Un
jour, un livre vous a permis d’accéder à l’âge adulte,
qui ne se compte pas en nombre d’années, mais dans l’intelligence des
mots et
des sentiments. Tant mieux s’ils ont été plusieurs et variés, des voix
multiples forment la raison.
Floréal, dont on aurait raison de suivre ses propos de blog, a eu l’excellente idée de cette évocation. Il invente et inaugure ici une rubrique…
Floréal, dont on aurait raison de suivre ses propos de blog, a eu l’excellente idée de cette évocation. Il invente et inaugure ici une rubrique…
Quand on
est né dans une famille dont la mère, sans emploi, a déjà de quoi
s’occuper grandement avec trois enfants sur les bras à l’âge de 24 ans,
un père réfugié politique baragouinant son français « comme une vache
espagnole » dans notre deux-pièces de banlieue et sur les chantiers où
il exerce son métier de maçon, grandes sont les possibilités qu’il n’y
ait pas de livres à la maison. Ce fut le cas. Quand, de plus, à l’âge
de l’adolescence, on n’est pas franchement à l’aise dans sa famille, à
l’école et ailleurs, à part les copains il n’y a guère de possibilités
d’évasion.
Heureusement, en une époque où n’existaient pas les réseaux sociaux pour perdre son temps dans des conneries, il y avait le Livre de poche, extraordinaire création pour qui avait peu de moyens, le goût de la lecture et de la tranquillité solitaire.
« Les livres de poche sont-ils de vrais livres ? », se demandait le bourgeois Jean-Paul Sartre. Pour ma part, je serais presque tenté de dire aujourd’hui qu’avec les chansons de Brassens ces petits bouquins m’ont sauvé la vie. J’emmerde Sartre !
Floréal
Heureusement, en une époque où n’existaient pas les réseaux sociaux pour perdre son temps dans des conneries, il y avait le Livre de poche, extraordinaire création pour qui avait peu de moyens, le goût de la lecture et de la tranquillité solitaire.
« Les livres de poche sont-ils de vrais livres ? », se demandait le bourgeois Jean-Paul Sartre. Pour ma part, je serais presque tenté de dire aujourd’hui qu’avec les chansons de Brassens ces petits bouquins m’ont sauvé la vie. J’emmerde Sartre !
Floréal
On ne sait si cette sélection est du Tenancier ou de Floréal mais en ce qui concerne ma jeunesse, ça fait 8 sur 10.
RépondreSupprimerBien entendu, le choix est de Floréal...
Supprimerj'en sens encore l'odeur si caractéristique !!!
RépondreSupprimerNous sommes nombreux dans le cas de Floréal, merci pour ce billet ! Béatrice
RépondreSupprimerAh le livre est peut être de poche… mais ce qu’il y dedans ne l’est pas ! Par exemple, j’ai lu les voyages extraordinaires de Jules Verne en poche, les Pardaillans en poche… Rimbaud en poche… J’ai les Mystères de Paris en poche… Je suis entré dans l’Aiguille Creuse en poche, j’ai voyagé jusqu’au bout de l’univers et du temps avec Van Vogt en poche … J’ai assassiné une concierge hideuse en Russie et ça m’a ravagé la conscience en poche… Vive le livre ! Vive le livre de poche ! ( Michel G )
RépondreSupprimerPour ce qui concerne les Verne en poche, nous nous étions amusé à les exposer sur ce blog (collection personnelle du Tenancier) :
Supprimerhttps://zetenancierisbaque.blogspot.com/2014/11/dans-lequel-on-montre-une-collection.html