Anglais
: Créancier. — Mot ancien. On est d'autant plus porté à le regarder
comme une allusion ironique aux Anglais, que les Français se moquaient
volontiers de leur perpétuel ennemi. — Ainsi, milord et goddem sont employés ironiquement
dès le moyen âge. V. Milord, Goddem.
Malgré des avis contraires mais appuyés selon nous par des exemples trop peu concluants, c'est encore l'opinion de Pasquier qui nous semble préférable. Il fait venir ce terme des réclamations des Anglais qui prétendaient que la rançon du roi Jean, fixée à trois millions d'écus d'or, par le traité de Brétigny, n'avait pas été entièrement payé.
Malgré des avis contraires mais appuyés selon nous par des exemples trop peu concluants, c'est encore l'opinion de Pasquier qui nous semble préférable. Il fait venir ce terme des réclamations des Anglais qui prétendaient que la rançon du roi Jean, fixée à trois millions d'écus d'or, par le traité de Brétigny, n'avait pas été entièrement payé.
Oncques ne vys Anglois de votre
taille,
Car à tout coup, vous criez : baille, baille !
Car à tout coup, vous criez : baille, baille !
(Marot.)
On trouve des
exemples d'Anglais dans la Légende de Pierre Faifeu. M. Fr.
Michel a relevé cette mention dans les poésie de Guillaume Crétin (XVe
siècle.) :
Et aujourd'hui je faictz
solliciter
Tous mes Angloys, pour mes restes parfaire,
Et le payement entier leur staisfaire.
« Assure-toi que ce n'est point un Anglais. » (Montépin.)Tous mes Angloys, pour mes restes parfaire,
Et le payement entier leur staisfaire.