« — Et à part ça, Tenancier, comment ça va, en ce
moment ?
— Ben, ça roule pour lui…
— Vous êtes bien rare.
— Tout comme les lecteurs du blog.
— Ah…
— Eh oui. »
mercredi 12 septembre 2018
samedi 8 septembre 2018
Réponses d'éditeurs
Coup sur coup, deux éditeurs ont adressé à votre Tenancier
un commentaire élogieux sur ses productions au point qu’il s’est demandé s’il n’y
avait pas d’erreur sur la personne. Et puis non, sachant par ailleurs que l’excès
de modestie confine justement à l’immodestie. Fort heureusement, un troisième a
su commenter notre travail de façon différente et propre à dégonfler un éventuel melon :
« Parfait !Nous allons jouir de ces trois interventions comme il se doit, bien entendu. Mais la saveur de la dernière nous a fait redescendre un peu, tout en nous faisant rire…
Nous tenons le bon bout, comme disait la péripatéticienne à son client. »
dimanche 2 septembre 2018
Question de kilométrage
Le Tenancier vient de boucler une histoire et, à cette
occasion vient de changer la recharge de son stylo-bille. Le Tenancier écrit fin
et à la main après avoir fait un premier jet au clavier (il fait trois passages
au moins avant les révisions, dont un obligatoirement manuscrit). Pour cette même
occasion, il a terminé le bloc de papier dont il se sert. Donc, les prochains
travaux du Tenancier seront composés avec des accessoires neufs. Le Tenancier a
remarqué que la recharge garantie 3 500
mètres d’écriture. Le Tenancier s’interroge :
combien de blocs tiendra-t-il avec ça ? En définitive, à la question posée
récemment sur Facebook : « Le but d’un écrivain est-il de
raconter sa vie ? », la seule réponse raisonnable serait de poser la
question de son kilométrage et de sa consommation de papier sur la distance.
Cela en dirait long sur sa graphie et ses ratures (qui consomment plus qu’une
écriture régulière — il en va de l’écriture manuscrite comme de la conduite en
bagnole !) et cela nous épargnerait quelques manifestes domestiques. Le
Tenancier est pour l’apaisement et se défie désormais des échanges byzantins.
Mais il n’empêche personne de s’y livrer. Peut-être qu’un jour le Tenancier
vous dira combien de bloc ont été consommés avec une seule recharge de stylo.
Tant pis pour vous.
Postscriptum
Faut pas déconner : le Tenancier est tout juste un écrivaillon (en plus d'être un garçon décevant) et, évoquant le grave problème du sens de l'écriture, il ne pouvait donner qu'une réponse à sa mesure.
Tant pis pour vous.
Postscriptum
Faut pas déconner : le Tenancier est tout juste un écrivaillon (en plus d'être un garçon décevant) et, évoquant le grave problème du sens de l'écriture, il ne pouvait donner qu'une réponse à sa mesure.
jeudi 30 août 2018
mercredi 29 août 2018
« Je n'ai jamais aimé la littérature policière, ce qui m'intéresse c'est la littérature délinquante »
Puisque l’on a retenu l’attention de
certains sur
Jean-François Vilar, il est juste de signaler qu’un blog existe autour
de son œuvre.
Il ne semble plus très actif, la faute sans doute à la bibliographie trop courte de l’auteur. On vous incite bien sûr à la visiter de fond en comble.
Et, pour le plaisir, quelques images animées de Jean-François Vilar ici :
On aimerait pouvoir visionner le film en entier. On peut se reporter sur le site du réalisateur pour en savoir plus.
Il ne semble plus très actif, la faute sans doute à la bibliographie trop courte de l’auteur. On vous incite bien sûr à la visiter de fond en comble.
Et, pour le plaisir, quelques images animées de Jean-François Vilar ici :
Jean-François Vilar, 95% de réel
Film de Pierre-André Sauvageot
(extrait)
Film de Pierre-André Sauvageot
(extrait)
On aimerait pouvoir visionner le film en entier. On peut se reporter sur le site du réalisateur pour en savoir plus.
mardi 28 août 2018
Un peu avant la rue Cambronne
Il n’y avait que quelques pas à faire, je retrouvai le
bouquiniste, un peu avant la rue Cambronne. Celui que Katz mentionnait dans son
carnet. Une boutique modeste, étroite, avec des boîtes sur le trottoir.
