dimanche 22 août 2021
vendredi 20 août 2021
Une historiette de Béatrice
jeudi 19 août 2021
Une historiette de Béatrice
mercredi 18 août 2021
mardi 17 août 2021
10/18 — Boris Vian : Trouble dans les Andains
Boris Vian
Trouble dans les Andains
n° 497
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
191 pages (192 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1970
Achevé d'imprimer : 23 avril 1971
(Contribution du Tenancier)
Index
Trouble dans les Andains
n° 497
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
191 pages (192 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1970
Achevé d'imprimer : 23 avril 1971
(Contribution du Tenancier)
Index
lundi 16 août 2021
dimanche 15 août 2021
Une historiette de Béatrice
samedi 14 août 2021
vendredi 13 août 2021
mardi 10 août 2021
Jeu
Eh oui, votre Tenancier sent bien une sorte de regret, à découvrir la récurrence de liens (colonne de droite) qui se rapportent aux jeux auxquels nous nous étions livrés à une époque. Est-ce un appel informulé ? On vous voit venir : on nous la fait à l'influence pour jouer les bêcheurs ensuite (trop facile, trop trivial, pas assez georgien !)
Tant pis. Allons-y quand même :
Tant pis. Allons-y quand même :
L'art de commencer ses phrases
[…]
Paul Léautaud — Je n’ai jamais rien lu, dans ma vie, sans regarder beaucoup plus comment c’était écrit que ce que ça racontait. Robert Mallet — C’est surprenant de votre part. P.L. — Mais si, c’est comme ça. Un homme de lettres fait beaucoup plus attention à la façon dont c’est fait qu’à l’histoire elle-même. C’est de la déformation. Vous n’avez jamais observé cela, pour votre compte, quand vous lisez ? R.M. — Si, mais je l’ai parfois regretté. On arrive à ne plus assez penser à ce qui a été exprimé. P.L. — C’est en lisant des écrivains verbeux que j’a appris à écrire, en lisant des gens qui abusaient des images, pullulaient de l’adjectif et qui bavardaient. R.M. — Alors, c’est par réaction, en somme que vous avez écrit sobrement. Vous avez commencé par les imiter et ensuite, vous… P.L. — Je n’ai jamais imité les mauvais écrivains ! R.M. — Vous les avez imités à vos débuts quand vous n’avez pas su vous défaire de certaines outrances verbales. P .L. — Mais ça n’a pas duré longtemps. Aujourd’hui, je suis intraitable. Quand le dernier volume du Journal de Gide a paru, j’ai écrit, sur le champ, une lettre à Gide, une lettre au crayon qui a au moins trois pages, et que je n’ai pas encore eu le courage de mettre à l’encre. Je lui fais des reproches sur son style. Je lui dis entre autres : « Vous commencez vos phrases par “Car”… Vous commencez à la ligne par “Mais”… Ça ne doit pas se faire. » Paul Léautaud : Entretiens avec Robert Mallet (1951) |
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