Ours, s. m
Imprimeur ou pressier. Ce Séchard était un ancien compagnon pressier
que dans leur argot typographique, les ouvriers chargés d'assembler les
lettres appellent un ours. (Balzac) Cette expression a vieilli. V. Singe
Ours s. m. Bavardage ennuyeux.
Poser un ours, ennuyer par son bavardage insipide. Se dit d'un compagnon peu disposé au travail, qui vient en déranger un autre sans que celui-ci puisse s'en débarrasser. Une barbe commençante se manifeste souvent de cette manière. Ce mot est récent dans ce sens.
Ours s. m. Bavardage ennuyeux.
Poser un ours, ennuyer par son bavardage insipide. Se dit d'un compagnon peu disposé au travail, qui vient en déranger un autre sans que celui-ci puisse s'en débarrasser. Une barbe commençante se manifeste souvent de cette manière. Ce mot est récent dans ce sens.
Eugène Boutmy — Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883
(Index)
C'est du reste en dérivant, assez largement, de ce terme que l'encadré où sont recensés tous ceux qui ont participé à la réalisation d'un périodique (quotidien, hebdomadaire, mensuel...) a pris le nom d'ours.
RépondreSupprimerEt cela m'amuse toujours autant d'être "dans l'ours"...
Otto Naumme
Je me suis d'ailleurs laissé dire qu'il vous arrivait de le faire vous-même, cher Otto…
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