lundi 6 novembre 2017
dimanche 5 novembre 2017
Interro écrite
Sachant que, selon le proverbe crétin « Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », faites l'inventaire imaginaire des rayonnages de Gérard de Villiers.
samedi 4 novembre 2017
À propos de certaines parutions du Tenancier
Pour ceux qui suivent les fictions rédigées par votre Tenancier, qu'ils sachent qu'outre une bibliographie entretenue sur le présent blog, un autre site, consacré aux histoires du Fleuve, a été créé depuis un certains temps. On rappelle ici son existence à l'occasion d'une remise en page légèrement plus lisible. Signalons enfin qu'il ne s'agit pas d'un recueil de nouvelles en ligne, mais plutôt de l'état d'avancement d'un chantier sur lequel, d'ailleurs, vous aurez bientôt des nouvelles...
vendredi 3 novembre 2017
jeudi 2 novembre 2017
mercredi 1 novembre 2017
Une historiette de Béatrice
mardi 31 octobre 2017
10/18 — Jean-Michel Palmier : Présentation d'Herbert Marcuse
Jean-Michel Palmier
Sur Marcuse
n° 420
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume simple
183 pages (192 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1969
Achevé d'imprimer : 16 mai 1969
(Contribution du Tenancier)
Index
Sur Marcuse
n° 420
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume simple
183 pages (192 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1969
Achevé d'imprimer : 16 mai 1969
(Contribution du Tenancier)
Index
dimanche 29 octobre 2017
Une bibliothèque
Jacinto poussa une porte, nous pénétrâmes dans une nef toute d’ombre et
de majesté, en laquelle je reconnus la bibliothèque lorsque je butai
dans une pile monstrueuse de livres neufs. Mon ami effleura du doigt le
mur : aussitôt un feston de lumières électriques, brillant le long des
moulures du plafond, éclaira les monumentales étagères en ébène massif
où reposaient plus de vingt mille volumes, reliés de blanc, de rouge, de
noir, avec des filets d’or, que leur pompeuse solennité raidissait
comme des docteurs réunis en concile. (...)
J’avançai et parcourai ébaudi huit mètres d’économie politique. J’avisai ensuite les philosophes et leurs commentateurs, qui revêtaient un mur entier, depuis les écoles pré-socratiques jusqu’aux écoles néo-pessimistes...Sur ces étagères trônaient plus de deux mille systèmes, qui se contredisaient tous les uns les autres.(...)
Plus loin étincelait, habillée de claires reliures, l’aimable bibliothèque des poètes comme pour reposer l’esprit éprouvé par cette accumulation de science positive. Jacinto avait installé auprès d’un coin confortable, avec un divan, une table de citronnier, plus brillante qu’un émail délicat, couverte de cigares, de cigarettes orientales de tabatières du XVIIIe siècle. Sur un coffre en bois poli vous attendait, comme oublié, un compotier d’abricots confits venus du Japon.
J’avançai et parcourai ébaudi huit mètres d’économie politique. J’avisai ensuite les philosophes et leurs commentateurs, qui revêtaient un mur entier, depuis les écoles pré-socratiques jusqu’aux écoles néo-pessimistes...Sur ces étagères trônaient plus de deux mille systèmes, qui se contredisaient tous les uns les autres.(...)
Plus loin étincelait, habillée de claires reliures, l’aimable bibliothèque des poètes comme pour reposer l’esprit éprouvé par cette accumulation de science positive. Jacinto avait installé auprès d’un coin confortable, avec un divan, une table de citronnier, plus brillante qu’un émail délicat, couverte de cigares, de cigarettes orientales de tabatières du XVIIIe siècle. Sur un coffre en bois poli vous attendait, comme oublié, un compotier d’abricots confits venus du Japon.
Eça de Queiroz - 202 Champs Élysées
Ici comme en mai 2009 sur le blog Feuilles d'automne, où ce texte fut retranscrit primitivement, nous remercions Dominique pour nous l'avoir fait découvrir...
samedi 28 octobre 2017
vendredi 27 octobre 2017
Proto-S.F.
« À partir du xve siècle finissant, l’essor
de l’imprimerie permit l’impression et diffusion d’un grand nombre de
textes de la littérature populaire, en général vendus à bas prix et utilisant
une « imagerie » qui devint pendant le xvie siècle un répertoire de symboles et de
signes. Parmi ces matériaux il existe une série de textes d’un grand intérêt
qui concerne les prodiges et les visions surnaturelles dans le ciel. Le chiffre
de ces publications va en augmentant surtout à partir des premières années des
Guerres de Religion, ou les événements politiques suscitaient l’intérêt
angoissé du grand public. »
Donald Warren : Les prodiges dans le ciel en France dans la deuxième moitié du xvie siècle, in : Monstres et prodiges au temps de la Renaissance — Paris-Sorbonne (1980)
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