Baudelaire : Épigraphe pour un livre condamné, dit par Madeleine et Léo ferré
mardi 5 juin 2018
lundi 4 juin 2018
Anguille
Anguille
: Ceinture. (Vidocq.) — Une ceinture de cuir noir gonflée d'argent
ressemble à une anguille.
lundi 14 mai 2018
dimanche 13 mai 2018
Angoulême (se caresser l')
Angoulême
(se caresser l')
: Boire et manger. Mot à mot : se caresser le palais, mettre en goule, du vieux mot goule (gueule). Nous avons encore goulu et goulafre (glouton). — « Il y en a
qui ne sont pas encore caressé l'angoulême depuis la veille. (E.
d'Hervilly.)
samedi 28 avril 2018
Avertissement
L'auteur prévient loyalement les Papes qui voudraient se reconnaître
des ces pages qu'ils ne sont pas mis en cause. Ceux à qui mes salades ne plaisent pas n'ont qu'à ligoter le Bottin.
S.A. |
vendredi 27 avril 2018
Il m'en manque un !!!
Oui, il
m’en
manque un ! Quelque fois les lacunes dans les
collections sont réconfortantes, le destin nous invite encore un peu à
chercher. On se plait à imaginer que nous ne sommes pas encore devant
le terme, ce trou noir qui fit tant d’effroi à Jacques Sternberg
lorsque je l’avais croisé une ou deux fois par le passé. De Jacques Sternberg on ne voudra rien dire de plus que sa volubilité intarissable, son agitation permanente qui nous fit faire des prouesses dans l’enregistrement d’une émission de radio consacrée à l’une de ses parutions. D’autres que moi sauront mieux raconter qui il fut. Pourtant, je pense être l’un des rares à conserver ce vestige venu des lointains : Le Petit Silence Illustré, embryon d’une autre revue publiée 20 ans après et qui devait s’appeler Le Mépris. Celle-ci ne dépassa pas trois numéros, d’après nous. Mais aurait-il eu la patience d’aller plus loin ? |
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Le Petit Silence Illustré eut
de nombreux collaborateurs, outre Sternberg : Pierre Bettencourt Jacques Bergier Jean Frapat Albert Bilder Pierre Versins Philippe Curval Valérie Schmidt René de Obaldia Marcel Béalu Folon Etc. |
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On
peut cliquer sur les couvertures pour les agrandir |
Les
habitués de ces colonnes savent à quel point on est nostalgique. Cette
revue
continue encore à
être le support d’une certaine rêverie, de la recherche d’une saveur
lointaine, à la limite des papilles, au coin du regard. Le Petit Silence Illustré fait
encore rire le Tenancier. Nombre de ces collaborateurs se retrouveront par la suite dans le petit monde de la SF et fréquenteront le fameux Déjeuner du Lundi qui continue d’exister encore à l’heure actuelle… D’autres iront vers les sentiers de la poésie du théâtre ou de la littérature. La revue consistait en une série de feuillets, à l'ancien format 21 X 27 cm, imprimés sur offset de bureau pliés dans le sens de la hauteur. Excepté le n° 1, les feuillets étaient de plusieurs couleurs : rose, jaune, vert, bleu et – toujours à l’exception du n° 1 – étaient revêtus d’une couverture imprimée d’un photomontage de Philippe Curval. Alors voilà, il nous manque le n° 6 ! Soyez vigilants. Le Tenancier vous en est déjà reconnaissant ! On sait qu'un numéro hommage fut publié des années après, on en sait peu sur le sujet, mais un lecteur éventuel nous fera sans doute le bonheur de ramener sa science. On l'en remercie par avance. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
(Ce billet a été publié en
août 2009 sur le blog Feuilles
d'automne)
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Anglaises
Anglaises
: Longues boucles de cheveux pareilles à celles dont se coiffent
volontiers les dames britanniques. Elles ont été surtout à la mode en
France vers 1840. — « Une femme aux anglaises blondes lui heurte le
bras. » (Monselet.)
Anglaises : Latrines à l'anglaise, c'est-à-dire munies d'une cuvette à soupape.
Anglaises : Latrines à l'anglaise, c'est-à-dire munies d'une cuvette à soupape.
jeudi 26 avril 2018
Je les ai tous !
Je les ai tous !
Mais quand même, on est bien aise lorsque l’on a complété une série sans se fouler. Au début des années 80, les 3 volumes ci-dessous étaient trouvables dans les fonds d’éditions soldés à un prix que même l’économiquement faible que je fus pouvait se permettre. Le Tenancier a l’honneur de vous présenter l’héritier spirituel du Petit Silence Illustré que l'on retrouvera plus tard dans ces colonnes.
Les collaborateurs ont changé, l’esprit est resté et s’est même rendu encore plus attrayant par le confort d’une impression nette sur du papier blanc. Quel progrès.
Outre Jacques Sternberg, vous découvrirez les lignes ou les traits de :
Roland Topor
Gourmelin
Lucques
André Frédérique
Roland Bacri
Nicoulaud
Etc.
