mercredi 26 novembre 2025

Une historiette de Béatrice

« Bonjour madame, je vous appelle pour un renseignement, ici monsieur Machin, ça fait longtemps que je ne suis pas passé chez vous. Je voudrais savoir si vous auriez un petit missel ancien, c'est pour offrir vous voyez. Alors il faudrait que la longueur fasse un majeur, le doigt, hein vous voyez, et la largeur un demi-index environ. Vous pensez que vous auriez ça ? »
Et garder son sérieux pour répondre que non, je n'ai pas ça.

samedi 22 novembre 2025

Merci

On s’était promis de ne pas se livrer à la pratique de la nécrologie sur ce blogue, mais la disparition de Jean Guidoni valait d’être marquée. Merci, et bon voyage…

vendredi 21 novembre 2025

Nous aussi, on a notre Mandela !

Il paraît que Sarkozy va sortir un bouquin chez une maison Bolloré sur son séjour à la Santé. On espère que cet opuscule ne se révélera qu’un modeste prologue pour une matière plus importante et donc a fortiori plus nauséabonde dans les temps à venir pour cause de prolongation entre quatre murs. Bien que l’on réprouve le régime carcéral, on ne peut s’empêcher d’éprouver ce que porte ce mot mis en avant par une certaine mode, ces derniers temps : la schadenfreude. On aimerait que ce sentiment de jouissance un peu malsaine se perpétue à l’égard de cet homme qui n’a que « l’indignité » à la bouche, mais surtout dans ses inconduites.
Mais bien plus que le plaisir anticipé d’une récidive de séjour dans nos prisons surpeuplées, toutefois dans le carré VIP, il s’agit bien de la fascination pour l’obscénité qui réside dans ce projet d’édition-là. Comme ont dit : il fait fort ! Mais pourquoi hésiter, puisque tout lui est permis, n’est-ce pas ?
Vraiment, il est grand temps qu’on évite les bouquins de chez Bolloré, comme ces éditions Fayard.

mercredi 12 novembre 2025

Une historiette de Béatrice

Eh bien eh bien, après-midi de bonheur à la boutique : uniquement des amateurs, des vrais, de lecture(s). Des enfants chuchotant des commentaires joyeux sur leurs livres, des grands frères aux nez plongés dans des mots mystérieux, un(e) baby bien au chaud bercé par la lecture et le calme de sa future maman, une souriante et discrète fée-auteure dévorant le coin poésie, des parents veillant tranquillement sur les plus jeunes, aux choix déjà judicieux. Le tout émaillé d'éclats de rire. Ambiance. Merci la vie.

vendredi 7 novembre 2025

La fuite au château

Vous le savez, votre Tenancier fréquente très régulièrement les pages de Lard-Frit. La dernière nouvelle publiée dans les colonnes du magazine prend de la hauteur, dans un univers un peu en déshérence. On profite de la présente pour vous dire qu’on va revenir progressivement aux affaires…
Pour en savoir plus, cliquez donc .

mardi 14 octobre 2025

Tacatac

Le Petit Parisien, 21 décembre 1911
(Trouvé par le truchement de Gallica)

mercredi 17 septembre 2025

Une historiette de Béatrice

Il sort son billet de 50 euros et le pose sur mon bureau en disant, donc : 
« Quarante ».
Nous venons pourtant de discuter pendant dix interminables minutes d'un phénomène bien étrange: pour moi 30+18=48, et pour lui 30+18=40.
Donc, la discussion repart, avec pour lui une argumentation imparable :
— La semaine dernière, j'ai acheté à un bouquiniste bordelais pour 380 euros de livres, il me les a laissés à 220 euros.
Sourires dans toute la boutique.
— Tant mieux pour vous !
— Et oui, c'est un vrai commerçant, lui.
— Tant mieux pour lui.
Toujours soutenue par les sourires, heureusement qu'ils étaient là.

dimanche 14 septembre 2025

Jeu


Démontrons une nouvelle fois qu’un certain cinéma dans les sixties se piquait de littérature (on l’a vu avec Visconti l’autre fois), alors que la bourgeoisie actuelle nous atterre par la viduité de ses rayonnages à travers ses productions cinématographiques. La question est simple : d’où sort ce photogramme d’un livre tenu quelques secondes auparavant par une comédienne pour laquelle nous aurions conversé avec le diable afin d’obtenir toutes les audiences auprès d'elle (surtout dans ce film !), et même plus si affinités. Hélas, de toute façon, votre Tenancier « arrive trop tard », ce qu’il se dit continuellement tant au regard de l'Histoire que certaines de ses visées érotiques.