dimanche 31 décembre 2017

jeudi 28 décembre 2017

Bilan de fin d'année, accompagné de quelques considérations sur la disponibilité des productions du Tenancier, l'insinuation que le libéralisme est néfaste à la culture minoritaire, et le fait que le soussigné pense que ceux qui s'approvisionnent sur des sites soi-disant culturels sont des connards (ceci se cantonnant dans le non-dit, mais suivez mon regard)

C'est la fin de l'année, tirons un bilan.
Quelques nouvelles du Fleuve ont été publiée par votre Tenancier dans des revues. Rappelons ici que l'existence de ces publications est toujours précaire et qu'un soutien paraît indispensable pour ce qui constitue un laboratoire et souvent un lieu de rencontres littéraires. Une revue répond également à des critères d'exigences qui peuvent à la longue former une école, un style, phénomène courant dans l'histoire des lettres (pour plus d'érudition, reportez vous au blog sur les petites revues, en lien ici). Hélas, peu de périodiques survivent plus de quelques numéros. Même si, à l'heure actuelle l'impression numérique permet de petits tirages, la distribution de chaque numéro est onéreuse. Bien souvent, les éditeurs de ces revues choisissent quelques libraires de confiance pour déposer des volumes et acquérir de la visibilité. Cette exposition est nécessaire pour provoquer une décision cruciale pour le travail de l'éditeur : le recours à l'abonnement. On vous prie donc, ici, de considérer ce mode d'approvisionnement pour des activités qui, bien souvent, refusent de passer par les fourches caudines de la distribution de masse, que sont Amazon, la FNAC et consorts. En effet, ces revue n'y apparaissent pas parce que les marges exigées par ces mastodontes sont fatales envers la fragilité de ces entreprises (nous comprenons ce mot dans son acception non libérale). En effet, les remises exigées par ces boîtes sont incompatibles avec des tirages et des distributions à petit nombre. Puisque l'éditeur ne peut répondre à ces contrats léonins, il n'existe tout simplement pas, ou ses publications sont épuisées. Cette brutalité économique s'applique sans état d'âme sur des mécanismes fragiles, en frôlant l'absurde. Votre serviteur a eu la chance, en 2015, d'avoir été publié par le Visage Vert, dans sa collection d'ouvrages, pour un recueil de nouvelles autour du Fleuve (qui, comme par hasard, s'intitule Le Fleuve). Ce titre est signalé comme « actuellement indisponible » sur le site d'Amazon et n'apparaît même pas sur celui de la FNAC. Or, aux dernières nouvelles, ce livre, comme les autres figurant au catalogue de l'éditeur et comme la revue éponyme — qui subit le même traitement —, est parfaitement disponible. Vous pouvez passer commande chez un libraire dont c'est d'ailleurs le métier (je sais de quoi je parle, après trente-cinq ans dans cette profession). Ajoutons, du reste, que votre libraire, lui, s'il fraude le fisc, fermera boutique, mais je m'égare. Un autre effet pervers de ces « non disponibilités » fictives réside dans une pratique courante sur internet qui consiste à faire des critiques de livres sur un blog ou un site et d'y coller dessous des liens vers les mastodontes, rémunérés aux clics. Évidemment, on aura deviné qu'aucune production du Visage Vert ou d'autres publications dans le même cas n'apparaîtront dans ce type de blog... On se rassurera en considérant la contenu de ceux-là et en concluant que, de toute façon, les revues et les publications de qualité y ont peu de  chances d'être commentées. Une chose est sûre : ces entreprises (cette fois-ci, le terme dans sa signification libérale) de distribution se foutent du refus de vente puisque les ouvrages sur leurs sites n'existent pas ou sont réputés inaccessibles. On ne vous fera pas ici le couplet du petit libraire du coin, c'est déjà fait en partie plus haut, et puis vous connaissez la musique ! On aimerait surtout que vous fassiez un peu attention, voire que vous souteniez un peu les revues. La démarche est aussi égoïste, bien sûr, puise que votre Tenancier a été publié par trois d'entre elles en cette fin d'année. Et à ce propos, voici un petit rappel de ces trois revues ici :


