabonds du rail

Traduction de Louis Postif
Préface de Francis Lacassin

n° 779

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « L'appel de la vie »
Volume triple

Édition de 1973

309 pages (320 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1973
Achevé d'imprimer : 27 avril 1973

TABLE DES MATIÈRES

Préface : Une épopée de la faim, par Francis Lacassin [9 — 38]

Les vagabonds du rail [27 —435]

Printemps 1976 — Liste alphabétique par nom d'auteur des ouvrages disponibles [314 — 320]



Édition de 1976
(Le cartouche 10/18 est légèrement plus clair)

309 pages (320 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1973
Achevé d'imprimer : 14 juin 1976

TABLE DES MATIÈRES

Préface : Une épopée de la faim, par Francis Lacassin [9 — 38]

Les vagabonds du rail [27 —435]

Printemps 1976 — Liste alphabétique des ouvrages disponibles au 31 juillet 1976 [312 — 320]


(Contribution du Tenancier)
Index 

samedi 1 octobre 2016

C'est bien triste


L'assemblée écoutant le discours de Georges WF Weaver

Dix ans après avoir émis sa devinette imbitable dans les colonnes du Retour du Tenancier, George WF Weaver tente de convaincre les habitués du blog qu’il ne se souvient plus trop de la solution ni même de la façon d’y parvenir. La nouvelle jette le trouble dans l’assistance qui va manifester son mécontentement et provoquer un certain désordre dans les rues, prenant même à partie un groupe de diplomates du Moustachistan qui passaient par là. L’affaire n’en reste pas là et l’incident diplomatique, les crispations qui en résultent, amènent à un conflit larvé qui va durer trente et un ans, avec quelques escarmouches violentes. La responsabilité de George établie dans l’origine du différend, le Moustachistan réclame son extradition, ce que notre gouvernement refuse. Par précaution, George change d’identité et est même tenté de changer de genre… L’affaire trouve sa résolution lorsque le blog Le Retour du Tenancier lance un appel international et solennel aux Nations Unies qui, dans une ultime et lucide résolution, confère au Tenancier le titre de Maître du Monde. ArD, Béatrice et Otto Naumme rigolent doucement dans leur coin et complotent immédiatement pour renvoyer le Tenancier à la cuisine faire d’excellents riz au lait, au demeurant. Quant à George, errant à la surface d’une terre aride et sans pitié, il se convertit à la contemplation et se fait appeler Shri George. Sa biographie tardive exprime des regrets sur son impulsion à confier des devinettes imbitables au blog du Tenancier, abusant ainsi de la naïveté naturelle d’icelui. Le mal est fait. George expie, le Tenancier est exilé aux fourneaux, ArD, Béatrice et Otto se partagent les restes comme de vulgaires Mérovingiens.
C’est bien triste. 

lundi 26 septembre 2016

Une devinette imbitable de George

— « Jamais l'on ne pourra la trouver, celle-là... »
George se vante, mais il a peut être des raisons, après tout, car voici sa devinette :

Que donc quiconque soucieux de son rang pipoleux pourrait préférer à la cour d'assise ?

Ne demandez pas au Tenancier, il est maintenu dans une répugnante ignorance par le dit George...