Quoi ? Des vieux polars, comme il convient, Série noire cartonnée,
vieilles revues Ellery Queen, Mystère
Mag. Un mystère, La Chouette. Des livres aussi de Calet, de Guérin. Des
Huguenin, beaucoup de Céline, de Drieu. Tout un programme éclectique un peu
trop proclamé. La vitrine était touchante. Son fond était un grand classement
de tranches de livres, sur étagères. Plusieurs de ces tranches étaient
manifestement truquées, des leurres permettant au libraire, de l’intérieur, de
surveiller la devanture, la fauche éventuelle. Ce qui suffisait à classer le client
comme pas bien franc du collier.
Je m’attardai un temps devant cette vitrine. S’y mêlaient agréablement des éditions rares de Cocteau et des accumulations de Paris-Hollywood, Péret et Vaché, Midi-Minuit première série, etc. J’entrai. L’intérieur était un parfait capharnaüm. Sans logique apparente s’offraient des piles de Radar, de Match, des bandes dessinées : Cosmos, Big Boss, Blek, etc. Passons sur Cinémonde, Jeunesse Cinéma, Top. Il y avait ça et là des enseigne émaillées, Banania, Cadum, Kub, des Dinky Toys, des poupées Barbie et d’assez rares figurines Mokalux. En d’autres temps, je me serais refait une mémoire débonnaire, avec quelques achats de base. Ces bricoles amassées, je les connaissais bien, je les avais perdues dans des séparations, des divorces, des oublis purs et simples, des prêts négligents. Le solde avait été cambriolé. L’entrée était libre, on ne se précipitait pas sur le client. Je pus fouiner tout à loisir tout en sentant une présence vigilante dans l’arrière-boutique, dont l’issue était planquée derrière un empilement de romans-photos vaguement érotiques. Le librairie fit enfin son apparition. Un homme petit, sans âge, aux gestes furtifs. Il portait un béret crasseux, une longue blouse grise d’instituteur ou de magasinier, c’était caricatural jusqu’à provoquer le malaise. Blaise — j’eus instantanément la certitude qu’il s’agissait de lui — avait négligé de se raser depuis un jour ou deux. Sa barbe était blanche, tout à la fois drue et clairsemée. L’un de ses yeux était blanc, avec une paupière morte, à demi close. Une profonde cicatrice en étoile marquait le front, se prolongeait vers le haut du crâne. Blaise boitait. Il donnait l’impression d’être cassé de partout, esquinté, mais obstinément solide, avec du défi anxieux dans son regard de borgne rescapé. Il se taisait. Je continuai à fouiner. Manière de faire éprouvée. Histoire de gagner du temps. Je feuilletai assez longuement un numéro de Paris Magazine, revue légère d’avant-guerre, avec des photos de Kertész, Man Ray. Des photos de charme, comme on dit maintenant. L’œil du vieux était insupportable. Je me retournai. L’infirme n’avait pas bougé. — Vous êtes Blaise. Pas un de ses traits ne frémit. À peine la paupière se fit-elle plus lourde. Pure impression de ma part peut-être. — Vous êtes Blaise. J’aimerais que vous me parliez d’Alfred Katz. L’irruption fut immédiate, brutale, jaillie de l’arrière-boutique. Une pile de bouquins s’écroula dans la brusquerie du mouvement, parmi eux des numéros de Signal, le magazine illustré collaborationniste, pendant l’Occupation, d’autres de Je suis partout. L’homme s’interposa entre moi et Blaise. Haut de taille, blazer élégant. Un sportif hâlé, puant l’eau de toilette. Il se fabriqua un sourire, me prit fermement par l’épaule. — Sortons, voulez-vous ? |
Jean-François Vilar : Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués (1993)
(L'auteur confond tranche et dos. On lui pardonnera...)
Esprit d'escalier
Et tout à coup, en repensant au billet précédent, le Tenancier songe à 2001, l’Odyssée de l’espace.
dimanche 26 août 2018
Que serait l'existence sans un peu de repentir ?
Oui, bon, d’accord, Le Tenancier est un acrimonieux, un
rancunier impavide, c’est un lâche qui tire sur une ambulance. Tout de même, il
réside en lui un fond d’humanité puisqu’il ne veut nullement la mort du personnage
décrit dans son précédent billet, ou alors le plus tard possible ! En
effet, votre Tenancier biche à l’idée que cette vie, médiocrement parcourue,
soit longue et exacerbée de sa substance consciente et non comme le
prolongement indolent à la médiocrité habituelle dont il semble coutumier. Une
sorte de charité nous anime, ainsi que le goût de l’expérimentation, dans l’évocation
de cette perspective. Ce con possède une qualité tellurique, une pérennité que
nous regretterions de voir s’achever à la manière d’un James Dean cacochyme dans
le fracas des tubulures de sa chaise roulante. Nous espérons pour lui un destin
autre et sans doute héroïque bien qu’un peu passif, celui qui le destinerait au
visionnage infini de son existence de série B, révisée à la manière d’un bonus
de DVD.