La Date


Le chien


La cire à esgourdes

Non content  de cela, votre Tenancier a confectionné un amuse-gueule pour happy-few, publication non professionnelle mais qui a été retrouvé sur un site américain comme étant disponible à la vente (la flemme de chercher, débrouillez-vous !). Comme on n'aura pas l’affront de penser que l'on revend si vite ce genre de petit cadeau amical, le Tenancier conclue à l'aspiration de site. Décidément, notre existence s'avère problématique. C'est rigolo : voici que notre blogue est pompé par des intelligences artificielles. On se rassurera : bien que pompé, votre serviteur ne se prend pas pour César (mais il pratique la troisième personne comme un genre) et conserve toute sa moelle. En attendant voici cette publication :


Une attente

Enfin, votre Tenancier n'aime pas trop les publications en ligne et s'y prête généralement avec réticence, à une exception : le site Les deux Zeppelins propose régulièrement des textes très courts (le contrat est de ne pas dépasser 2 000 signes) de différents auteurs dont votre serviteur. L'expérience fut ludique, certes moins travaillée, mais non moins enthousiaste. On voudrait que l'entreprise recommence en septembre prochain. Hélas, le tenancier de ce site, dont les parutions sont quotidiennes, fait face avec difficultés aux contraintes d'un tel rythme ! Continuera-t-il ? Nous allons suivre avec intérêt la suite des événements, le clavier en embuscade... En attendant, d'autres histoires y paraîtront jusqu'à l'été.


Cette deuxième partie de l'année a été féconde et pleine d'heureuses conclusions pour les travaux de fiction. Nous rappelons, à ce propos, que tous nos écrits sont testés en soufflerie et que les animaux et les humains (surtout les enfants !) qui ont souffert lors des rédactions, le méritaient amplement.

mercredi 27 décembre 2017

Et maintenant, un peu de basket...

« Quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous, Athéniens, je l’ignore. Pour moi, en les écoutant, j’ai presque oublié qui je suis, tant leurs discours étaient persuasifs. Et cependant, je puis l’assurer, ils n’ont pas dit un seul mot de vrai. Mais ce qui m’a le plus étonné parmi tant de mensonges, c’est quand ils ont dit que vous deviez prendre garde de vous laisser tromper par moi, parce que je suis habile à parler. Qu’ils n’aient point rougi à la pensée du démenti formel que je vais à l’instant leur donner, cela m’a paru de leur part le comble de l’impudence, à moins qu’ils n’appellent habile à parler celui qui dit la vérité. Si c’est là ce qu’ils veulent dire, j’avouerai que je suis orateur, mais non à leur manière. Quoi qu’il en soit, je vous répète qu’ils n’ont rien dit ou presque rien qui soit vrai. Moi, au contraire, je ne vous dirai que l’exacte vérité. Seulement, par Zeus, Athéniens, ce ne sont pas des discours parés de locutions et de termes choisis et savamment ordonnés que vous allez entendre, mais des discours sans art, faits avec les premiers mots venus. Je suis sûr de ne rien dire que de juste ; qu’aucun de vous n’attende de moi autre chose.»

