samedi 6 janvier 2018

Achetoirs

Achetoirs : Monnaie. — Avec elle, on achète. — « Il y a des lorettes qui nomment les achetoirs quibus. » (Alhoy.)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

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vendredi 5 janvier 2018

Une historiette de Béatrice

« — Bonjour, c'est ouvert ?  dit-il, après être entré.
— Euh, oui, bonjour monsieur. Pourriez-vous refermer la porte svp il fait très froid, merci monsieur. »

Achate

Achate : Ami fidèle. — Latinisme. « Roqueplan et son Achate. » (Villemessant.) V. Fidus.

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

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mercredi 3 janvier 2018

Alice à Zanzibar

La sollicitude de quelques voisins pousse votre Tenancier à renoncer à sa ligne de conduite. En effet, on a reçu quelques ouvrages ces derniers temps qu’il serait dommage de ne pas mentionner. D’ordinaire, votre Tenancier ne tient pas plus que cela à jouer le rôle de critique. Alors, au plus, on mentionnera notre plaisir et une brève notule…
 
J’avais déjà parlé de Jacques Barbaut à l’occasion de sa réminiscence pérecquienne d’une année, 1960, parue aux éditions nous. Voici qu’Alice à Zanzibar vient se déposer sous pli discret dans ma boîte au lettre. L’art du limerick s’avère une affaire délicate en ceci qu’elle tient à un humour sur le fil qui, mine de rien, nécessite un talent particulier pour la partie culière, entre autre. Barbaut, évoquant Muriel et sa barre de zan appartient à un ravissement intime et suscite un sourire que, pour ma part j’ai décidé quotidien. Un limerick et hop, au lit ! Merci, Jacques (j’ai bien relevé la correction typographique, en sus de l’envoi autographe…)
Des garçons plus doués que moi on pondu des limericks pour vanter l’ouvrage. J’en suis bien incapable. En revanche, la maison ne recule devant aucun sacrifice puisqu’elle vous dépêche l’auteur lui-même… Sinon, vous pouvez également le retrouver ici.


La maison ne fait d'ordinaire pas plus de pub qu'elle ne se livre à la critique, les ouvrages mentionnés ici sont arrivés par les soins de la complicité ou de l'amitié, ce qui ne doit pas vous empêcher de les apprécier si vous tombez dessus...

Achar (d')

Achar (d') : Sans trêve. Mot à mot : avec acharnement. — Abréviation.
Et d'autor et d'achar,
Enfoncé le jobard.
             (De Montépin.)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

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Avertissement

La statue dont il est question ici est
purement fictive. Toute ressemblance avec
des statues existantes serait fortuite.
Les Éditeurs.

San Antonio : Des dragées sans baptême (1953)

Accrocher — Accrocher (s')

Accrocher : Mettre au mont-de-piété. Mot à mot :  accrocher au clou. V. ce mot. — « Ah ! les bibelots sont accrochés. » (Montépin.)

Accrocher : Consigner un soldat. Mot à mot : l'accrocher à son quartier, l'empêcher d'en sortir.

Accrocher (s') : Combattre corps à corps, en venir aux mains.
Nos braves, s'accrochant, se prennent aux cheveux.
(Boileau, Satire 3.)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

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mardi 2 janvier 2018

Marlene a besoin de lunettes

Accroche-cœurs

Accroche-cœurs : Favoris (Vidocq). Se dit des favoris courts qui affectent la forme des accroche-cœurs féminins. V. Arçon.

Accroche-cœurs :  Mèches de cheveux bouclées et collées sur la tempe. Cet ornement a des prétentions galantes. Le mot le fait assez sentir.
Sur mes nombreux admirateurs
Dirigeons nos accroche-cœurs.
(Festeau)

Lorédan Larchey : Dictionnaire historique d'argot, 9e édition, 1881

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lundi 1 janvier 2018

Le Tenancier vous souhaite une heureuse année.


Le Tenancier, en tenue matutinale, se demande s'il avait bien réfléchi à cette commande de cartes de vœux en pierre de taille...
(Peinture gentiment exécutée par Jean-Léon Gérôme)

dimanche 31 décembre 2017

jeudi 28 décembre 2017

Bilan de fin d'année, accompagné de quelques considérations sur la disponibilité des productions du Tenancier, l'insinuation que le libéralisme est néfaste à la culture minoritaire, et le fait que le soussigné pense que ceux qui s'approvisionnent sur des sites soi-disant culturels sont des connards (ceci se cantonnant dans le non-dit, mais suivez mon regard)

