Trouvé dans Big Sur d'Henry Miller
dimanche 1 août 2021
jeudi 29 juillet 2021
vendredi 23 juillet 2021
mercredi 21 juillet 2021
CENT !
L'historiette de Béatrice que vous venez de lire
est la centième publiée sur le blog. Le plaisir éprouvé à lire ces saynètes,
rédigées avec concision et humour ne vas pas se tarir si vite. Nous en
possédons presque autant et nous gageons que le répertoire s’étoffera avant que
nous venions à bout de notre réserve. Merci à Béatrice, pour ces infimes
morceaux de la comédie humaine et d'avoir autorisé le Tenancier à les reproduire. On espère qu’un jour un éditeur aussi avisé que
le fut Fabrice Mundzik entreprenne une édition augmentée de ces historiettes…
Une historiette de Béatrice
lundi 19 juillet 2021
Manière de finir
[…] J’espère que le parallélisme du destin de
Poulet-Malassis et du mien s’arrêtera là : il a fait faillite (comme les
trois quarts des éditeurs). Notons qu’il vaut mieux mourir après avoir fait
faillite avec les Fleurs du Mal sur
sa tombe que disparaître en laissant une fortune tirée de littératures ou
médiocres ou indignes.
José Corti : Souvenirs désordonnés (1983) |
dimanche 18 juillet 2021
samedi 17 juillet 2021
Sur la « littérature de divertissement »
« Il se peut qu’une certaine forme de roman, dans ses
aspects d’ailleurs les plus conventionnels, paraisse périmée, parce qu’elle n’est
déjà plus en mesure de concurrencer ne serait-ce que ces jeux vidéo à l’intérieur
desquels il est désormais possible de pénétrer et, dans la plus parfaite
illusion, d’affronter de véritables images de synthèse — pourra-t-on bientôt s’y réfugier à jamais, jouir et y mourir de la même
façon ? Mais il n’en est pas moins vrai que la littérature, comme sur le
mode antique et dépassé de l’oracle, reste seule maîtresse et gardienne du
sens. Car, dans ce monde progressivement hypnotisé et hébété par ses prouesses technologiques,
la littérature, en tant qu’elle repose sur l’articulation du signe écrit, et
donc sur le développement d’une pensée discursive, garde encore la capacité de
pas être la dupe de ces nouvelles aliénations.
On voit donc aussi ce que sa composition comporte de périls : sur son déclin tant qu’elle s’obstine à vouloir conserver son statut de simple objet de divertissement, elle ne fait plus le poids, n’ayant ni les moyens ni la volonté de rivaliser sur le terrain de la fascination : en ce quelle consiste à exercer, même indirectement, sa fonction critique, elle constitue un obstacle à l’instauration du pouvoir de la sujétion généralisée. » Alain Nadaud : Malaise dans la littérature (1992), in : Revue Quai Voltaire n°6 |
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