La charité nous perdra.
La charité nous perdra.
jeudi 23 août 2018
Un expert éminent
C’était l’époque des vidéocassettes et du doigt en embuscade
sur le magnétoscope pour déclencher l’enregistrement sans choper la pub. Nous
visitions alors un expert en série télé qui nous prodigua l’aumône du
visionnage d’un extrait en exclusivité où, un personnage en scaphandre sortait
d’échafaudages. Ceux-ci, après un suspense insoutenable entretenu par le maître
des lieux, se révélèrent quelques bribes, non habillées par les effets
spéciaux, d’un film de SF, dont notre cicérone ne manqua pas de souligner le
budget pharaonique (énoncé avec le phrasé d’un bonus de blockbuster : incrédibeule !). De sartrien, il en possédait
le regard, résultat hasardeux du magnétoscopage, qui veillait à la fois sur la
télécommande et les pages de Téléstar. Une pièce de son appartement était
emplie de rayonnages métalliques, garnis eux-mêmes de cassettes vidéo,
alignements noirs comme une bibliothèque de Borniol. Ainsi, l’on nous y
enseigna l’existence de séries télévisées complètes que ce vieux garçon énumérait
pour notre édification de béotien tout en nous versant un alcool infect… On
peut rester vieux garçon même en couple, le cas se révélait ici. Au moins, le
compagnon s’annonçait moins turbulent, plus aimable. Inchangés, les clichés
confèrent désormais à l'expert une aura attristée, comme l’expression d’un naufrage. Au
fait, la boisson était réellement dégueulasse. Le bar, érigé dans un coin de la
salle à manger, ressemblait à celui d’une paillote illégale, celle que l’on
trouve généralement près de la bouche du collecteur, pas loin de la baraque à
frites. Je ne peux plus voir une bouteille de Malibu sans y penser. Le garçon
vivait avec sa maman, dans un rapport que l’on peinerait à songer qu’il fut de
bonne intelligence, faute de son ingrédient essentiel. On ne rend jamais assez
hommage aux mères, même si les rejetons y reportent leurs turpitudes. C’était ici
le cas. Le Tenancier, un peu vicelard, demanda au garçon s’il avait regardé la
série complète des cassettes de Dallas qui occupait un sacré pan de mur de la
salle à manger. Que non, se récria-t-il, c’était pour sa maman… L’expert
continua ses énumérations, nous abreuva de projets cinématographiques et
télévisuels à coups de millions de dollars de budget. Ainsi endurai-je la
logorrhée, dont le vocabulaire allait devenir la matière des bonus des DVD de
films à deux balles : même la machine à café y était incroyable de talent. Du coin de l’œil, l’alignement des
vidéos de Dallas formait une masse ironique dans la lumière déclinante. Du
bourdonnement de notre hôte émergeaient encore des superlatifs,
l’engourdissement gagnait. Le soleil d’hiver posait son glacis sur la toile
cirée. Je m’ennuyais, ne trouvant aucun livre sur lequel détourner mon
attention ; le journal télé ne comptait pas. Autour de moi, on
s’intéressait, on s’extasiait et, pour ma détresse, on en redemandait. Du
malheur d’avoir été poli et, surtout, mal assorti…
Quelques jours plus tard, un réalisateur que j’appréciais pour sa la parole rare et précieuse, passa à la librairie où je travaillais et cette apparition me fit méditer sur le bonheur de se camper parfois au bon endroit, et sur l’intelligence.
La chance, en tout cas, ça va, ça vient.
Quelques jours plus tard, un réalisateur que j’appréciais pour sa la parole rare et précieuse, passa à la librairie où je travaillais et cette apparition me fit méditer sur le bonheur de se camper parfois au bon endroit, et sur l’intelligence.
La chance, en tout cas, ça va, ça vient.
Lecture systématique
Le Tenancier applique en ce moment un rythme rigoureux dans
l’ordre de ses lectures. Ainsi alterne-t-il la lecture d’un ouvrage souvent
inédit (pourtant, il relit beaucoup) et celle d’un San Antonio. Cela fait la
troisième fois qu’il observe ce cycle. On notera toutefois que :
— Cette lecture systématique reste espacée d’une dizaine d’années.
— À presque soixante ans, il ne s’est livré que trois fois, donc, à cette pratique concernant les San Antonio, ce qui préserve la fraîcheur de ces relectures.
