—
Hop ! policeman… que diriez-vous policeman, si l’on
vous demandait de lever les yeux jusqu’à ce mur qui est devant vous, et
de
donner votre opinion ?
— Je dirais, gentleman, que c’est là une question saugrenue, qu’il ne m’est pas nécessaire d’examiner… — Que diriez-vous, policeman, si on vous faisait remarquer que ce mur immensément vieux est muni, dans sa partie supérieure, de crampons qui forment une véritable échelle, par laquelle on peut monter sur les toits ?... — Je répondrais que ce n’est pas là un chemin d’honnête homme et je conseillerais à qui me parle de passer son chemin… — Que diriez-vous, policeman… — Que diriez-vous, gentleman, si je vous invitais à faire demi-tour et à déguerpir ? — Que diriez-vous, policeman, si je refusais de partir… — Que diriez-vous, vous-même alors, si je vous arrêtais ?... |
Page 237, chapitre 19 : Le policeman 416, in : Le pendu de Londres, par Pierre Souyestre & Marcel Allain – Fantômas 4/VII, éditions Robert Laffont, 1962 — Le volume que tient Mylène ci-dessus…