Oh, cher Tenancier, vu les millésimes, je me doute bien que le Franc de cette époque n'était pas celui de nos jeunes années. Mais je reste persuadé que ces tarifs n'ont pas grand-chose à voir avec les actuels - d'autant que les variations de prix entre tel et tel château sont bien plus importantes qu'à cette époque. Et puis bon, c'est vrai que de rêver, par les temps qui courent...
Je n'ai pas la date de parution de cette brochure, mais on peut se fonder sur les exemples qui y sont reproduits et en déduire une parution à la toute fin des années 30. Pour la valeur des vins, vous en connaissez un vaste rayon. Peut-être l'étalon serait à rechercher dans les tarifs postaux affichés dans la même page. J'ai consulté le convertisseur en ligne proposé par l'INSEE : 25 francs de 1938 vaudraient à l'heure actuelle 1330,50 €. Cela paraît exorbitant. Mieux vaudrait rechercher ailleurs sur le prix des articles courants pour nous faire une idée. Un pain en 1930 vaut 2,15 francs et 1 litre de lait 1,67 francs. Le rapport me semble plus juste. À vous, cher Otto, de nous dire si vous en achèteriez encore des caisses.
Cher Tenancier, vos informations sont fort intéressantes. Mais il est vrai qu'elles amènent plus de questions que de réponses. En prenant ainsi le prix du pain, 2,15 francs, on peut se dire qu'il est d'environ 10 % du tarif d'un château montrose. Or, aujourd'hui, un montrose ou un cos-d'estournel valent bien plus de 10 € la bouteille (comptez au moins 50 € selon le millésime). Quant à un pape-clément, on en trouve à partir de 90 €, alors qu'à 30 francs de l'époque, il était à grosso modo 20 fois le prix d'un litre de lait. Aujourd'hui, même à 1 € le litre de lait (n'en buvant pas, je ne sais pas trop combien il coûte, mais dans ces eaux-là, si j'ose dire, à mon avis), on est plutôt à 90 litres de lait pour un pape-clément. Un spécialiste en la matière pourrait probablement éclairer un peu notre lanterne, il faudra que je demande à une mienne connaissance qui est dans ce milieu professionnel !
Merci en tout cas pour ces billets sur le Peignot, cette police est magnifique et, qui plus est, extrêmement lisible. Dommage qu'on ne la voie pas plus.
Vindiou ! Un pape clément ou un latour à ces prix là, j'en prends six caisses de chaque !
RépondreSupprimerOtto Naumme
Mon cher Otto, j'ai bien l'impression que le franc avait une autre valeur...
SupprimerMais on en s'en voudrait de gâcher vos rêves.
Oh, cher Tenancier, vu les millésimes, je me doute bien que le Franc de cette époque n'était pas celui de nos jeunes années. Mais je reste persuadé que ces tarifs n'ont pas grand-chose à voir avec les actuels - d'autant que les variations de prix entre tel et tel château sont bien plus importantes qu'à cette époque.
SupprimerEt puis bon, c'est vrai que de rêver, par les temps qui courent...
Otto Naumme
Je n'ai pas la date de parution de cette brochure, mais on peut se fonder sur les exemples qui y sont reproduits et en déduire une parution à la toute fin des années 30. Pour la valeur des vins, vous en connaissez un vaste rayon. Peut-être l'étalon serait à rechercher dans les tarifs postaux affichés dans la même page.
SupprimerJ'ai consulté le convertisseur en ligne proposé par l'INSEE : 25 francs de 1938 vaudraient à l'heure actuelle 1330,50 €. Cela paraît exorbitant. Mieux vaudrait rechercher ailleurs sur le prix des articles courants pour nous faire une idée. Un pain en 1930 vaut 2,15 francs et 1 litre de lait 1,67 francs. Le rapport me semble plus juste. À vous, cher Otto, de nous dire si vous en achèteriez encore des caisses.
Cher Tenancier, vos informations sont fort intéressantes. Mais il est vrai qu'elles amènent plus de questions que de réponses. En prenant ainsi le prix du pain, 2,15 francs, on peut se dire qu'il est d'environ 10 % du tarif d'un château montrose. Or, aujourd'hui, un montrose ou un cos-d'estournel valent bien plus de 10 € la bouteille (comptez au moins 50 € selon le millésime). Quant à un pape-clément, on en trouve à partir de 90 €, alors qu'à 30 francs de l'époque, il était à grosso modo 20 fois le prix d'un litre de lait. Aujourd'hui, même à 1 € le litre de lait (n'en buvant pas, je ne sais pas trop combien il coûte, mais dans ces eaux-là, si j'ose dire, à mon avis), on est plutôt à 90 litres de lait pour un pape-clément.
SupprimerUn spécialiste en la matière pourrait probablement éclairer un peu notre lanterne, il faudra que je demande à une mienne connaissance qui est dans ce milieu professionnel !
Merci en tout cas pour ces billets sur le Peignot, cette police est magnifique et, qui plus est, extrêmement lisible. Dommage qu'on ne la voie pas plus.
Otto Naumme
Je savais bien que ce blog allait devenir l'annexe d'un caviste !
SupprimerRectification : ce titre a été publié en 1937.
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