Platon : Apologie de Socrate (Traduction Émile Chambry)


Louis Labeyrie, lecteur (authentique) de Platon.

dimanche 24 décembre 2017

Une historiette de Béatrice

Ils entrent bruyamment, nimbés de leur snobisme, repèrent immédiatement le petit tas de romans G et demandent :
« Vous avez un coin pour les nouveautés ?
— Non madame, je suis plutôt spécialisée en vieilleries. »

vendredi 22 décembre 2017

Le livre futur

« Parmi tant de réponses prestigieuses à la gloire de l'imprimerie, je crains bien que détonnent les quelques lignes que vous me faites l'honneur de me demander. Enfin, ces lignes seront-elles à leur place dans le Bulletin des Maîtres Imprimeurs ? Jugez s'il y a de quoi hésiter... J'ai vu de mes yeux un petit appareil devant lequel il est difficile de ne point penser qu'un jour viendra où l'imprimerie ne sera plus qu'un souvenir magnifique, mais un souvenir, une étape de l'histoire humaine... Qu'un jour viendra où, entre le cerveau qui crée et le cerveau qui accueille, un mode de communication sera réalisé qui supprimera le Livre et l'imprimerie elle-même. L'appareil que j'ai vu est une petite lampe électrique dans laquelle on insère une bande pelliculaire d'un mètre de long, d'un centimètre de hauteur. Cette bande peut contenir cinquante pages, qui se déroulent une à une lorsque, au lieu de tourner le feuillet, on presse sur une molette de la lampe. Chaque page est projetée sur n'importe quelle feuille blanche, formant écran, que l'on dresse devant soi. Deux bandes reproduisant cent pages tiennent dans une minuscule boîte cylindrique d'un demi-centimètre de diamètre, d'un centimètre de hauteur... Un jour, à la place des livres splendides, dans les bibliothèques futures, on verra ces rangées de tous petits étuis, ces capsules où seront contenues le Dante, le Shakespeare ou le Gustave Doré de l'avenir.
Un seul exemplaire de l'œuvre d'un écrivain, un seul exemplaire dactylographié, dessiné, enfin tracé sous quelque forme lisible que ce soit, et puis la reproduction photographique pelliculaire, à tirage illimité, de cet exemplaire, tel sera le livre futur.
Non plus que l'écrivain, le peintre des images qui illustreront l'œuvre, ni le dessinateur des lettres ne seront atteints. Mais... je ne puis achever, ô Maîtres imprimeurs. »

André Arnyvelde
Texte paru dans le Bulletin de l'Union Syndicale des Maîtres Imprimeurs, numéro de Noël 1928 : « L'imprimerie et la pensée moderne ». Chapitre XI : « Après l'imprimerie »... et déjà diffusé sur le blog Feuilles d'automne en mai 2009.

mercredi 20 décembre 2017

lundi 18 décembre 2017

La cire à esgourdes


Dernier opus de cette fin d’année, l’histoire de cette nouvelle remonte à 2014 et correspond à une commande. En effet, votre Tenancier avait répondu à la sollicitation d'une revue autour du thème de la musique. Entre-temps, la publication avait cessé et, par ailleurs, la nouvelle restait largement inachevée dans son écriture…
Le manuscrit terminé, revisé, bichonné même, La cire à esgourde paraît enfin. Le titre est étrange, c’est encore une histoire du Fleuve. Pour les rares lecteurs qui suivent tous les récits de cet univers, il ne leur aura pas échappé que c’est le deuxième paru dans les numéros hors-série de L’Ampoule (reportez-vous à la bibliographie générale pour faire le point).
Les mois qui viennent vont être plus calme. Il faut signaler que les périodiques dans lesquels votre Tenancier a été publié sont sortis en novembre ou en décembre. Belle aubaine pour offrir des étrennes, non ? L’illustration de Céline Brun-Picard est superbe et l’on émet le vœu qu’elle persistera à illustrer le Fleuve et qu’elle y glisse encore plus de sa singularité…

dimanche 17 décembre 2017

10/18 — Jules Verne : César Cascabel




Jules Verne

César Cascabel

Suivi de documents réunis
par Francis Lacassin
Préface de Charles-Noël Martin

n° 1247

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Jules Verne inattendu »
Volume sextuple

440 pages (448 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1978
Achevé d'imprimer : 5 juin 1978