dimanche 25 septembre 2016

Bibliothèque post mortem

Une bibliothèque est-elle transmissible ?
Tout dépend du sens dans lequel on entend cette notion. Est-ce simplement le legs d'une bibliothèque, bien meuble dont la cession est sanctifiée par le notaire, lequel a bien noté l'estimation et réparti les lots avec les quotes-parts de chaque héritier ? Est-ce l'héritage intellectuel ou sensible qui va s'abîmer dans les méandres des intérêts privés et de l'administration culturelle, comme la bibliothèque de quelques écrivains vendues à l'encan entre le bidet et le face-à-main ? Oui, alors, ces bibliothèques sont parfaitement transmissibles, fissibles et dispersables ou thésaurisées, selon l'appétit et le caractère de ceux qui vont la recueillir. Enfin, il y aurait cette notion impalpable selon laquelle une bibliothèque transmettrait l'esprit de son propriétaire au-delà de la mort, idée séduisante pour un roman fantastique, en une sorte de contamination sublimée par l'idée du livre. L'idée fut développée récemment dans les commentaires d'un article de Henri Lhéritier, sur son blog. Je m'autorise ici à reprendre mon commentaire à ce sujet, en le développant un peu :
C'est bien parce que le livre est assez rétif au phénomène de contamination qu'il est attirant. Pas envie de partager ma bibliothèque posthume, et surtout pas par transmission héréditaire, pour ma part. Que mes filles se débrouillent pour constituer la leur - éventuellement de piocher ce qui leur plaît dans la mienne, une fois défunt - et ainsi ne pas porter le fardeau de livres inutiles par simple pavlovisme. L'idée de cette transmission d'un esprit serait intéressante si l'on considérait qu'une bibliothèque se fige durant le règne de son possesseur, se bornant à un rôle d'accumulation et suivant une ligne intellectuelle impavide dans les acquisitions. La révolution véritable n'arriverait qu'au moment qui suivrait le legs, pâte levée par l'esprit du légataire qui retomberait mollement par l'habitude, la routine des acquisitions, en attendant le décès du nouveau propriétaire. Révolutions cycliques de palais, suivies de grands sommeils paradoxaux, chargées d'un héritage subtil, ou d'une malédiction...
Oui, sauf que l'on observe qu'une bibliothèque est une sorte de vaisseau de Thésée, un organisme multicellulaire et volontiers sénescent, Henri Lhéritier en témoigne parfois dans les textes qu'il commente sur son blog, issus d'une bibliothèque entière rachetée et explorée avec curiosité, même dans les ouvrages largement obsolètes. En définitive, un legs de bibliothèque est une chose morte parce que l'esprit qui l'animait n'est plus là. Je le constate parfois quand j'acquiers professionnellement une bibliothèque : qui me dira (sauf, quelquefois, les notes !) ce qui avait grand prix pour le lecteur ? Lequel a été commencé et puis abandonné, surtout maintenant que l'on ne coupe plus les livres ? Lequel est tombé dans le désintérêt, lequel avait été redécouvert ? Oui, certes, l'ensemble peut être intéressant, mais le dialogue est rompu. La personne est morte et ne vous fera pas part de son dialogue intime avec sa bibliothèque. Du reste cette intimité est-elle transmissible, peut-on parfois partager l'immense apaisement que peut procurer la vision de sa propre bibliothèque sans que l'envie prenne même de saisir un quelconque volume ? Vous découvrez cette acquisition comme une sorte de coquille vide et vous découvrez ces ouvrages avec votre propre sensibilité, avec un pincement, un petit déchirement au cœur, parfois, certes. Le plus cruel est parfois de découvrir quelques traces intimes livrées entre les pages... des dessins d'enfants, des photographies oubliées, tout cela ne vous contera de toute façon qu'une absence. Tout cela demeure obstinément silencieux, le vaisseau de Thésée s'est échoué. C'est fini. Les livres seront dispersés et ne diront pas plus que ce qu'ils sont censés dire. C'est, du reste, une chance pour ceux qui en feront l'acquisition. Henri Lhéritier pourra lire encore ces feuilles fanées et en faire éclore quelques-unes unes et nous captiver sans que l'ombre de son précédent propriétaire brouille les cartes.
La bibliothèque d'un défunt est un humus.
Plus grave, et à un autre niveau, est le cas de la transmission d'une bibliothèque de travail...