— Ce n’est pas le seul cycle auquel il s’est essayé. Celui du Commander de GJ. Arnaud y a eu droit par deux fois.
— Il possède également d’autres séries, collections ou œuvres étendues d’un auteur, mais dont la lecture ne relève pas du même plaisir ou de la même pratique.
— Toutefois, cette disposition ne peut, en aucun cas, s’analyser comme un dénigrement, qui voudrait montrer votre Tenancier s’adonnant à des lectures faciles comme une catégorie du snobisme. Le Tenancier montre sa sincérité dans ses affections comme dans ses dégoûts.
— À cette récurrence, s’insinue le plaisir pervers de la complétude, qui s’étend à d’autres auteurs, comme une construction en cours. L’édifice à peine érigé, il faut le démonter pièce par pièce par la lecture.
— Cette systématisation… n’est pas systématique, et l’absence d’une réitération ne signifie en rien la traversée d’un désert. En réalité, elle appartient à une catégorie des modes de lectures ; celle-ci s’apparente à la déconstruction chronologique, d’autres se contentent de l’unicité d’une visite (parce que c’est mauvais ou bien que le Tenancier se le tient pour dit). Autrement et d’habitude, on lit sans préméditation, ou presque.
— Presque toujours, le plaisir paraît essentiel. On verrait mal le Tenancier s’adonner à des perversions masochistes en se gaufrant des auteurs sans intérêt pour lui et a fortiori des séries entières.
— Ces séries appartiennent en majorité au genre populaire et restent des romans courts ou des nouvelles. On déteste ici les boursouflures qui prennent leur source dans l’adoption d’un traitement de texte, incitant au dépassement de la mesure, et du kilogramme pour sa partie matérielle.
— Le Tenancier clame son affection pour la littérature populaire. C’est un enfant de la science-fiction (on y reviendra un jour).
— Les lectures qui s’insèrent dans ces cycles ne se révèlent pas, par on ne sait quelle opposition dialectique, des œuvres dites « sérieuses » ou de « littérature générale ». Le Tenancier lit tout ce qui lui plaît, des textes variés, mais certainement pas des nouveautés (d’avoir été libraire dans le neuf assez longtemps le dispense de s’emmerder à ce petit jeu).
— Le Tenancier ne ressent aucun besoin de vous fournir une liste à l’appui. Mais il fait confiance en votre imagination. Toutefois, il peut vous indiquer qu’après La rage de vivre de Mezz Mezzrow et Wolfe, il lira Mange et tais-toi de San Antonio. Après, il ne sait pas.
— Des approches plus longues s’opèrent : la lecture de la Comédie humaine ne respecte pas un cycle alternatif, mais une progression.
— Après toutes ces considérations (il doit bien en manquer…), votre Tenancier suppose que vous tenez cela comme banalités. Et vous aurez raison. Ce blog tourne au banal. Ça le rassure…
— Cette lecture systématique reste espacée d’une dizaine d’années.
— À presque soixante ans, il ne s’est livré que trois fois, donc, à cette pratique concernant les San Antonio, ce qui préserve la fraîcheur de ces relectures.
— Ce n’est pas le seul cycle auquel il s’est essayé. Celui du Commander de GJ. Arnaud y a eu droit par deux fois.
— Il possède également d’autres séries, collections ou œuvres étendues d’un auteur, mais dont la lecture ne relève pas du même plaisir ou de la même pratique.
— Toutefois, cette disposition ne peut, en aucun cas, s’analyser comme un dénigrement, qui voudrait montrer votre Tenancier s’adonnant à des lectures faciles comme une catégorie du snobisme. Le Tenancier montre sa sincérité dans ses affections comme dans ses dégoûts.
— À cette récurrence, s’insinue le plaisir pervers de la complétude, qui s’étend à d’autres auteurs, comme une construction en cours. L’édifice à peine érigé, il faut le démonter pièce par pièce par la lecture.
— Cette systématisation… n’est pas systématique, et l’absence d’une réitération ne signifie en rien la traversée d’un désert. En réalité, elle appartient à une catégorie des modes de lectures ; celle-ci s’apparente à la déconstruction chronologique, d’autres se contentent de l’unicité d’une visite (parce que c’est mauvais ou bien que le Tenancier se le tient pour dit). Autrement et d’habitude, on lit sans préméditation, ou presque.
— Presque toujours, le plaisir paraît essentiel. On verrait mal le Tenancier s’adonner à des perversions masochistes en se gaufrant des auteurs sans intérêt pour lui et a fortiori des séries entières.
