Heureux possesseurs de téloche qui ne manquent jamais les reportages
sur les autheurs… Le Tenancier qui ne se sert de ce fenestron que pour réviser
ses classiques cinématographiques tombe parfois d’un coup de zapette fortuit sur
ce type d’intermède où l’on découvre l’écrivain, l’essayiste ou tout autre
clampin le nez dans son bouquin, ce qui le fait doucement rigoler. Pourquoi pas
avec une plume dans le postère ou changé en fildefériste ? Eh bien non, le
journaliste se croyant inspiré, soulignera par l’image que le type, là, a
bien rédigé le bouquin puisqu’il est en
train de le lire sous vos yeux, tant il s’avère que tout auteur passe son
temps à retourner vers des textes déposés chez l’éditeur un ou deux ans
auparavant après en avoir eu ras-le-bol en écrivant le mot fin et après une longue
période d’écriture et de révisions. On sait que ce genre d’image correspond au
vocabulaire d’un certain journalisme paresseux, au même titre que les
micros-trottoirs ou l’interview d’un syndicaliste policier fasciste (je m'essaye au pléonasme) après un fait divers
plutôt qu’une investigation sérieuse.
Nous resterons tout de même surpris le jour où l’on abordera ce genre de chose d’une manière différente.
Nous resterons tout de même surpris le jour où l’on abordera ce genre de chose d’une manière différente.
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