Ce billet, inspiré de celui d'Henri Lhéritier sur son blog, défunt comme son propriétaire, a été publié sur le blog Feuilles d'automne en janvier 2009. Depuis, j'ai appris à vivre avec l'héritage de la bibliothèque d'un être que j'aimais et appris la douceur de l'amertume, celle qui vous rappelle chaque jour qui vous avez perdu. Ceci est un billet dédié à ma mère, qui a su encore me donner une leçon sur mes certitudes. J'aurais préféré attendre encore.

mercredi 21 septembre 2016

Nick Carter, vous croyez ? Moi, j'aurais plutôt dit John Carter...
(Petit jeu pour prolonger l'été)


Peu importe, d'ailleurs. En revanche votre Tenancier vous demande dans quel film on trouve cet opuscule...

(Comme d'habitude on vous prie de répondre dans les commentaires en laissant votre nom ou un pseudo)

Une historiette de Béatrice

Un habitué consulte tranquillement son rayon de prédilection. Elle entre en trombe, après avoir flambé la porte.
— « Bonjour madame. »
Elle ne répond pas.
— « Est-ce que vous avez Frankestein ?
— Non madame, désolée.
— Mais Frankestein le vieux !
— Non, désolée.
— Moi j’en ai déjà cinq ! » Crie t-elle avant de ressortir en flambant la porte.
Nous nous regardons avec le client.
— « Vous devez parfois vivre de sacrés moments… ».
En effet.

10/18 — Jack London : Radieuse aurore




Jack London

Radieuse aurore

Traduction d'Alice Bossuet
Préface de Francis Lacassin

n° 815

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « L'appel de la vie »
Volume quadruple

435 pages (448 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1973

TABLE DES MATIÈRES

Préface : Un voyage initiatique : des glaces polaires à la civilisation concentrationnaire, par Francis Lacassin [7 — 24]

Radieuse aurore [27 —435]

Automne 1976 — Liste alphabétique des ouvrages disponibles au 31 décembre 1976 [439 — 446]


(Contribution du Tenancier)
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mardi 20 septembre 2016

Déviationnisme, canal hystérique


« Fiers Gaulois guettant l'arrivée des chemins de fer grâce au Plan Freycinet »
ou
« Le progrès en Marche »

(Allégorie d'Évariste-Vital Luminais)

Hommage à la Ve République

Loin de la tièdasserie ordinaire et vertueuse que nous déversent certains blogs de librairie, on voudrait rappeler ici l'existence passée d'un libraire turbulent : Gustave Arthur Dassonville.
On connaît de lui la petite revue pamphlétaire qu'il diffusait par la poste : Le Brûlot, coups de gueule exprimés non sans talent.
Cela donne encore des envies... d'autant que les prétextes actuels ne manquent pas.
On trouvera ci-dessous une des ses publications qui donne un petit aperçu de sa vigueur :


Comment ? Vous ne trouvez pas cela subversif ?
Mais, c'est que vous n'avez pas lu le prière d'insérer, alors :



Il n'existe pas grand chose de consistant à l'heure actuelle sur le web à son propos. Si un lecteur de passage connaît un livre sur Gustave-Arthur Dassonville ou Le Brûlot, on le prie de bien vouloir nous l'indiquer.
Addenda sur mon bidet : Voilà une affaire qui ne traine pas car, merci Sandrine, voici une occasion d'en savoir plus ici, grâce à Éric Dussert.
Évidemment, le document présenté fait partie des archives personnelles du Tenancier et n'est donc pas en vente...

(Ce billet, revu, a été publiée sur le blog Feuilles d'automne en décembre 2008)

lundi 19 septembre 2016

Dédicace du premier album des Frustrés


À celui à qui je dois tout(1)



(1) Ça ne coûte pas cher et ça fait plaisir à des tas de gens.

10/18 — Jack London : Martin Eden




Jack London

Martin Eden

Traduction de Claude Cendrée
Préface de Francis Lacassin

n° 776

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « L'appel de la vie »
Volume quadruple

447 pages (448 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Achevé d'imprimer : 22 novembre 1974
Dépôt légal : 2e trimestre 1973

TABLE DES MATIÈRES

Préface : Jack London n'était pas Martin Eden mais il le devint, par Francis Lacassin [5 — 10]

Martin Eden [11 —447]


(Contribution du Tenancier)
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