mercredi 20 décembre 2017

lundi 18 décembre 2017

La cire à esgourdes


Dernier opus de cette fin d’année, l’histoire de cette nouvelle remonte à 2014 et correspond à une commande. En effet, votre Tenancier avait répondu à la sollicitation d'une revue autour du thème de la musique. Entre-temps, la publication avait cessé et, par ailleurs, la nouvelle restait largement inachevée dans son écriture…
Le manuscrit terminé, revisé, bichonné même, La cire à esgourde paraît enfin. Le titre est étrange, c’est encore une histoire du Fleuve. Pour les rares lecteurs qui suivent tous les récits de cet univers, il ne leur aura pas échappé que c’est le deuxième paru dans les numéros hors-série de L’Ampoule (reportez-vous à la bibliographie générale pour faire le point).
Les mois qui viennent vont être plus calme. Il faut signaler que les périodiques dans lesquels votre Tenancier a été publié sont sortis en novembre ou en décembre. Belle aubaine pour offrir des étrennes, non ? L’illustration de Céline Brun-Picard est superbe et l’on émet le vœu qu’elle persistera à illustrer le Fleuve et qu’elle y glisse encore plus de sa singularité…

dimanche 17 décembre 2017

10/18 — Jules Verne : César Cascabel




Jules Verne

César Cascabel

Suivi de documents réunis
par Francis Lacassin
Préface de Charles-Noël Martin

n° 1247

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Jules Verne inattendu »
Volume sextuple

440 pages (448 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1978
Achevé d'imprimer : 5 juin 1978

TABLE DES MATIÈRES

Préface, par Charles-Noël Martin [7-13]
César Cascabel [17-410]
Jules Verne et la « Quatrième Commission », par Daniel Compère [413-420]
Discours inaugural du cirque municipal d'Amiens, par Jules Verne [421-431]
L'homme du jour : M'sieur Jules Verne, par Saltarello [433-435]
La carte à payer, Anonyme [437-438]
Table [439-440]

Collection 10/18 — Automne 1977 : Liste alphabétique des ouvrages disponibles au 31 décembre 1977 [446-448]


(Contribution du Tenancier)
Index

10/18 — Jules Verne : L'île à hélice




Jules Verne

Le pilote du Danube

Postface par Francis Lacassin

n° 1221

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Jules Verne inattendu »
Volume sextuple

320 pages
Dépôt légal : 2e trimestre 1978

TABLE DES MATIÈRES

L'île à hélice [5-317]
Postface : Les milliardaires ridicules, par Francis Lacassin [318-320]


(Contribution du Tenancier)
Index

mercredi 13 décembre 2017

Le Chien (Une aventure de Claire)


Eh bien, voici que votre Tenancier figure au sommaire d’une fort plaisante et toute nouvelle revue : Le Novelliste. Il existe un agrément réel à se faire publier dans un Numéro Un, tout en sachant que le risque d’en essuyer les plâtres reste minime. En effet, l’ouvrage est de bonne tenue, professionnelle, comparable aux revues de librairie que votre Tenancier a pu croiser dans sa carrière passée. On vous enjoint d’aller jeter un coup d’œil au sommaire et ensuite de le commander illico. Que l’on aime ou pas la prose du soussigné importe peu ici. Mais enfin, tout de même, vous pourriez faire un effort. En revanche, à bien réfléchir, rares sont les revues à se consacrer à la nouvelle en ce qu’elle constitue un mode de narration à part entière et non un pis-aller pour romancier. On aimerait donc que la tentative prenne une chair assez consistante pour qu’elle se pérennise. Pour cela, une seule chose : engagez-vous, rengagez-vous, procurez-vous ce numéro, le suivant et encore celui d’après. Et puis quand les abonnements seront ouverts, s’il vous plaît, lancez-vous ! S’il est d’ailleurs deux revues prestigieuses auxquelles ont devrait distraire quelques sesterces, ce sont bien celle que je vous présente ici et le Visage Vert, maison également fréquentée par votre serviteur, ce qui n’a rien à voir avec le prestige le concernant, d’ailleurs (peut-être en rapport avec des gens de goût ?). L’arrivé du Novelliste dans les rayons du Tenancier est fraîche, juste le temps d’entrouvrir le sommaire et de rédiger la présente notule. On en reparlera.
On peux toujours vous signaler que notre nouvelle, Le Chien, fait partie, encore, des histoires du Fleuve et de la série consacrée aux Aventures de Claire. Céline Brun-Picard a livré une superbe illustration. Joie, pampre et mousse… le Tenancier est ce soir un homme heureux.