— Ces séries appartiennent en majorité au genre populaire et restent des romans courts ou des nouvelles. On déteste ici les boursouflures qui prennent leur source dans l’adoption d’un traitement de texte, incitant au dépassement de la mesure, et du kilogramme pour sa partie matérielle.
— Le Tenancier clame son affection pour la littérature populaire. C’est un enfant de la science-fiction (on y reviendra un jour).
— Les lectures qui s’insèrent dans ces cycles ne se révèlent pas, par on ne sait quelle opposition dialectique, des œuvres dites « sérieuses » ou de « littérature générale ». Le Tenancier lit tout ce qui lui plaît, des textes variés, mais certainement pas des nouveautés (d’avoir été libraire dans le neuf assez longtemps le dispense de s’emmerder à ce petit jeu).
— Le Tenancier ne ressent aucun besoin de vous fournir une liste à l’appui. Mais il fait confiance en votre imagination. Toutefois, il peut vous indiquer qu’après La rage de vivre de Mezz Mezzrow et Wolfe, il lira Mange et tais-toi de San Antonio. Après, il ne sait pas.
— Des approches plus longues s’opèrent : la lecture de la Comédie humaine ne respecte pas un cycle alternatif, mais une progression.
— Après toutes ces considérations (il doit bien en manquer…), votre Tenancier suppose que vous tenez cela comme banalités. Et vous aurez raison. Ce blog tourne au banal. Ça le rassure…
mardi 21 août 2018
Épaulé et jeté
J’en causais à Béa, qui s’inquiétait du fait que j’étais
retenu à la maison, pensant que je souffrais du dos. Oui, j’aurais pu, à l’époque
où, salarié en librairie, je soulevais des cartons de livres pas tout le temps
légers. Seulement, la sagesse de nos aînés est infinie et grâce à eux je n’ai
jamais eu mal de cette manière. Comment ? Eh bien en étant initié à l’haltérophilie
lors de mon passage à l’école des métiers de l’alimentation de la rue Ferrandi
à Paris. Eh oui, le pédigrée du libraire est parfois surprenant, et son savoir
ne l’est pas moins, surtout lorsque l’on a connu la silhouette du Tenancier à l’époque, lorsqu'il jouait au serveur de restaurant.
Tout ça pour dire... et vous vous en moquez. Je ne saurais vous donner tort.
samedi 18 août 2018
Méthode de travail
14h30 : ouverture du bloc de feuilles quadrillées.
14h35 : rangement du clavier informatique en position verticale de manière à aménager la place.
15h45 : installation de la version précédente imprimée (Bookman old style corps 12 sur un feuillet margé à 5 cm, un interligne et demi) sur un support vertical.
16h15 : nettoyage de la pointe du stylo bille (marque Rotring, promotionnel, acceptant des recharges Parker, usage apprécié en raison du diamètre du fût du stylo). Celle-ci bave parce que je n’ai pas trouvé de pointe fine, encre bleue trop fluide, au lieu du noir.
16h30 : rien.
16h35 : rien encore.
16h44 : songe à en faire part sur le blog.
16h45 : s’exécute.
16h50 : tente de retourner à la réécriture de cette histoire en plan depuis deux jours.
...
Post-scriptum : le Tenancier n'avait pas songé à baisser son siège à 14h25, ce qui lui aurait permis une meilleure position pour écrire à la main, celle-ci étant différente de la frappe au clavier. Il se lance dans cette opération à 17h03 et formule l'espoir de remplir au moins un page manuscrite...
14h35 : rangement du clavier informatique en position verticale de manière à aménager la place.
15h45 : installation de la version précédente imprimée (Bookman old style corps 12 sur un feuillet margé à 5 cm, un interligne et demi) sur un support vertical.
16h15 : nettoyage de la pointe du stylo bille (marque Rotring, promotionnel, acceptant des recharges Parker, usage apprécié en raison du diamètre du fût du stylo). Celle-ci bave parce que je n’ai pas trouvé de pointe fine, encre bleue trop fluide, au lieu du noir.
16h30 : rien.
16h35 : rien encore.
16h44 : songe à en faire part sur le blog.
16h45 : s’exécute.
16h50 : tente de retourner à la réécriture de cette histoire en plan depuis deux jours.
...
Post-scriptum : le Tenancier n'avait pas songé à baisser son siège à 14h25, ce qui lui aurait permis une meilleure position pour écrire à la main, celle-ci étant différente de la frappe au clavier. Il se lance dans cette opération à 17h03 et formule l'espoir de remplir au moins un page manuscrite...
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