mardi 5 janvier 2021
lundi 4 janvier 2021
... et ils parcourent le monde à volonté.
There's a race of men that don't fit in,
A race that can't stay still;
So they break the hearts of kith and kin,
And they roam the world at will.
Robert W. Service
dimanche 3 janvier 2021
Truffes
La seule maltraitance que j’inflige aux livres, c’est de les « truffer », parfois jusqu’à les déformer. J’aime que certains d’entre eux — on pourrait, comme dans les bibliothèques publiques, les appeler des usuels — soient gonflées de souvenirs se rapportant à telle ou telle page, intercalés. Les cartes postales, de paysages ou de reproductions d’œuvres d’art, les étiquettes d’hôtel ou les tickets de tramway ou de bateau sont autant de décorations décernées.
Bernard Delvaille : Pages sur le livre (2004)
samedi 2 janvier 2021
Sœurs de sang
Votre Tenancier, à la lecture de
la nouvelle contenue dans ce numéro, pourrait passer pour un adepte de la
bestialité. Ça se peut. En ce moment, les histoires se suivent et font état de
quelques perversions. Bien entendu, il s’agit encore une fois d’une nouvelle du
Fleuve, dont on se demande si un jour il en aura fini avec cet univers-là. En
tout cas, elle aura été la seule publication sur papier de l’année 2020, et
encore, à quelques jours près…
Sœurs de sang, in :
L’Ampoule n°8 (décembre 2020)
Illustration de Céline Brun-Picard
vendredi 1 janvier 2021
mardi 29 décembre 2020
jeudi 24 décembre 2020
Alberto Manguel : Je remballe ma bibliothèque
Rencontre avec Alberto Manguel
animée par Sophie Joubert
Maison de la Poésie
2019
jeudi 1 octobre 2020
Une historiette de Béatrice
lundi 28 septembre 2020
Miniatures
Il existe une longue tradition du livre miniature, qui a
correspondu au besoin d’emporter en voyage avec soi quelques textes ou bien de
les dissimuler, comme ces bibles protestantes cachées dans les chignons lors
des répressions religieuses. Ces ouvrages ont également été à la source d’innovation
en matière d’imprimerie et de reliure. Comment habiller de si petits ouvrages ?
Certains restaurateurs ont découvert que les relieurs anciens usaient déjà d’une
technique approchant le bradel. Bien évidemment, la fragilité et la petitesse des
ouvrages, qui ne dépassent guère les 5 centimètres (on vous dit cela
« à la louche ») pour les grands formats du genre, implique une certaine
rareté et donc un prix élevé. Et nous, donc, les fauchés, les obscurs, les sans
grade ? Eh bien on fera tintin pour ce qui concerne les livres anciens
et la plupart des livres modernes, vu leur prix. De temps à autre, l’on trouve tout de même
quelques publications contemporaines comme ce petit recueil de haïkus publié en 2001 pour un
salon du livre à Aubergenville. Inférons ici que cela constituera notre lot de
consolation.
On reviendra sur le sujet un de ces quatre (et, d'ailleurs si vous avez des exemples dans votre bibliothèque, n'hésitez pas à en causer au Tenancier, hein...)
On reviendra sur le sujet un de ces quatre (et, d'ailleurs si vous avez des exemples dans votre bibliothèque, n'hésitez pas à en causer au Tenancier, hein...)
samedi 26 septembre 2020
jeudi 24 septembre 2020
L'employé de l'agence de placement
Il arrive qu’au hasard du générique d’une revoyure on tombe
sur un nom évoquant autre chose qu’un film de gangster. Ce fut le cas ce soir
lorsque les noms, défilant au début de La
métamorphose des cloportes, on rencontra le nom de François Valorbe,
écrivain, poète et à l’occasion figure traversière dans un film. Retrouver un
visage sur un nom recèle parfois quelque chose de déroutant. Vraiment, m’attendais-je
à se visage et à se rôle dans le film, celui d’un employé dans une agence de
placement ? À la réflexion : oui.
lundi 21 septembre 2020
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