Même si l’ouvrage est largement débroché, ce qui se révèle
une aubaine pour montrer son contenu, quelques fils subsistent qui nous empêchent
une exposition bien alignée et qui expliquent ainsi le négligé de notre
présentation. La page de droite suscite une interrogation sur sa conception. En
effet, le verso, vu dans notre précédent billet sur le sujet, montre le motif de
rivage occupé par la végétation (du moins est-ce l’interprétation qu’on en
tire) mais il se trouve ici exposé en miroir. Le texte sur ce recto semble
différent, ce qui nous amène à nous interroger sur l’impression. On en déduit
qu’il s’agit peut-être d’une technique mixte, mêlant la xylogravure, le pochoir
(expliquant l’inversion du motif d’une page à l’autre) et même la peinture à
main levée. La page de gauche représente assez bien le reste du contenu du
livre : images de la nature et exceptionnelle scène de la vie quotidienne.
L’humain, hormis celui qui occupe cette barque de pêcheur, a (presque) déserté ce recueil…