lundi 11 décembre 2017

Pour les femmes du monde

« Les romans remplissent le monde et ils ont, selon le mot de Mgr Landriot, envahi jusqu'aux retraites autrefois pacifiques et solitaires du toit domestique. Aussi les femmes, à cause de leur existence plus retirée, sont-elles souvent plus exposées à leur dangereuse influence, surtout si elles appartiennent à des familles où la frivolité, les voyages, les villégiatures et les longs loisirs constituent des... devoirs de bienséance. Ce qu'elles cherchent, ce qu'elles trouvent trop facilement dans ces lectures, nous n'avons pas à le discuter ici.
Ce que les liseuses mondaines trouveront dans la liste ci-après, ce sont généralement - pas toujours - des livres mondains, des histoires sentimentales, soignées, assez discrètement assaisonnées de tendresses ou de mollesses pour être réputés honnêtes aux yeux des gens qui "en ont vu bien d'autres". Dans quelle mesure et à quelles conditions ces lectures resteront-elles inoffensives, c'est au tact chrétien des intéressées qu'il appartient de le préciser. Pendant que les messieurs s'empoisonnent avec des liqueurs fortes, vous prenez du "doux", Madame ; mais du "doux", c'est encore de l'alcool, et l'alcool, qui n'est utile qu'à titre de remède ne devrait se prendre que sur ordonnance. »

L'Abbé Louis Bethléem : Romans à lire & Romans à proscrire
Nil Obstat & imprimatur, 1908 - Huitième édition, 1922

L'on vous fait grâce de la liste...

(Citation déjà publiée en mai 2009 sur le blog Feuilles d'automne)

dimanche 10 décembre 2017

Une attente
(Pour les happy few...)

On vous l'avait indiqué il y a plusieurs jours, le Tenancier travaillait pour certains d'entre vous, c'est-à-dire un petit nombre. Que ceux qui n'ont rien reçu patientent. Aux autres, hélas plus nombreux qu'on le voudrait et dont la boîte aux lettres restera vide, le Tenancier leur présente ses excuses. Il peuvent se consoler en lisant le texte de la brochure représentée ci-dessous, dans ce blogue, précisément ici. Ce petit texte est le deuxième d'une petite série d'histoires autour du Fleuve en cours d'édition(*) en cette fin d'année. 


Yves Letort
(d'après Jules Verne)

Une attente

Granit House
2017

Tiré à vingt exemplaires sur vergé crème
« Pour les lecteur du Fleuve »
Broché sous jaquette illustrée

Bibliographie du Fleuve


(*) Ne sont pas comptées les dix micronouvelles autour du Fleuve en cours de parution sur le site Les Deux Zeppelins.

vendredi 8 décembre 2017

Ainsi...

Ainsi, puisqu’un personnage qui eût pu, jadis, passer pour un intrigant de salons littéraires, disparaît de la surface de la terre, les gâchettes de la dithyrambe se dévoient encore une fois à l’antenne. Une journaliste, entendue à France Culture, a déclaré que si les Français aimaient Jean d’Ormesson, c’était en quelque sorte pour se racheter d’avoir coupé la tête de quelques aristocrates lors de la Grande Révolution. La manie fâcheuse de tout pardonner aux morts, y compris la médiocrité dont ils on fait preuve dans leur existence anthume, ne va pas jusqu’à ses thuriféraires. La spontanéité, feinte ou non, de la citation expose de toute façon ce qui est en jeu : la rédemption. C’est le maître mot de cette France réactionnaire : les « citoyens français », les « Français », bref cette abstraction chère à une certaine canaille politique, doit expier les péchés de ses pères que sont la Grande Révolution, la Commune, Mai 68… Que l’on aille pas croire que cette réaction soit forcément « de droite », le péché de la Colonisation en arrange beaucoup également, à d’autres bords. Ainsi, dans notre « volonté de nous racheter », nous nous serions attachés aux vérités prudhommesques érigés en profondeurs philosophiques de la part d’un histrion médiatique. Cette littérature émétique, produite à la chaîne, démontre à l’envi la veulerie d’une production éditoriale et le renoncement d’une certaine forme de librairie qui, pour pouvoir bouffer, dispose en pile cette daube littéraire à chaque fin d’année. L’alerte fut chaude mais courte, la médiocrité en chassant une autre, et parce qu’un mort encore tiède vaut toujours mieux qu’un cadavre qui se refroidit, voici que d’Ormesson s’efface déjà. Le vocabulaire change, les acteurs sont les mêmes : les « Français », sont remplacés par le « Peuple », défait, en pleurs et en butte à la compassion de la même racaille politique autour de la mort d’un chanteur. Nous avons eu chaud, la messe solennelle va être remplacée par l’évocation de funérailles nationales… Le pleur des chaumières, à tout prendre, vaut bien une expiation.