C'est la fin de l'année, tirons un bilan.
Quelques nouvelles du Fleuve ont été publiée par votre Tenancier dans des revues. Rappelons ici que l'existence de ces publications est toujours précaire et qu'un soutien paraît indispensable pour ce qui constitue un laboratoire et souvent un lieu de rencontres littéraires. Une revue répond également à des critères d'exigences qui peuvent à la longue former une école, un style, phénomène courant dans l'histoire des lettres (pour plus d'érudition, reportez vous au blog sur les petites revues, en lien ici). Hélas, peu de périodiques survivent plus de quelques numéros. Même si, à l'heure actuelle l'impression numérique permet de petits tirages, la distribution de chaque numéro est onéreuse. Bien souvent, les éditeurs de ces revues choisissent quelques libraires de confiance pour déposer des volumes et acquérir de la visibilité. Cette exposition est nécessaire pour provoquer une décision cruciale pour le travail de l'éditeur : le recours à l'abonnement. On vous prie donc, ici, de considérer ce mode d'approvisionnement pour des activités qui, bien souvent, refusent de passer par les fourches caudines de la distribution de masse, que sont Amazon, la FNAC et consorts. En effet, ces revue n'y apparaissent pas parce que les marges exigées par ces mastodontes sont fatales envers la fragilité de ces entreprises (nous comprenons ce mot dans son acception non libérale). En effet, les remises exigées par ces boîtes sont incompatibles avec des tirages et des distributions à petit nombre. Puisque l'éditeur ne peut répondre à ces contrats léonins, il n'existe tout simplement pas, ou ses publications sont épuisées. Cette brutalité économique s'applique sans état d'âme sur des mécanismes fragiles, en frôlant l'absurde. Votre serviteur a eu la chance, en 2015, d'avoir été publié par le Visage Vert, dans sa collection d'ouvrages, pour un recueil de nouvelles autour du Fleuve (qui, comme par hasard, s'intitule Le Fleuve). Ce titre est signalé comme « actuellement indisponible » sur le site d'Amazon et n'apparaît même pas sur celui de la FNAC. Or, aux dernières nouvelles, ce livre, comme les autres figurant au catalogue de l'éditeur et comme la revue éponyme — qui subit le même traitement —, est parfaitement disponible. Vous pouvez passer commande chez un libraire dont c'est d'ailleurs le métier (je sais de quoi je parle, après trente-cinq ans dans cette profession). Ajoutons, du reste, que votre libraire, lui, s'il fraude le fisc, fermera boutique, mais je m'égare. Un autre effet pervers de ces « non disponibilités » fictives réside dans une pratique courante sur internet qui consiste à faire des critiques de livres sur un blog ou un site et d'y coller dessous des liens vers les mastodontes, rémunérés aux clics. Évidemment, on aura deviné qu'aucune production du Visage Vert ou d'autres publications dans le même cas n'apparaîtront dans ce type de blog... On se rassurera en considérant la contenu de ceux-là et en concluant que, de toute façon, les revues et les publications de qualité y ont peu de  chances d'être commentées. Une chose est sûre : ces entreprises (cette fois-ci, le terme dans sa signification libérale) de distribution se foutent du refus de vente puisque les ouvrages sur leurs sites n'existent pas ou sont réputés inaccessibles. On ne vous fera pas ici le couplet du petit libraire du coin, c'est déjà fait en partie plus haut, et puis vous connaissez la musique ! On aimerait surtout que vous fassiez un peu attention, voire que vous souteniez un peu les revues. La démarche est aussi égoïste, bien sûr, puise que votre Tenancier a été publié par trois d'entre elles en cette fin d'année. Et à ce propos, voici un petit rappel de ces trois revues ici :


La Date


Le chien


La cire à esgourdes

Non content  de cela, votre Tenancier a confectionné un amuse-gueule pour happy-few, publication non professionnelle mais qui a été retrouvé sur un site américain comme étant disponible à la vente (la flemme de chercher, débrouillez-vous !). Comme on n'aura pas l’affront de penser que l'on revend si vite ce genre de petit cadeau amical, le Tenancier conclue à l'aspiration de site. Décidément, notre existence s'avère problématique. C'est rigolo : voici que notre blogue est pompé par des intelligences artificielles. On se rassurera : bien que pompé, votre serviteur ne se prend pas pour César (mais il pratique la troisième personne comme un genre) et conserve toute sa moelle. En attendant voici cette publication :


Une attente

Enfin, votre Tenancier n'aime pas trop les publications en ligne et s'y prête généralement avec réticence, à une exception : le site Les deux Zeppelins propose régulièrement des textes très courts (le contrat est de ne pas dépasser 2 000 signes) de différents auteurs dont votre serviteur. L'expérience fut ludique, certes moins travaillée, mais non moins enthousiaste. On voudrait que l'entreprise recommence en septembre prochain. Hélas, le tenancier de ce site, dont les parutions sont quotidiennes, fait face avec difficultés aux contraintes d'un tel rythme ! Continuera-t-il ? Nous allons suivre avec intérêt la suite des événements, le clavier en embuscade... En attendant, d'autres histoires y paraîtront jusqu'à l'été.


Cette deuxième partie de l'année a été féconde et pleine d'heureuses conclusions pour les travaux de fiction. Nous rappelons, à ce propos, que tous nos écrits sont testés en soufflerie et que les animaux et les humains (surtout les enfants !) qui ont souffert lors des rédactions, le méritaient amplement.