Ces trois volumes ont un format in-8° de 80 pages chaque. Pages collées et non brochage, hélas, ce qui rend les volumes extrêmement fragiles, car les feuillets risquent de se détacher, à cause du vieillissement de la colle. L’autre défaut est le décollement de la couverture pour les mêmes raisons, fait courant dans les publications Kesselring, éditeur suisse qui publia dans de nombreux genres, pas toujours avec une main heureuse.
Qu’importe, du reste, Mépris reste un petit moment de méchanceté joyeuse et également de poésie allègre.
On remarquera que le numéro 1 comporte un dessin de Topor qui sera repris par le même pour Amnesty international à l’usage d’une de ses campagnes d’affichage. Nous avons lu sur le site de cette respectable organisation que c’est cette affiche fit connaître Topor. Tout Tenancier dans notre tour d’ivoire que nous sommes, nous nous tapons sur le ventre et rigolons un brin : nous nous disons quant à nous que si ce rédacteur avait momentanément abandonné son inculte solipsisme, il aurait rendu hommage à Topor pour avoir mobilisé l’opinion publique autour d’Amnesty avec ce dessin désormais mondialement connu, et pour cause…
On ne pense pas que Topor avait besoin de cela pour se faire connaître.
Et voilà, lecteurs transis, sachez qu’à notre connaissance l’édition originale de ce dessin figure bien sur la couverture du Mépris en date d’octobre 1973.
Que trois numéros, disais-je. Lassitude de Sternberg, manque de persévérance de l’éditeur ? Les journées de Mr Vase de Gourmelin et Sternberg nous manquent, ainsi que Les Questions de Topor et, bien sûr, les critiques de livres en fin de volume...
(Billet paru en août 2009 sur le blog Feuilles d'automne)
Anglais sont débarqués (les)
Anglais
sont débarqués (les)
: Ces mots désignent un incommodité périodique chez la femme. Allusion
à la couleur favorite de l'uniforme britannique.
Il est aussi brave
Que sensible amant,
Des anglais il brave
Le débarquement
(Chansons. Impr. Chastaignon, 1851.)
Recueils de la bibl. nationale.
Il est aussi brave
Que sensible amant,
Des anglais il brave
Le débarquement
(Chansons. Impr. Chastaignon, 1851.)
Recueils de la bibl. nationale.
mercredi 25 avril 2018
10/18 — René Boylesve : La leçon d'amour dans un parc
René Boylesve
La leçon d'amour dans un parc
Préface d'André Bourin
n° 1921
Paris, Union Générale d’Éditions
Coll. 10/18
Série « Fins de siècles »
dirigée par Jean-Baptiste Baronian
224 pages
Couverture : Les deux cousines (détail) par Watteau (archives privées)
ISBN : 2-264-01116-5
(Contribution de SPiRitus)
Index
La leçon d'amour dans un parc
Préface d'André Bourin
n° 1921
Paris, Union Générale d’Éditions
Coll. 10/18
Série « Fins de siècles »
dirigée par Jean-Baptiste Baronian
224 pages
Couverture : Les deux cousines (détail) par Watteau (archives privées)
ISBN : 2-264-01116-5
(Contribution de SPiRitus)
Index
Anglais
Anglais
: Créancier. — Mot ancien. On est d'autant plus porté à le regarder
comme une allusion ironique aux Anglais, que les Français se moquaient
volontiers de leur perpétuel ennemi. — Ainsi, milord et goddem sont employés ironiquement
dès le moyen âge. V. Milord, Goddem.
Malgré des avis contraires mais appuyés selon nous par des exemples trop peu concluants, c'est encore l'opinion de Pasquier qui nous semble préférable. Il fait venir ce terme des réclamations des Anglais qui prétendaient que la rançon du roi Jean, fixée à trois millions d'écus d'or, par le traité de Brétigny, n'avait pas été entièrement payé.
Malgré des avis contraires mais appuyés selon nous par des exemples trop peu concluants, c'est encore l'opinion de Pasquier qui nous semble préférable. Il fait venir ce terme des réclamations des Anglais qui prétendaient que la rançon du roi Jean, fixée à trois millions d'écus d'or, par le traité de Brétigny, n'avait pas été entièrement payé.
Oncques ne vys Anglois de votre
taille,
Car à tout coup, vous criez : baille, baille !
Car à tout coup, vous criez : baille, baille !
(Marot.)
On trouve des
exemples d'Anglais dans la Légende de Pierre Faifeu. M. Fr.
Michel a relevé cette mention dans les poésie de Guillaume Crétin (XVe
siècle.) :
Et aujourd'hui je faictz
solliciter
Tous mes Angloys, pour mes restes parfaire,
Et le payement entier leur staisfaire.
« Assure-toi que ce n'est point un Anglais. » (Montépin.)Tous mes Angloys, pour mes restes parfaire,
Et le payement entier leur staisfaire.
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