Une petite chose m’amuse beaucoup
lorsque l’on croise une critique
du fanatisme religieux : l’on trouve presque systématiquement un
contradicteur vous signifiant que ce n’est pas mieux du côté des
athées, et de
citer comme exemple Pol Pot et Staline. On a été voir du côté de leur
bio sur
ouikipédia :
En 1934, Saloth Sâr [véritable nom de Pol Pot] est envoyé par son père à Phnom Penhnote pour parfaire son éducation (le village ne possédant ni école ni wat), comme son grand frère Chhay avant lui. Il intègre le Wat Botum Vaddei, un monastère-école à proximité du palais royal et tenu par le Dhammayuttika Nikaya, proche du pouvoir. Véritable village, ce wat accueille chaque année une centaine de novices, âgés de 7 à 12 ans. L'éducation religieuse qui y est apportée est rigoureuse, l'organisation de la vie des apprentis et des moines stricte et l'individualité prohibée. Saloth Sâr y passe un an et semble avoir apprécié cette période. |
Après
avoir brillamment réussi ses examens, Iossif
Djougachvili [alias Staline] entre en 1894 au séminaire de Tiflis et y
reste
jusqu'à l'âge de 20 ans. Il y suit un enseignement secondaire général
avec une
forte connotation religieuse. Surnommée le « Sac de pierre », l'école a
sinistre réputation. ... En décembre 1941, alors que les Allemands approchaient de Moscou, Staline aurait ordonné que l'icône [Notre-Dame de Vladimir] fût placée dans un avion qui fît le tour de la capitale assiégée. L'armée allemande commença à se retirer quelques jours après. |
La formation des élites, y’a rien de tel…
Bien ce ce propos ma paraisse un peu d'athée, j'y relève une prédestination éberluante en apprenant le vrai patronyme de Pol Pot, Saloth Sâr, qu'on peut transcrire aussi par "Salaud d'tsar" !
RépondreSupprimerCe qui est également "drôle", c'est que ceux qui citent de prétendus athées - même s'ils ne le sont pas, n'arrivent pas à faire un menu distinguo : ces athées (qui n'en sont pas, donc...) n'ont jamais prétendu oeuvrer au nom de leur athéisme - ce que personne n'a jamais fait à ma connaissance. Alors que des saloperies réalisées au nom d'une quelconque religion, un bottin des Hauts-de-Seine ne suffirait pas à les lister...
RépondreSupprimerOtto Naumme
Otto, vous pointez justement là où le bât blesse dans le raisonnement. Bien vu !
RépondreSupprimerSauf peut-être durant quelques épisodes révolutionnaires — genre 1793, ou la Commune de Paris —, où les curetons n'étaient pas trop en odeur de sainteté.
RépondreSupprimerMais il est à peu près certain que les seuls ecclésiastiques qu'on a zigouillés ne le furent pas en raison de leur croyance mais parce qu'ils avaient agis en traîtres ou en félons.
« L'humanité ne sera heureuse que quand le dernier cardinal aura été pendu avec les tripes du dernier homme d'État » (curé Jean Meslier).