TABLE DES MATIÈRES

Préface, par Charles-Noël Martin [7-13]
César Cascabel [17-410]
Jules Verne et la « Quatrième Commission », par Daniel Compère [413-420]
Discours inaugural du cirque municipal d'Amiens, par Jules Verne [421-431]
L'homme du jour : M'sieur Jules Verne, par Saltarello [433-435]
La carte à payer, Anonyme [437-438]
Table [439-440]

Collection 10/18 — Automne 1977 : Liste alphabétique des ouvrages disponibles au 31 décembre 1977 [446-448]


(Contribution du Tenancier)
Index

10/18 — Jules Verne : L'île à hélice




Jules Verne

Le pilote du Danube

Postface par Francis Lacassin

n° 1221

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Jules Verne inattendu »
Volume sextuple

320 pages
Dépôt légal : 2e trimestre 1978

TABLE DES MATIÈRES

L'île à hélice [5-317]
Postface : Les milliardaires ridicules, par Francis Lacassin [318-320]


(Contribution du Tenancier)
Index

mercredi 13 décembre 2017

Le Chien (Une aventure de Claire)


Eh bien, voici que votre Tenancier figure au sommaire d’une fort plaisante et toute nouvelle revue : Le Novelliste. Il existe un agrément réel à se faire publier dans un Numéro Un, tout en sachant que le risque d’en essuyer les plâtres reste minime. En effet, l’ouvrage est de bonne tenue, professionnelle, comparable aux revues de librairie que votre Tenancier a pu croiser dans sa carrière passée. On vous enjoint d’aller jeter un coup d’œil au sommaire et ensuite de le commander illico. Que l’on aime ou pas la prose du soussigné importe peu ici. Mais enfin, tout de même, vous pourriez faire un effort. En revanche, à bien réfléchir, rares sont les revues à se consacrer à la nouvelle en ce qu’elle constitue un mode de narration à part entière et non un pis-aller pour romancier. On aimerait donc que la tentative prenne une chair assez consistante pour qu’elle se pérennise. Pour cela, une seule chose : engagez-vous, rengagez-vous, procurez-vous ce numéro, le suivant et encore celui d’après. Et puis quand les abonnements seront ouverts, s’il vous plaît, lancez-vous ! S’il est d’ailleurs deux revues prestigieuses auxquelles ont devrait distraire quelques sesterces, ce sont bien celle que je vous présente ici et le Visage Vert, maison également fréquentée par votre serviteur, ce qui n’a rien à voir avec le prestige le concernant, d’ailleurs (peut-être en rapport avec des gens de goût ?). L’arrivé du Novelliste dans les rayons du Tenancier est fraîche, juste le temps d’entrouvrir le sommaire et de rédiger la présente notule. On en reparlera.
On peux toujours vous signaler que notre nouvelle, Le Chien, fait partie, encore, des histoires du Fleuve et de la série consacrée aux Aventures de Claire. Céline Brun-Picard a livré une superbe illustration. Joie, pampre et mousse… le Tenancier est ce soir un homme heureux.

lundi 11 décembre 2017

Pour les femmes du monde

« Les romans remplissent le monde et ils ont, selon le mot de Mgr Landriot, envahi jusqu'aux retraites autrefois pacifiques et solitaires du toit domestique. Aussi les femmes, à cause de leur existence plus retirée, sont-elles souvent plus exposées à leur dangereuse influence, surtout si elles appartiennent à des familles où la frivolité, les voyages, les villégiatures et les longs loisirs constituent des... devoirs de bienséance. Ce qu'elles cherchent, ce qu'elles trouvent trop facilement dans ces lectures, nous n'avons pas à le discuter ici.
Ce que les liseuses mondaines trouveront dans la liste ci-après, ce sont généralement - pas toujours - des livres mondains, des histoires sentimentales, soignées, assez discrètement assaisonnées de tendresses ou de mollesses pour être réputés honnêtes aux yeux des gens qui "en ont vu bien d'autres". Dans quelle mesure et à quelles conditions ces lectures resteront-elles inoffensives, c'est au tact chrétien des intéressées qu'il appartient de le préciser. Pendant que les messieurs s'empoisonnent avec des liqueurs fortes, vous prenez du "doux", Madame ; mais du "doux", c'est encore de l'alcool, et l'alcool, qui n'est utile qu'à titre de remède ne devrait se prendre que sur ordonnance. »

