dimanche 22 février 2015
Jacqueline
Jacqueline : Fille de mauvaise vie. — Dans son Vieux Cordelier,
Camille Desmoulins apostrophe ainsi Hébert : « Le banquier Kocke, chez
qui toi et ta Jacqueline vous passez les beaux jours de l'été. »
Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881
(Index)
mardi 17 février 2015
dimanche 15 février 2015
Au Marquis de La Dèche
Dans la série des bouts de papiers que l'on peut trouver dans les
livres, en voici un découvert entre les pages d'un roman de Ponson du
Terrail, il y a quelques années :
Cela se passerait de commentaires... mais j'aimerais tout de même que l'on me dise la différence entre une "Chaussète russe" et une "Chaussete française".
J'ai considéré cette rencontre comme un moment particulier de poésie odorante.
Ce billet a été publié en septembre 2008 sur le blog feuilles d'automne. A cette occasion, la réponse fut offerte par un certain Aurélien, que nous remercions encore :
« La chaussette russe est une « chaussette rudimentaire faite de morceaux de tissu ou de papier » (Gaston Esnault, "Dictionnaire historique des argots français"). Le TLF dit aussi : « Chaussettes russes. Bandes de toiles qui enveloppent le pied et le mollet. » On peut en déduire que la chaussette française, plus chère, est une chaussette classique sans doute plus chaude ; les ribouis étant des souliers réparés. Quant aux graphies fantaisistes et aux nombreuses coquilles de ce petit prospectus, elles proviennent sûrement des conditions peu onéreuses de son impression à la va-vite chez un petit imprimeur proche de la rue du Nil. En tout cas, c'est un témoignage émouvant du Paris miséreux et populaire.»
Habin, Habine
Habin, Habine : Chien, chienne. (Halbert.) Pour Happin.
Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881
(Index)
vendredi 13 février 2015
Un travail en cours...
En 1999 paraissait une nouvelle du Tenancier dans l’anthologie
Futurs antérieurs, dirigée par Daniel
Riche au Fleuve Noir. Cette histoire intitulée Une curiosité bibliophilique avait la particularité d’avoir été illustrée
selon les indications de l’auteur, et non de façon séparée, de la même manière
que procédaient Hetzel et Verne avec les illustrateurs des Voyages
extraordinaires*. Cela tombait bien : Verne était un des personnage de l’histoire.
Rendons grâce à l’infinie patience de l’illustrateur, Fabrice Le Minier, dont l’abnégation
n’avait d’égale que les exigences mégalomaniaques du Tenancier. En attendant de
republier un jour cette histoire et sa suite d’illustrations, voici quelques
essais et brouillons retrouvés dans les archives et qui ne furent pas retenus
ou qui furent considérablement remaniés.
On retrouvera la suite de ces illustrations de loin en loin sur le blog.
____________________
* L'autonomie de Fabrice était tout de même un peu plus grande, tant pour le sujet que pour la composition...
On retrouvera la suite de ces illustrations de loin en loin sur le blog.
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* L'autonomie de Fabrice était tout de même un peu plus grande, tant pour le sujet que pour la composition...
La Lanterne
Le XIXè siècle français, en Littérature comme en
journalisme, fut sans doute celui des pathologies héroïques, des insurrections
subjectives, exacerbées par deux Empires et deux républiques, sans compter les
révolutions… C'est pourquoi il nous est toujours indispensable, et nous
continuons à le consulter avec ferveur.
Les quelques extraits de La Lanterne, ( rue du Coq Héron, 5 ), dus à la plume d'Henri de Rochefort, et que j'ai pu consulter grâce à l'obligeance de zetenancier, conservent parfois ce chatoiement poudreux d'un feu grégeois allumé dans les mornes plaines du pouvoir. Ce pourquoi, ils subsistent par leur virulence, sans qu'on sache toujours — c'est leur force —, si la maladie dénoncée travaille les tissus du corps social ou le cerveau de leur auteur.
Ainsi:
Les quelques extraits de La Lanterne, ( rue du Coq Héron, 5 ), dus à la plume d'Henri de Rochefort, et que j'ai pu consulter grâce à l'obligeance de zetenancier, conservent parfois ce chatoiement poudreux d'un feu grégeois allumé dans les mornes plaines du pouvoir. Ce pourquoi, ils subsistent par leur virulence, sans qu'on sache toujours — c'est leur force —, si la maladie dénoncée travaille les tissus du corps social ou le cerveau de leur auteur.
Ainsi:
« J'aurais cru que 1869 promettait d'autres sujets de préoccupation qu'un concile œcuménique. L'inquiétude du gouvernement rappelle de loin la mauvaise humeur de ce condamné à mort qui, au moment de marcher au supplice, ne voulait pas se laisser couper les cheveux, de peur de s'enrhumer ».
Il semble que le politique avait encore besoin d'un
supplément d'âme. Mais combien de fois, depuis, avons-nous changé de système
nerveux ?
Jean-François Cassat
Jean-François Cassat
Faces
Faces : Monnaie. (Grandval.) — Allusion à l'effigie (face) royale. — « Je n'ai plus de faces. La drôlesse me chasse. » (Decourcelle, 32.)
Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881
Faces, (Avoir des), V.
Avoir de l'argent sans doute parce que la monnaie, qu'elle soit d'or
ou de billon porte le plus souvent l'effigie, la face d'un souverain.
Eugène Boutmy — Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883
(Index)
jeudi 12 février 2015
Une historiette de Béatrice
Eaux basses
Eaux basses
: Manque d'argent. On dit même : être à la côte,
etc. — « Cette délicieuse noce dura au moins trois jours jusqu'a ce
qu'enfin les eaux soient devenues tellement basses qu'il faille
retourner à ce maudit atelier. » (Moisand.)
Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881
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