On savait que le libéralisme ouvrait volontiers les portes au fascisme, on ne pensait pas que cela se passerait si vite, « au débotté », en quelque sorte. Le Tenancier a tenu a marquer le coup (encore un mot malheureux) par un écran noir. Il va reprendre ses activités habituelles pour quelques temps. Ensuite, il avisera.
Sarkozy a fait du Le Pen, Hollande a fait du Le Pen, Macron a passé son temps à faire du Le Pen.
RépondreSupprimerVous verrez que la Le Pen finira par faire du Le Pen.
Oui, tout le monde a couru après...
SupprimerMême si cela n'explique pas entièrement le point de basculement actuel, on aurait presque envie de jouer les debordistes primaires en sortant de sa besace ce passage des Commentaires sur la société du spectacle :
RépondreSupprimer"Le changement qui a le plus d’importance, dans tout ce qui s’est passé depuis vingt ans, réside dans la continuité même du spectacle. Cette importance ne tient pas au perfectionnement de son instrumentation médiatique, qui avait déjà auparavant atteint un stade de développement très avancé: c’est tout simplement que la domination spectaculaire ait pu élever une génération pliée à ses lois. Les conditions extraordinairement neuves dans lesquelles cette génération, dans l’ensemble, a effectivement vécu, constituent un résumé exact et suffisant de tout ce que désormais le spectacle empêche; et aussi de tout ce qu’il permet."