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dimanche 14 mars 2021
Abréviations : Lettre C
samedi 13 mars 2021
vendredi 12 mars 2021
Une historiette de Béatrice
jeudi 11 mars 2021
mercredi 10 mars 2021
mardi 9 mars 2021
lundi 8 mars 2021
Un faussaire
Letellier.
Faussaire-copiste, ancien
clerc d’huissier. Affaire célèbre sous Louis-Philippe. […] Se faisant
appeler
« Comte Le Tellier d’Irville », soi-disant « archiviste
à la
Bibliothèque nationale », il avait ouvert une boutique, cabinet
généalogique
et officine d’autographes. Avec l’argent de ses premières escroqueries,
il
racheta aux héritiers d’Hozier ce qui subsistait des collections du
célèbre
« Cabinet d’Hozier ». En écoulant ainsi de vrais et de faux
manuscrits, Letellier abusa plus aisément ses clients. Il lança de 1844
à 1847
un nombre incalculable d’autographes historiques, munis le plus souvent
de
certificats d’authenticité, obtenus grâce à des ventes publiques. Il
est l’auteur
de très nombreuses lettres faisant toutes partie de la collection
Charavay,
spécialiste en autographes à Paris. Parmi ces pièces curieuses :
Lettre de
François Ier à Horondelle, de Luther, de Calvin à M. de
Canaples,
d’Henri II au prince de Melfes , de Diane de Poitiers à la
princesse de
Montaytgy (une erreur de date visible fut fatale à l’auteur, 1585, soit
dix-neuf ans après la mort de Diane de Poitiers), et d’un certain
nombre de
billets signés Henri III et adressés à de jeunes galants… pour leur
proposer
une entrevue.
Letellier réalisa sur parchemin de nombreux arbres généalogiques, dont sept pour des prélats parisiens. Ces faux, peu habiles et remplis d’erreurs et de fautes étaient réalisés sur d’anciens manuscrits grégoriens lessivés, grattés, repolis au polissoir d’agate et marqués d’un tampon (faux) de la Collection d’Hozier. |
Jean-Louis Chardans : Dictionnaire des trucs (1960)
Pour en connaître plus sur l'affaire, dirigez-vous ici.
dimanche 7 mars 2021
Le Tenancier a mangé trop lourd hier soir...
... il s'ensuit qu'il a rêvé être coincé pour l'éternité dans un ascenseur entre Duras et Angot.
samedi 6 mars 2021
Penguin Clothbound
Décidément, votre Tenancier ne se lasse pas d’explorer les
productions de la maison Penguin. Est-ce par vice qu’il s’y intéresse après le
Brexit ? En tout cas, trouvera-t-on un équivalent de ces superbes bouquins
que constituent les Penguin Clothbound,
c'est-à-dire une collection de classiques cartonnés plein papier dont la maquette et les
motifs utilisés donnent envie d’une bibliothèque enfin colorée et… attendez, là : je ne me mettrais
pas à causer comme un magazine trendy ?
Pour en savoir — à peine — plus, reportez-vous à l’autre page de l’éditeur consacrée à Coralie Bickford-Smith qui a conçu le design de ces couvertures. On se demande tout de même, or l’alibi « culturel », ce qui empêche les éditeurs français de produire de tels petits enchantements. On se dit même que nos contemporains sous le charme conserveraient quelques livres pour leur joliesse et, coup de lune, on sait jamais, se mettraient à les lire…
vendredi 5 mars 2021
jeudi 4 mars 2021
« At Michaux's »
On s'interrogeait sans doute sur la location des deux images de la librairie prises par Jack Garofalo à Harlem, un certain été 1973 et que l'on retrouvera sur ce blogue. Il s'agit de la librairie de Lewis Michaux, pivot important de la communauté afro-américaine.
« Le magasin a été situé pendant 38 ans sur le boulevard Adam Clayton Powell Jr. à la 125e rue. Parmi les visiteurs et les clients figuraient Kwame Nkrumah, qui devint plus tard le premier président du Ghana, Malcolm X et de nombreux auteurs et universitaires, tels que W. E. B. DuBois, qui y rencontra sa femme, Shirley Graham. » Source ici.
Pour en savoir plus (et si vous causez un peu l'anglais), c'est par là.
mercredi 3 mars 2021
Une historiette de Béatrice
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