Léo Ferré
Le crachat
Le crachat
(1) - Tour à tour et dans le désordre : libraire, musicien, journaliste, écrivain, directeur de revue et immortel auteur de cet aphorisme : "Qui Bogdanoff Bogdabœuf" - on en oublie sûrement.
(2) - Lien sur le site lui-même.
(3) - On parlera de l'Imposition un peu après la notion de Justification... c'est à dire dans quelques temps, pour ne pas trop se mouiller.
(4) - Euh... non, pour rien, parce que c'est rigolo de faire des notes de bas de page.
(5)- Euh (suite)... Tenancier, je ne vois pas les traits de coupe, vous cutterisez avec quelles marges ?
La lecture à l'écran, du fait de l'absence de foliotage dans cette revue en impose !
Je vois dans cette revue de J.-L. Breton une continuité partielle fort sympathique du combat de son arrière-grand-mère Maria Vérone. Mais bon, on y verra autre chose aussi, hein ?!
ArD
(6) - C'est vrai, ça : pas de traits de coupe ! Heureusement que j'ai un exemplaire original qui mes sert pour les dimensions. Cela prend un peu plus de temps, il est vrai.
J'ai transmis votre sibylline réclamation à l'intéressé, en espérant qu'il pourra y remédier à l'avenir.
Je ne connaissais pas la filiation avec Maria Vérone. Est-elle avérée ? Et sous quel jour la voyez vous, à la lumière de la couverture du n°4, ci-dessus ?
Nous sommes suspendus à vos lèvres...
Le Tenancier
(7)- L'intéressé ne pourra pas commettre grand chose, puisque selon toute apparence il s'agit de numéros scannés. Mais vous pourriez indiquer les dimensions de l'original.
La filiation avec Maria Vérone est établie sur le site que vous citez, chapitre Téléchargements. Je la vois notamment à la lumière du fond plus qu'à celle de la forme.
ArD
(52, parce que y'a pas de raison) - On pourrait tout de même rajouter des traits de coupe sur des images, je n'en vois pas l'incompatibilité foncière.
75 X 105 mm
Ah, je n'est pas été jusqu'aux téléchargements ! En revanche j'ai découvert quelques morceaux que je ne possédais pas de Los Gonococcos ce qui m'enchante...
Le Tenancier
Ah, cher, vous n'avez l'intégrale des Gonococcos ? Dont ce fabuleux "live" que j'avais en cassette et que j'ai malheureusement perdu (Jean-Louis, si tu passes par là, que tu me lis et que tu as encore une de ces cassettes, je suis preneur !!! Transmettre au Tenancier qui fera suivre ;-)
Quant à l'imposition, cela tombe bien, nous sommes bientôt à l'époque du premier tiers...
Otto Naumme
Seigneur Otto, l'avions paumée dans moult déménagements et séparations, ce qui fait que nous en sommes au même point : nibe de cassette ! Mais en cherchant bien, je pense que l'on peut reconstituer dans son intégralité cet élément du Patrimoine Mondial, rien de moins, en surfant un peu. Cela tombe bien, me suis laissé entendre dire que vous aimiez les chemises hawaïennes.
Pour le sujet de l'imposition, vous êtes viré, mon vieux...
Le Tenancier
En tous cas, ça rappelle le bon vieux temps...
Celui d'une certaine radio de ma connaissance où, si je me souviens, nous fîmes justement connaissance de l'ami Jean-Louis...
Oh con, putaing con, donc... (que j'ai toujours le 45t original, là, par contre, avec le mythique Goldorak lou Larzem)
Otto Naumme
Moi tout pareil idem !
Le Tenancier
Chapitre ICela avait commencé un matin de juillet. Le soleil s'était levé tôt dans la brume matinale, et les pavés humides fumaient déjà un peu. L'air, dans les rues, était stagnant, sans vie, et sentait le renfermé. Il venait de faire un mois épuisant, un mois de chaleur intense, de cieux arides et de vents chauds, chargés de poussières.(James Hadley Chase : Pas d'orchidées pour Miss Blandish)
Chapitre premierEn amorçant la descente de Bicêtre, j'ai levé le pied, pas mécontent. A ma vue, les lueurs de la place d'Italie scintillaient déjà.
De 120 l'aiguille du compteur a décliné vers les allures honnêtes, pour se fixer à 80, vitesse qui peut à quatre plombes du mat' s'admettre chez un homme pressé, et risque rarement d'induire le motard désœuvré en tentation de courette.
(Albert Simonin : Grisbi or not grisbi)
ISommeil du petit jour ; le plus profond.
Perdue au fond du lit à couette, elle mit du temps à émerger. On tambourinait et on l'appelait.
- Annette !... Annette, réveille-toi !
La voix de sa mère. Et, de nouveau le tambour contre la porte de sapin.
- Oui !
Elle alluma à la poire du lit, se leva, ouvrit.
- Les gendarmes, dit la mère.
- Quoi ?
- Ils sont en bas. Il veulent te parler, à toi.
- A moi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je ne sais pas. Il est peut-être arrivé quelque chose à André.
Coup de bélier dans les veines. Annette passa machinalement sa robe de chambre... Les planches du parquet de sapin rouge craquaient à chaque pas et, dans ce chalet en location, tout sentait la résine, la fumée de bois et l'encaustique.
(Jean Amila : Noces de soufre)
Chapitre premierHank comptait l'argent empilé devant lui. Le gros paquet. Cent cinquante billets tout neufs de dix dollars. Il dévisagea Jackson d'un oeil jaune et froid.
- Tu m'en donnes quinze piles, c'est bien d'accord ?
Il tenait à mettre les choses au point. les affaires sont les affaires;
C'était un individu de petite taille, soigné de sa personne, brun de peau, le teint brouillé, le cheveu rare et aplati. Très "homme d'affaires".
- Exact, répondit Jackson. Quinze cent dollars.
Très "homme d'affaires", lui aussi.
(Chester Himes : La reine des pommes)