vendredi 20 août 2021

Une historiette de Béatrice

« Dites-moi, il fait combien ce livre ? Ah c'est le prix indiqué là, vraiment ? 18 euros, TOUT DE MÊME !!! »

jeudi 19 août 2021

Une historiette de Béatrice

« Vous allez me faire un petit prix, hein, tarif 3e âge, grand-père qui doit acheter une glace à ses petites-filles ? »
Et les gamines qui baissent le nez, rouges de honte.

mardi 17 août 2021

10/18 — Boris Vian : Trouble dans les Andains




Boris Vian

Trouble dans les Andains


n° 497

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18

191 pages (192 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1970
Achevé d'imprimer : 23 avril 1971

(Contribution du Tenancier)
Index

dimanche 15 août 2021

Une historiette de Béatrice

« Je la connais cette photo, un des trois est Sacha Guitry, je ne sais pas lequel. Ah non ? Pas Guitry ? Mais c'est quelqu'un de très connu, j'ai perdu son nom, tout le monde sait cela. Je l'ai vu à la télé, j'en suis certain. »
August Sander, 1913, trois paysans en habit du dimanche.

mardi 10 août 2021

Jeu

Eh oui, votre Tenancier sent bien une sorte de regret, à découvrir la récurrence de liens (colonne de droite) qui se rapportent aux jeux auxquels nous nous étions livrés à une époque. Est-ce un appel informulé ? On vous voit venir : on nous la fait à l'influence pour jouer les bêcheurs ensuite (trop facile, trop trivial, pas assez georgien !)
Tant pis. Allons-y quand même :

À quel film se rapporte donc cette image aux indices consternants de facilité?


Comme d'habitude, votre réponse en commentaires.

L'art de commencer ses phrases

[…]
  Paul Léautaud — Je n’ai jamais rien lu, dans ma vie, sans regarder beaucoup plus comment c’était écrit que ce que ça racontait.
  Robert Mallet — C’est surprenant de votre part.
  P.L. — Mais si, c’est comme ça. Un homme de lettres fait beaucoup plus attention à la façon dont c’est fait qu’à l’histoire elle-même. C’est de la déformation. Vous n’avez jamais observé cela, pour votre compte, quand vous lisez ?
  R.M. — Si, mais je l’ai parfois regretté. On arrive à ne plus assez penser à ce qui a été exprimé.
  P.L. — C’est en lisant des écrivains verbeux que j’a appris à écrire, en lisant des gens qui abusaient des images, pullulaient de l’adjectif et qui bavardaient.
  R.M. — Alors, c’est par réaction, en somme que vous avez écrit sobrement. Vous avez commencé par les imiter et ensuite, vous…
  P.L. — Je n’ai jamais imité les mauvais écrivains !
  R.M. — Vous les avez imités à vos débuts quand vous n’avez pas su vous défaire de certaines outrances verbales.
  P .L. — Mais ça n’a pas duré longtemps. Aujourd’hui, je suis intraitable. Quand le dernier volume du Journal de Gide a paru, j’ai écrit, sur le champ, une lettre à Gide, une lettre au crayon qui a au moins trois pages, et que je n’ai pas encore eu le courage de mettre à l’encre. Je lui fais des reproches sur son style. Je lui dis entre autres : « Vous commencez vos phrases par “Car”… Vous commencez à la ligne par “Mais”… Ça ne doit pas se faire. »
 
Paul Léautaud : Entretiens avec Robert Mallet (1951)