L'Abbé Louis Bethléem : Romans à lire & Romans à proscrire
Nil Obstat & imprimatur, 1908 - Huitième édition, 1922

L'on vous fait grâce de la liste...

(Citation déjà publiée en mai 2009 sur le blog Feuilles d'automne)

dimanche 10 décembre 2017

Une attente
(Pour les happy few...)

On vous l'avait indiqué il y a plusieurs jours, le Tenancier travaillait pour certains d'entre vous, c'est-à-dire un petit nombre. Que ceux qui n'ont rien reçu patientent. Aux autres, hélas plus nombreux qu'on le voudrait et dont la boîte aux lettres restera vide, le Tenancier leur présente ses excuses. Il peuvent se consoler en lisant le texte de la brochure représentée ci-dessous, dans ce blogue, précisément ici. Ce petit texte est le deuxième d'une petite série d'histoires autour du Fleuve en cours d'édition(*) en cette fin d'année. 


Yves Letort
(d'après Jules Verne)

Une attente

Granit House
2017

Tiré à vingt exemplaires sur vergé crème
« Pour les lecteur du Fleuve »
Broché sous jaquette illustrée

Bibliographie du Fleuve


(*) Ne sont pas comptées les dix micronouvelles autour du Fleuve en cours de parution sur le site Les Deux Zeppelins.

vendredi 8 décembre 2017

Ainsi...

Ainsi, puisqu’un personnage qui eût pu, jadis, passer pour un intrigant de salons littéraires, disparaît de la surface de la terre, les gâchettes de la dithyrambe se dévoient encore une fois à l’antenne. Une journaliste, entendue à France Culture, a déclaré que si les Français aimaient Jean d’Ormesson, c’était en quelque sorte pour se racheter d’avoir coupé la tête de quelques aristocrates lors de la Grande Révolution. La manie fâcheuse de tout pardonner aux morts, y compris la médiocrité dont ils on fait preuve dans leur existence anthume, ne va pas jusqu’à ses thuriféraires. La spontanéité, feinte ou non, de la citation expose de toute façon ce qui est en jeu : la rédemption. C’est le maître mot de cette France réactionnaire : les « citoyens français », les « Français », bref cette abstraction chère à une certaine canaille politique, doit expier les péchés de ses pères que sont la Grande Révolution, la Commune, Mai 68… Que l’on aille pas croire que cette réaction soit forcément « de droite », le péché de la Colonisation en arrange beaucoup également, à d’autres bords. Ainsi, dans notre « volonté de nous racheter », nous nous serions attachés aux vérités prudhommesques érigés en profondeurs philosophiques de la part d’un histrion médiatique. Cette littérature émétique, produite à la chaîne, démontre à l’envi la veulerie d’une production éditoriale et le renoncement d’une certaine forme de librairie qui, pour pouvoir bouffer, dispose en pile cette daube littéraire à chaque fin d’année. L’alerte fut chaude mais courte, la médiocrité en chassant une autre, et parce qu’un mort encore tiède vaut toujours mieux qu’un cadavre qui se refroidit, voici que d’Ormesson s’efface déjà. Le vocabulaire change, les acteurs sont les mêmes : les « Français », sont remplacés par le « Peuple », défait, en pleurs et en butte à la compassion de la même racaille politique autour de la mort d’un chanteur. Nous avons eu chaud, la messe solennelle va être remplacée par l’évocation de funérailles nationales… Le pleur des chaumières, à tout prendre, vaut bien une expiation.