Aller son petit bonhomme de chemin :
Aller doucement.
jeudi 22 février 2018
mercredi 21 février 2018
mardi 20 février 2018
Une historiette de Béatrice
Aller où le roi ne va qu'à pied
Aller
où le roi ne va qu'à pied : Faire ses besoins. — Ce rappel à
l'égalité est de tous temps. Se disait au dix-septième siècle : « Aller
où le roi ne va qu'à pied. C'est à mots couverts le lieu où l'on va se
décharger du superflu de la mangeaille... » (Scarron.) V. Numéro 100.
lundi 19 février 2018
Devinette cinématographique
Vous connaissez George, vous qui fréquentez ce présent blogue et surtout celui dont il s'occupe de temps à autre, c'est-à-dire pas trop souvent en ce moment, ce que nous regrettons... donc, je disais : vous connaissez George, dès qu'il s'agit de jouer, il frétille de partout. Enthousiasmé par la proposition de Grégory dans notre précédent jeu, voici qu'il nous propose à son tour de deviner de quel film sont tirées ces images, volontairement altérées pour vous compliquer un peu l'existence.
Votre Tenancier a trouvé et George n'a rien trouvé de mieux que s'exclamer :
Je me disais bien que c'était trop facile...
Vous savez quoi ? Eh bien le George, le Tenancier l'aime quand même.
Vous savez quoi ? Eh bien le George, le Tenancier l'aime quand même.
Comme d'habitude, fournissez la réponse dans les commentaires...
Aller gaiment (y)
Aller gaiment (y) : Agir sans se
faire prier, sans que la gaîté soit précisément de la partie. Allons-y gaiment ne signifie rien
de plus que allons-y. — Les
amateurs du langage en mar
ont imaginé de varier en disant allons-y
gaimar. V. Mar.
dimanche 18 février 2018
Aller au diable au vert
Aller au diable au vert
: — Faire une excursion aventureuse.
M. Rozan explique ainsi ce mot « Auvert est une corruption de Vauvert ; on disait autrefois : Aller au diable Vauvert. Le V a été mangé dans la rapidité du discours, et il a fini par disparaître si bien, qu'on a été amené à couper en deux, pour lui donner une sorte de sens, le reste du mot : auvert. — Le château de Vauvert ou Val-Vert, situé près de Paris, du côté de la barrière d'Enfer, avait été habité par Philippe-Auguste après son excommunication ; il passait depuis cette époque pour être hanté par des revenants et des démons. Saint-Louis, pour désensorceler ce château, le donna aux chartreux en 1257. »
Rabelais parle encore de ce diable fameux : — « Je vous chiquaneray en diable de Vauvert » dit le chiquanous Rouge-Muzeau, dans le chapitre 16 du livre IV de Pantagruel.
On dit maintenant au diable vert, ce qui s'éloigne encore plus de la forme primitive. « J'ai déjà parlé de celui d'Alexandre Dumas, qu'on veut reléguer à Charonne, au diable vert. » (Liberté, 26 juillet 1872.)
M. Rozan explique ainsi ce mot « Auvert est une corruption de Vauvert ; on disait autrefois : Aller au diable Vauvert. Le V a été mangé dans la rapidité du discours, et il a fini par disparaître si bien, qu'on a été amené à couper en deux, pour lui donner une sorte de sens, le reste du mot : auvert. — Le château de Vauvert ou Val-Vert, situé près de Paris, du côté de la barrière d'Enfer, avait été habité par Philippe-Auguste après son excommunication ; il passait depuis cette époque pour être hanté par des revenants et des démons. Saint-Louis, pour désensorceler ce château, le donna aux chartreux en 1257. »
Rabelais parle encore de ce diable fameux : — « Je vous chiquaneray en diable de Vauvert » dit le chiquanous Rouge-Muzeau, dans le chapitre 16 du livre IV de Pantagruel.
On dit maintenant au diable vert, ce qui s'éloigne encore plus de la forme primitive. « J'ai déjà parlé de celui d'Alexandre Dumas, qu'on veut reléguer à Charonne, au diable vert. » (Liberté, 26 juillet 1872.)
samedi 17 février 2018
Vous aussi, grâce à notre méthode, remettez de l'ordre dans vos affaires et touchez rapidement de l'argent
Robert Crumb : La vie religieuse de Philip K. Dick
Métal Hurlant n° 120, juin 1986
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Aller à Niort
Aller à Niort
: — Nier. — Jeu de mots. — « Je vois bien qu'il n'y a pas moyen d'aller à Niort. » (Canler.) V. Flacul.
Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881
(Index)
Une théorie (non-marxiste, encore que... ou alors psychanalytique, à bien réfléchir) de l'accumulation
Billet écrit sur le blog Feuilles
d'automne en juin 2009, quand votre Tenancier était encore libraire.
Les collections populaires regorgent d'images saisissantes et parfois
très stylées. Du reste nombre de ces images font l'objet de convoitise
de la part des amateurs. Eh bien tant pis pour vous, les potes, vous
n'aurez pas celui-ci, nananère ! Ce marque-page a été trouvé dans une
acquisition récente, un exemplaire assez propre du premier tome des Contemporains de Jules Lemaître. On
le voit, aucun rapport avec le sujet. Mais ces télescopages ne sont pas
rares.
La question va finir par se poser. Est-on libraire parce que l'on
accumule ces milliers de petits bouts de papiers : tickets de métro, de
cinéma, marque-pages, étiquettes de toutes sortes, affiches de
librairie, de cinéma, de concert, etc ?
Ou bien est-ce par vice que l'on fait ce métier ?
Ou encore, l'accumulation est-elle un vice complémentaire ?
(Pardon pour la reproduction assez dégueu de ces bouts de carton. Mais, après tout, vous n'avez qu'à posséder le vôtre.)
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