samedi 6 août 2016

P.P.C. II

Il y a deux un an, nous vous avions conviés à un petit jeu morbide. Nous récidivons en reprenant la même formulation : quelques littérateurs (et nous rajoutons ici quelques artistes pour faire bon poids) ont pris congé avec une dernière parole. Saurez-vous retrouver les auteurs des phrases suivantes ?
 
I.
— « Ne baissez pas le store ! Je suis bien. Je veux que le soleil me salue. »
 
II.
— « Maintenant, je suis à la source du bonheur. »
 
III.
— « J’ai bu dix-huit whiskeys sec, je crois que c’est un record. »
 
IV.
— « Mozart ! »
 
V.
— « Ou ce papier peint disparaît, ou c’est moi. »
 
VI.
— « C’est assez. »
 
VII.
— « Quel artiste périt avec moi ! »
 
VIII.
— « Oh, je suis tellement las de tout ça. »
 
IX.
— « Est-ce que personne ne me comprend ? »
 
Là aussi, on vous prie de donner vos réponses dans les commentaires et d’éviter les ressources du net. Le Tenancier se fera un plaisir de vous mettre sur la voie et cela alimentera le plaisir de la conversation.
 

(Illustration : José Guadalupe Posada)

Gazette du Vieux Paris, n° 12
(Numéro « Louis XVI »)

vendredi 5 août 2016

Un fable express du Tenancier

Déterminé, le torero muet apprend à parler en s’appropriant Walden, mais il continue à user d'un klaxon comme Harpo.
 
Moralité :

Il prend le Thoreau, parle et corne.

Une contrepèterie de George

Non seulement il en fait dans les commentaires, mais il en destine pour les billets de notre blogue. La voici donc :

Rien de tel pour les grands verruqueux que la Côte d'Azur.

Ne demandez la clef pas au Tenancier, il patauge. On compte donc sur George pour nous confirmer ce que vous avez pu trouver.

Encore des navions






Toujours piquées dans un Lecture pour Tous (juillet 1924), ces vignettes accompagnaient un article sur « L'avion sanitaire »...

mercredi 3 août 2016

Où Trieste fout la paix au Tenancier...

L’autre fois, je vous causais de la persistance de l’apparition de Trieste au gré des mes promenades littéraires. Depuis, je n’ai plus eu aucune manifestation, comme si le fait d’avoir exposé cette étrange obsession l’avait jugulée.
Bien, il suffit donc d’écrire sur ce blog pour en être débarrassé. Tant que cela reste dans nos domaines de prédilections, nous n’en demandons pas plus, n’est-ce pas ?

mardi 2 août 2016

10/18 — Henri Guillemin : Zola, légende et vérité




Henri Guillemin

Zola, légende et vérité

n° 546

(René Julliard, 1960)
192 p.
Couverture de Pierre Bernard, Photo : Roger Viollet
Volume simple
Impr. Union-Rencontre à Mulhouse (Ht-Rhin).
N° d'édit. 394 - N° d'imp. 4907/196 - Dépôt légal : 1er trimestre 1971

TABLE DES MATIÈRES :

Avant-propos

I. Émile (Claude) Zola
II. Zola et le catholicisme
III. Le « sieur » Zola et la police
IV. Claudel et Zola


(Contribution de Grégory Haleux)
Index 

lundi 1 août 2016

Pour les sagaces de l'Ancien Régime...

Eh oui, un petit jeu, pour renouer avec nos habitudes. L’énigme reproduite ici a été publiée au XVIIIe siècle. On donnera la source lorsqu’elle sera résolue.  
Tu m’entends, cher lecteur, mais tu ne peux me voir ;
Je règne en Souverain sur la machine ronde ;
Du Nautonnier souvent je suis l’unique espoir ;
Et bientôt ma victime, il va périr dans l’onde.
  Ce n’est pas très difficile…

Gazette du Vieux Paris, n° 11
(Numéro « Régence & Louis XV »)

samedi 30 juillet 2016

Un papillon jaune


On trouve parfois quelques prières d'insérer ou des publicités qui peuvent enrichir une collection ou même un ouvrage unique. Le petit papillon ci-dessus figurera bien dans l'un des ouvrages exposés dans la liste au verso et ici en regard.
Il vous suffira de trouver le papier mais également l'un des ouvrages...
Et puis aimer Rosny aîné, bien sûr !

(Cette notule a paru pour la première fois sur le blog Feuilles d'automne en décembre 2008)

vendredi 29 juillet 2016

Dans la cage...

« Monsieur René Barjean vient d’avoir, dans Le Gaulois, une miraculeuse idée. Cette idée, que Barnum regrettera toute sa vie de n’avoir pas eue le premier, consiste à exhiber, dans des vitrines spéciales de l’Exposition de 1900, nos meilleurs gendelettres, non pas en cire ou en toile, ce qui ne serait nullement miraculeux, mais vivants, oui, mesdames et messieurs, vivants ! Philosophes et historiens, poètes et romanciers, critiques et dramaturges, journalistes de tout poil et de toute format, chacun, amateur ou professionnel, y aura sa place et y exercerait publiquement ses fonctions, pourvu, toutefois, qu’il pût justifier d’une gloire quelconque ou d’une belle camaraderie. On pourra voir et toucher ! Les gendelettres à un mètre, comme la lune ! Tel est le programme. […] »
 
Octave Mirbeau : La gloire des lettres, in : Le Journal, 212 juillet 1895 — Repris dans Combats littéraires (ed. P. Michel et J.-F. Nivet) — 2006
 
Si l’idée n’a pas été appliquée lors de l’Exposition, elle a été néanmoins reprise en 1927 pour le lancement de Paris-Matinal en voulant enfermer Georges Simenon (Georges Sim à l’époque) dans une vitrine. (On parlait d’un contrat de 100 000 francs — et même 300 000 — pour l’auteur, au bas mot) Le projet ne se fit pas, à cause du scandale, semble-t-il. Néanmoins l’effet d’annonce profita à l’auteur avec la réputation immérité « d’écrivain à la cage de verre ». Ci-dessous un extrait des Dimanches de la femme : supplément de la "Mode du jour", de 1933. Déjà la légende s’en emparait.
 

(Source : BNF — Gallica)
 
Signalons que ce ne fut pas « les exigences » de Simenon qui firent capoter le projet puisqu’il empocha malgré tout l’argent du contrat, cage ou pas cage…