vendredi 12 février 2016

Pour la peau d'un auteur

Le Tenancier à de ces nostalgies, parfois…
Comme ça, au hasard d’un déballage, il feuillette un de ses vieux Métal Hurlant (n°69, novembre 81, comme ça vous m’embêterez plus) et tombe sur la notule suivante p. 19 :
 
 
… et se dit, tout de même que si le rédacteur se cache sous un pseudonyme (si c'en est un) assez quelconque (quoique), le style, lui est on ne peut plus reconnaissable. C’est là que le Tenancier devrait demander l’avis de George WF Weaver. Et puis, fi des cénacles, il ouvre la question : l’auteur est-il bien celui qu’il pense ?

Sabre

Sabre : Pénis. Donner un coup de sabre (Obsc.)

Géo Sandry & Marcel Carrère : Dictionnaire de l’argot moderne (1953)



Sabre n.m. Membre viril. ○ EXEMPLE : Même toute môme, Nini avait jamais été interressée par le sabre ; elle préférait les gâteries.
A donné le verbe « Sabrer » : coïter. ○ EXEMPLE : Le temps où il pouvait sabrer trois frangines dans la journée était loin.

Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)

(Index)

Monogramme Arsène Alexandre

par Georges Auriol

mercredi 10 février 2016

Rabouin-ouine

Rabouin-ouine  n.m. et f. Gitan (-ne). ○ EXEMPLE : Aux terrasses les belles rabouines attaquaient les lavedus à la bonne-ferte.
Vidocq donne « rabouin » comme signifiant : diable.
Lazare Sénéant lui assigne une origine très ancienne puisqu'il découlerait du mot fourbesque (vieil argot espagnol) « rabuino » : diable.

Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)

(Index)

mardi 9 février 2016

Monogramme René Chennevière

Inaugurons une nouvelle rubrique modestement dédiée à Mouton à Lunettes, disparue il y a peu...

par Georges Auriol

dimanche 7 février 2016

Que t'chi

Que t'chi pr.ind. Rien (origine rabouine). ○ EXEMPLE : Dans cette cabane où on m'avait promis du jonc dans tous les tiroirs, y'avait pratiquement que t'chi à affurer.

Albert Simonin : Petit Simonin illustré par l'exemple (1968)

(Index)

samedi 6 février 2016

... et la poussière de sel.

« Il faut être nu et plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celle-ci dans celle-là et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lèvre à lèvre, depuis si longtemps, la terre et la mer. Entré dans l’eau, c’est le saisissement, la montée d’une glu froide et opaque, puis le plongeon dans le bourdonnement des oreilles, le nez coulant et la bouche amère — la nage, les bras vernis d’eau sortis de la mer pour se dorer dans le soleil et rabattus dans une torsion de tous les muscles ; la course de l’eau sur mon corps, cette possession tumultueuse de l’onde par mes jambes — et l’absence d’horizon. Sur le rivage, c’est la chute dans le sable, abandonné du monde, rentré dans ma pesanteur de chair et d’os, abruti de soleil, avec de loin en loin un regard pour mes bras où les flaques de peau sèche découvrent, avec le glissement de l’eau, le duvet blond et la poussière de sel. »
Ce petit passage de Camus est extrait du volume que Morvan Lebesque lui consacra dans la collection « Écrivains de toujours ». Malheureusement le titre dont il est tiré n’est pas mentionné. Si un camusien averti pouvait nous éclairer…

Voilà voilà...

Loin d'être installé, le Tenancier a tout de même remis son informatique en service et assumera une sorte de service minimum pendant quelques temps.
Ensuite, on fera des efforts.
(Les commentaires sont de nouveau ouverts à tous...)

jeudi 21 janvier 2016

Allégorie pour un déménagement


Où l'on découvre le Tenancier en train de faire un selfie avec les déménageurs en arrière-plan tandis que la foule des lecteurs du blog attend la reprise avec une impatience bien compréhensible.
Cela vient, cela vient, mesdames et messieurs, encore un peu de temps et nous reprendrons le cours habituel de nos conversations. 
N'empêche que le Tenancier, là, se dit que ce n'est pas le coiffeur qui lui a saboté la calotte mais que c'est bel et bien la calvitie qui le guette. 
Tout ça aussi pour vous dire que l'on va fermer très momentanément les commentaires du blog car le soussigné sera moins aware et ne pourra donc en assurer la modération. Nous risquerions de nous retrouver avec un surplus de viagra dommageable pour notre santé d'académicien.

(Merci à M. Jean-Paul Laurens pour l'illustration, un gars solide, ce Jean-Paul...)

mercredi 20 janvier 2016

En attendant Nadeau

Votre Tenancier chéri est occupé à déménager, c'est entendu. Cela ne l'empêche pas pour autant de se tenir de loin en loin au courant des affaires du monde. Enfin, du monde qui l'intéresse.
Ainsi, on ne fera pas l'injure à nos lecteurs de rappeler ce que fut La Quinzaine littéraire, publication pour honnête homme et moins honnête comme le libraire. On sait peut être moins que la totalité des rédacteur a abandonné le journal face aux nouvelles orientations éditoriales de l'actionnaire majoritaire. Pouah, que de mots dégueulasses à écrire en si peu de temps : actionnaire majoritaire. Errrkh. On en apprendra plus sur le sujet en lisant l'éditorial de la première livraison.
On verra avec plaisir que l'esprit de la Quinzaine, à défaut du titre qui doit être déposé comme marque commerciale, renaît sous forme de site internet et sous le titre de : En attendant Nadeau. Attendons-le ensemble, alors.
Les premiers articles sont arrivés, il sont du goût de votre Tenancier et il partage d'enthousiasme (un petit relent autogestionnaire, ou je m'abuse ?) avec vous l'idée de s'abonner à leur lettre d'information (faudra tout de même leur indiquer que "lettre d'information" est moins injurieux que newsletter). Allez donc y voir. Pas la peine de me remercier, c'est tout naturel. Maintenant, je retourne à mes cartons.

Pour le site, c'est

vendredi 1 janvier 2016

Allégorie pour l'année 2016


Où le Tenancier fait son choix d'une année pas trop pourrie pour ses lecteurs. Avoue en aparté toutefois qu'avec une telle brochette, ça va pas être commode. Où il espère également qu'on lui pardonnera en acceptant ses meilleurs vœux et se dit enfin que le coiffeur a bousillé sa coupe...
(D'après Jean-Paul Laurens)