samedi 17 février 2018

Une théorie (non-marxiste, encore que... ou alors psychanalytique, à bien réfléchir) de l'accumulation

Billet écrit sur le blog Feuilles d'automne en juin 2009, quand votre Tenancier était encore libraire.


Les collections populaires regorgent d'images saisissantes et parfois très stylées. Du reste nombre de ces images font l'objet de convoitise de la part des amateurs. Eh bien tant pis pour vous, les potes, vous n'aurez pas celui-ci, nananère ! Ce marque-page a été trouvé dans une acquisition récente, un exemplaire assez propre du premier tome des Contemporains de Jules Lemaître. On le voit, aucun rapport avec le sujet. Mais ces télescopages ne sont pas rares.
La question va finir par se poser. Est-on libraire parce que l'on accumule ces milliers de petits bouts de papiers : tickets de métro, de cinéma, marque-pages, étiquettes de toutes sortes, affiches de librairie, de cinéma, de concert, etc ?
Ou bien est-ce par vice que l'on fait ce métier ?
Ou encore, l'accumulation est-elle un vice complémentaire ?


(Pardon pour la reproduction assez dégueu de ces bouts de carton. Mais, après tout, vous n'avez qu'à posséder le vôtre.)

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